Présent dans tous les foyers, le café est plébiscité par les Français.Grâce à ses divers composants, il est source de nombreux bienfaits.Mais son action psychotrope fait que son ingestion n’est pas anodine pour l’organisme.
Consommé par neuf adultes sur dix dans l’Hexagone, le café est notre deuxième boisson préférée après l’eau. Mais celui que l’on surnomme l’or noir n’est pas un aliment ordinaire. C’est en effet une substance psychoactive qui peut avoir des retentissements, positifs comme négatifs, sur le corps. On peut d’abord lui reconnaître un certain nombre de vertus. Il minore la probabilité d’être affecté(e) par le cancer de l’endomètre, de la prostate, du foie ou de la peau. Plusieurs études ont prouvé qu’il diminuait aussi, grâce à l’acide caféique et l’acide chlorogénique qu’il contient, le risque de développer un diabète de type 2. Selon d’autres méta-analyses, il se révèle également efficace pour se préserver de la dépression ou la contrer, car il a le pouvoir d’abaisser le niveau d’inflammation des cellules nerveuses chez les personnes qui sont prédisposées à ce type de trouble. Il réduit la survenue de calculs biliaires et rénaux. Et la science a enfin montré qu’il jouait un rôle dans la prévention des maladies neurodégénératives, notamment de Parkinson et d’Alzheimer.
Un vrai booster pour le physique et le moral
Salutaire pour se prémunir de certaines pathologies graves ou handicapantes, le café est aussi un vrai partenaire au quotidien. Il combat d’abord la fatigue et booste l’humeur, via deux mécanismes qui se jouent dans le cerveau. Il neutralise les récepteurs à adénosine, qui facilitent le sommeil. Il stimule ensuite les circuits neuronaux qui sont responsables de la production d'adrénaline. Chez les sportifs, il améliore les performances et augmente la combustion des graisses.
Quels inconvénients à la consommation de café ?
Mais le café ne doit pas pour autant être bu comme du petit lait. Protecteur du cœur chez les individus en bonne santé, il est en revanche délétère quand on a une maladie cardiaque. L’augmentation de la pression artérielle qu’il déclenche peut susciter entre autres des infarctus, surtout si les personnes concernées n’ont pas l’habitude d’en boire. Lorsqu’il est de qualité médiocre, il n’est pas rare qu’il provoque des céphalées. Et il est surtout l’ennemi juré de celles et ceux qui ont des difficultés d’endormissement, des insomnies et un sommeil fragile. Si vous constatez cet effet excitant chez vous, cessez d’en boire à partir de midi, voire abstenez-vous complément de le faire. Faites une croix sur les expressos et les autres cafés non filtrés en cas d’hypercholestérolémie. Les grains de café font monter le taux de mauvais cholestérol, le LDL, qui se dépose au cœur des artères. Et même si vous n’êtes pas concerné(e) par des contre-indications, ne buvez de toute façon pas plus de trois à cinq tasses de format standard par jour. Limitez-vous à une ou deux seulement si vous êtes enceinte, car le fœtus est très sensible à la caféine.