SANS LIMITE – Jamie Spears a fait une demande très officielle auprès du tribunal pour que sa fille finance ses frais de justice malgré la fin de la tutelle. Une requête "honteuse" selon l’avocat de la chanteuse qui parle aussi d’une "abomination".
Le bras de fer n’est pas encore terminé. Un mois après la levée de la tutelle qui régissait sa vie depuis 13 ans, Britney Spears fait face à un nouveau round judiciaire. Son opposant ? Son père. Jamie Spears a donné le premier coup en déposant, le 15 décembre, une requête pour que sa fille continue à payer ses frais avocats malgré sa liberté retrouvée.
"Un paiement rapide est nécessaire pour s’assurer que la tutelle soit clôturée efficacement dans les plus brefs délais, ce qui permette à Britney de prendre le contrôle de sa vie comme elle et Jamie le souhaitent", écrivent ses représentants.
Ce n’est pas l’attitude d’un père qui aime sa fille
Mathew Rosengart, l'avocat de Britney Spears
Dans des documents consultés par Billboard et The Hollywood Reporter, les avocats de Jamie Spears expliquent que la fin de la tutelle n’a pas mis fin aux "obligation fiduciaires" de leur client. Le sexagénaire, qui a été suspendu de ses fonctions de tuteur dès septembre et collabore avec un cabinet huppé, a des factures très élevées à honorer. Il assure qu’il risque "la faillite personnelle et la ruine" sans un coup de pouce financier de sa pop star de fille. Rappelons que Britney Spears a payé pendant 13 ans les frais d’avocats de son père, même quand les deux parties se faisaient face au tribunal. Alors pour Mathew Rosengart, qui défend les intérêts de la chanteuse depuis le début de l’été, la dernière requête du patriarche Spears est la requête de trop. "C’est honteux", assène-t-il dans un communiqué.
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"Monsieur Spears a récolté plusieurs millions de dollars grâce à Britney en tant que tuteur, tout en payant ses avocats des millions supplémentaires. Tout ça grâce au travail et à l’argent durement gagné par Britney", poursuit-il. "La tutelle est terminée et Monsieur Spears a été suspendu de manière humiliante. Dans ces circonstances, non seulement sa demande est sans valeur légale, c’est une abomination. Britney a témoigné de manière poignante de la douleur causée par son père. Cette démarche vient s’y ajouter. Ce n’est pas l’attitude d’un père qui aime sa fille", conclut-il. La décision finale reviendra à la juge Penny, qui a déjà levé la tutelle de la chanteuse.