EN DIRECT - Guerre en Ukraine : le Sénat américain vote une nouvelle aide, Zelensky "reconnaissant"

Publié le 13 février 2024 à 6h00, mis à jour le 13 février 2024 à 21h26

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky s'est déclaré mardi "reconnaissant" envers les sénateurs américains.
Ces derniers ont voté, mardi, une nouvelle aide pour Kiev qui risque toutefois d'être bloquée à la Chambre de représentants.
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MISE EN GARDE

Le Bureau estonien du renseignement extérieur a mis en garde contre une éventuelle agression de la Russie contre ses voisins, qui pourrait déboucher sur un conflit avec l'Occident au cours de la prochaine décennie. 


"La Russie a choisi la voie d'une confrontation à long terme avec l'ensemble de l'Occident", a déclaré à la presse Kaupo Rosin, chef du Bureau estonien du renseignement extérieur, lors de la présentation d'un rapport annuel. "Nous pouvons être certains qu'au cours de la prochaine décennie, l'Otan sera confrontée à une armée de masse du type de celle de l'URSS", a-t-il ajouté. Mettant en garde contre une éventuelle "agression contre les voisins de la Russie", le bureau a estimé dans son rapport qu'une attaque directe contre l'Estonie était cependant peu probable cette année. 


L'Estonie, ainsi que ses voisins baltes, la Lettonie et la Lituanie, soutiennent activement l'Ukraine depuis deux ans dans sa lutte contre l'armée russe, et envisagent sérieusement l'hypothèse d'une attaque russe. Face à cette éventualité, ces anciennes républiques soviétiques, devenues membres de l'Otan et de l'UE, renforcent fortement leurs capacités militaires. 

"L'HISTOIRE SERA TÉMOIN"

Joe Biden a averti mardi les élus républicains de la Chambre des représentants que "l'Histoire [serait] témoin" s'ils décidaient de torpiller l'aide de 60 milliards de dollars à l'Ukraine que le Sénat vient d'approuver. 


Le président démocrate a appelé les parlementaires conservateurs à se détacher de son prédécesseur Donald Trump, en condamnant les récents propos "idiots" et indignes" de son rival à propos de l'Otan. 

OTAN

L'Ukraine ne devrait pas recevoir d'invitation à rejoindre l'Otan lors du prochain sommet de l'Alliance atlantique début juillet à Washington, a affirmé à Bruxelles l'ambassadrice américaine à l'Otan.


Pour Julianne Smith, le sommet de Washington devrait signaler que "l'Alliance continue à se rapprocher de l'Ukraine" et prend "des mesures concrètes" pour favoriser une future adhésion de ce pays. Lors de leur sommet l'an dernier à Vilnius, les pays de l'Otan ont réaffirmé que l'Ukraine avait vocation à les rejoindre, mais sans fixer de calendrier. 


L'adhésion de l'Ukraine à l'Alliance en pleine guerre serait de fait synonyme de conflit armé avec la Russie, dans la mesure où l'article 5 de l'Alliance stipule qu'une attaque contre un membre est une attaque contre tous les membres.

CHUCK SCHUMER

Le chef de la majorité démocrate au Sénat, Chuck Schumer, appelle le leader de la majorité républicaine de la Chambre à soumettre au vote la loi sur la sécurité nationale, pour débloquer en urgence les fonds destinés à l'Ukraine. Cette enveloppe de 60 milliards, validée avant l'aube au Sénat, se heurte pour l'instant au refus des Républicains de la chambre des représentants de la soumettre au vote.

PATRIMOINE UKRAINIEN DÉTRUIT

La guerre en Ukraine a causé pour 3,5 milliards de dollars de destruction au patrimoine et au secteur culturel de ce pays et engendré 19 milliards de dollars de pertes de revenus dans le divertissement, l'art et le tourisme, a estimé l'Unesco mardi. En avril dernier, l'organisation onusienne pour l'éducation, la science et la culture, dont le siège est à Paris, avait estimé ces dommages à près de 2,6 milliards de dollars, et à quelque 14,6 milliards de dollars les pertes dans le tourisme, l'art et le divertissement. Pour parvenir à ces montants, l'Unesco a identifié quelque 5.000 sites détruits depuis l'invasion russe de février 2022, dont 341 sites culturels endommagés — contre 248 en avril 2023. 

MISSILE RUSSE ZIRCON

Ce que l'on sait du Zircon, le redoutable missile russe hypersonique ⬇️.

ATTAQUES INFORMATIONNELLES

Les attaques informationnelles émanant de puissances étrangères "vont probablement s'intensifier" en Europe ces prochaines semaines, à l'approche notamment des élections européennes de juin, a prévenu le chef de la diplomatie française, Stéphane Séjourné, appelant à la "vigilance". 


"Notre continent vote dans cinq mois pour les élections européennes et chacun de nos pays sera une cible pour les puissances étrangères", a mis en garde le ministre français des Affaires étrangères, dans une rare adresse directe à la population sous forme d'une vidéo publiée sur le réseau social X. 


Ces propos surviennent après que la France a publiquement dénoncé hier l'existence d'un réseau "structuré et coordonné" de sites diffusant de la propagande russe en Europe et aux États-Unis, et présenté comme une nouvelle ingérence numérique venant de la Russie à quelques semaines du deuxième anniversaire du début de l'invasion russe en Ukraine. 

JOE BIDEN PRESSE LA CHAMBRE

Joe Biden a appelé la Chambre des représentants à approuver "rapidement" l'enveloppe d'aide à l'Ukraine adoptée ce mardi par le Sénat, même si le chef républicain de la Chambre a dit ne pas vouloir l'examiner en l'état. 


"J'exhorte la Chambre à la passer rapidement", a déclaré le président démocrate dans un communiqué. "Nous ne pouvons plus nous permettre d'attendre (...) Si nous ne nous élevons pas contre les tyrans qui cherchent à conquérir ou à morceler le territoire de leurs voisins, les conséquences pour la sécurité nationale américaine seront considérables", a-t-il ajouté, en référence à la guerre de la Russie en Ukraine. 

"ACTIONS HOSTILES"

La Russie a lancé des avis de recherche contre au moins trois responsables des pays baltes et trois Polonais, dont la Première ministre estonienne Kaja Kallas, sur fond de conflit mémoriel entre ces pays de l'ex-bloc communiste et Moscou. 


Le Kremlin a invoqué la vision opposée de l'Histoire qu'ont Moscou et ces États pour justifier cette décision. Depuis l'assaut russe en Ukraine en février 2022, c'est la première fois que la Russie émet un avis de recherche contre un dirigeant étranger en exercice. 

"INTIMIDATION"

La Première ministre estonienne a dénoncé la "tactique d'intimidation habituelle" de la part de la Russie, à la suite du lancement par Moscou d'un avis de recherche envers elle et d'autres responsables européens. "L'action de la Fédération de Russie n'est pas surprenante, car il s'agit de sa tactique habituelle d'intimidation", a réagi Kaja Kallas, promettant de continuer à soutenir l'Ukraine déchirée par la guerre et de lutter contre la "propagande russe". 

L'INFO EN GRAND

On décrypte ce réseau de propagande russe débusqué par les autorités françaises.

L'INFO EN GRAND - "Portal Kombat", un réseau "structuré et coordonné" qui relaie la propagande russe en FranceSource : TF1 Info

UN MISSILE HYPERSONIQUE RUSSE TIRÉ POUR LA PREMIÈRE FOIS ?

L'armée russe aurait tiré son premier missile hypersonique, le Zircon, le 7 février dernier, lors d'une attaque sur Kiev. Des débris analysés confirmeraient qu'il s'agit bien du fameux engin vanté par Vladimir Poutine.

Ukraine : première sortie du missile hypersonique russeSource : TF1 Info

VOLODYMYR ZELENSKY "RECONNAISSANT" ENVERS LES SÉNATEURS AMÉRICAINS

Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, s'est déclaré mardi "reconnaissant" envers les sénateurs américains ayant voté mardi pour une enveloppe de dollars à l'Ukraine, une aide qui risque cependant être bloquée. "Pour nous, en Ukraine, la poursuite de l'aide américaine permet de sauver des vies humaines de la terreur russe" alors que "nous luttons pour la liberté, la démocratie", a-t-il écrit sur X (ex-Twitter). 

UNE AIDE VOTÉE AU SÉNAT AMÉRICAIN QUI RISQUE D'ÊTRE BLOQUÉE

Le Sénat américain a adopté mardi une enveloppe de 60 milliards de dollars pour l'Ukraine ainsi que des fonds destinés à Israël et Taïwan, un texte que le président de la Chambre des représentants a rejeté par avance. Suivant une directive de l'ancien président des États-Unis et candidat républicain, Donald Trump, leur favori pour être leur candidat à la présidentielle de novembre 2024, les républicains majoritaires à la chambre basse du Congrès ont promis de rejeter cette proposition telle qu'elle est rédigée.

CINQ MORTS DANS DES BOMBARDEMENTS RUSSES

Cinq civils ont été tués aujourd'hui dans de nouveaux bombardements russes dans l'est et le sud de l'Ukraine, ont annoncé les autorités régionales, faisant également état de coupures d'électricité à la suite de ces frappes. Dans la région de Kharkiv, deux hommes ont été tués et deux autres personnes blessées dans le village de Kourylivka, près de la ville de Koupiansk, un bombardement ayant touché une installation agricole dans la matinée, a indiqué sur Telegram le gouverneur Oleg Synegoubov.  Trois heures plus tard, la ville de Vovtchansk, située à environ 90 km au nord-est, près de la frontière russe, a essuyé des tirs d'artillerie qui ont tué une femme de 61 ans et blessé une autre, de 51 ans, sur un marché local.


Dans la région de Kherson (sud), elle aussi quotidiennement visée par des tirs russes, une femme de 83 ans a été mortellement blessée dans la cour de sa maison dans le village de Lvové, touchée par un bombardement nocturne, a indiqué le gouverneur régional Oleksandre Prokoudine, également sur Telegram. Un homme de 64 ans a par ailleurs été tué par des tirs d'artillerie dans la ville de Nikopol (sud-est), selon le gouverneur de la région de Dnipropetrovsk, Serguiï Lyssak, sur Telegram. 

LE KREMLIN "ESSAIE D'ÉTOUFFER LA LIBERTÉ"

Le ministre lituanien de la Culture, Simonas Kairys, visé par un avis de recherche lancé par la police russe et accusé par le Kremlin  d'"actions hostiles contre la mémoire historique",  à l'instar d'autres dirigeants baltes, a répliqué mardi que Moscou voulait continuer à "créer sa propre version" de l'histoire. "Le régime fait ce qu'il a toujours fait : il essaie d'étouffer la liberté (...) et de continuer à créer sa propre version qui est en contradiction avec les faits ou la logique", a-t-il dénoncé dans un communiqué à l'AFP.

LES DIRIGEANTS BALTES RECHERCHÉS ACCUSÉS "D'ACTIONS HOSTILES"

Le Kremlin a expliqué mardi l'émission d'avis de recherches contre des responsables baltes, dont la Première ministre estonienne Kaja Kallas, en les accusant d'hostilité à l'égard de la Russie.


"Ces gens sont responsables de décisions qui sont de facto une insulte à l'Histoire, ce sont des gens qui mènent des actions hostiles contre la mémoire historique, contre notre pays", a dit le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov. Les États baltes, qui craignent les ambitions militaires du Kremlin, considèrent que l'URSS les a occupés, tandis que Moscou se voit comme un libérateur et juge toute autre approche comme une "falsification de l'Histoire", considérée comme un crime en Russie.

UN PROFESSEUR CRITIQUE DE MOSCOU CONDAMNÉ

La justice russe a condamné mardi en appel à 5 ans de prison ferme un professeur et politologue critique du pouvoir, Boris Kagarlitsky, jugé pour "appels publics au terrorisme". Condamné initialement en décembre à une amende de 6160 euros, le professeur à la Haute école des sciences sociales et économiques de Moscou (HSE) a vu cette peine être remplacée par cinq ans de prison, lors d'un procès en appel dans un tribunal militaire dans la région de Moscou. Il a été arrêté dans la salle d'audience, selon les agences de presse.

UN AVIS DE RECHERCHE CONTRE LA PREMIÈRE MINISTRE ESTONIENNE

La Russie a lancé un avis de recherche contre la Première ministre estonienne Kaja Kallas, selon une notice visible mardi sur le site du ministère de l'Intérieur, nouvelle illustration des tensions avec les pays baltes depuis l'attaque du Kremlin en Ukraine. Elle est poursuivie en Russie dans "une affaire pénale", indique cette notice, qui ne précise pas de quel crime ou délit la dirigeante est accusée.


Le secrétaire d'État estonien, Taimar Peterkop, a également été visé par un avis de recherche, ainsi que le ministre de la Culture de Lituanie, Simonas Kairys. Une source sécuritaire russe, citée anonymement par l'agence de presse d'État TASS, a affirmé qu'ils étaient poursuivis pour "destruction et dégradation de monuments (d'hommage) aux soldats soviétiques" de la Seconde Guerre mondiale.

LE POINT SUR LA SITUATION

L'Otan ne peut être "une alliance à la carte". "Soyons sérieux ! Soyons sérieux ! L'Otan ne peut être une alliance à la carte", a lancé lundi le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell, avant une réunion ministérielle de l'UE à Bruxelles, réagissant aux propos de Donald Trump qui a évoqué la possibilité de ne plus défendre les pays de l'Alliance dont la contribution financière est insuffisante.


"À l'époque où nous vivons, une alliance militaire ne peut fonctionner au gré de l'humeur du président des États-Unis, ce n'est pas : 'oui, non, demain, non, ça dépend'. Allons ! L'Otan existe ou bien n'existe pas", s'est-il ouvertement agacé. "Durant cette campagne (électorale américaine), nous allons voir et entendre beaucoup de choses (...) Ne comptez pas sur moi pour commenter toutes les idées stupides qui s'exprimeront lors d'une campagne nationale aux États-Unis", a-t-il averti.


Starlink utilisé par l'armée russe ? Le Kremlin a formellement démenti les accusations de Kiev selon lesquelles les forces russes utilisent sur le front le service d'accès à internet par satellite Starlink, détenu par Elon Musk. "Il s'agit d'un système non certifié dans notre pays, qui ne peut donc pas être fourni officiellement ici et qui n'est pas fourni officiellement", a affirmé lundi à la presse le porte-parole de Vladimir Poutine, Dmitri Peskov. "Par conséquent, il ne peut être utilisé d'aucune manière", a-t-il assuré.


Elon Musk, propriétaire de Starlink, avait lui démenti dimanche toute livraison à Moscou de son système. "C'est totalement faux. À notre connaissance, aucun terminal Starlink n'a été vendu directement ou indirectement à la Russie", a-t-il déclaré sur X (ex-Twitter), réseau social qu'il détient.


Moscou en passe de prendre militairement le dessus ? En présentant le rapport annuel d'évaluation des risques par les services de sécurité norvégien, le chef du renseignement militaire, Nils Andreas Stensønes, a affirmé que Kiev aura besoin d'une aide militaire occidentale "substantielle" pour espérer renverser la situation, alors que Moscou semble supérieure. "Dans cette guerre, la Russie est actuellement dans une situation plus forte qu'il y a un an et est en train de prendre l'avantage", a dit l'officier devant la presse.


Pour étayer son propos, le dirigeant norvégien a fait valoir que la Russie "pourrait mobiliser environ trois fois plus de troupes que l'Ukraine", que "Moscou s'adapte mieux que prévu aux sanctions" et que son industrie est désormais capable de produire munitions, véhicules de combat, drones et des missiles permettant à ses forces de "maintenir leurs efforts de guerre toute l'année".


Paris révèle un réseau de propagande russe. La France a mis au jour un réseau "structuré et coordonné de propagande russe" ciblant des pays européens et les États-Unis, destiné à légitimer la guerre contre l'Ukraine et dont les contenus sont susceptibles de "porter atteinte aux intérêts fondamentaux de la nation", ont annoncé lundi des sources diplomatiques. Au moins 193 sites internet constituent ce réseau, selon Viginum, l'organisme français de lutte contre les ingérences numériques étrangères, qui publie un rapport.


Ils "ne produisent aucun contenu original mais relaient massivement des publications issues en majorité de comptes de réseaux sociaux d'acteurs russes ou pro-russes, des agences de presse russes et des sites officiels d'institutions ou d'acteurs locaux", expliquent les auteurs de ce document.

DONALD TRUMP ASSURE AVOIR RENDU L'OTAN "FORTE"

Donald Trump a balayé lundi les nombreuses critiques sur ses menaces concernant l'Otan, assurant avoir rendu l'Alliance atlantique "forte" sous son mandat. Le très probable candidat républicain à la présidentielle américaine de novembre n'est toutefois pas revenu sur ses propos les plus virulents, lorsqu'il a déclaré samedi qu'il "encouragerait" la Russie à s'en prendre aux pays de l'Otan si ceux-ci ne payaient pas leur part.


"J'ai rendu l'Otan forte et ça même les démocrates de la gauche radicale et les faux républicains l'admettent", a-t-il dit sur son réseau Truth Social. "Lorsque j'ai dit aux 20 pays qui ne payaient pas leur juste part qu'ils devaient payer, sans quoi ils ne bénéficieraient pas de la protection américaine, l'argent a coulé à flots. Mais maintenant que je ne suis plus là pour dire 'vous devez payer', voilà qu'ils recommencent."

POUR L'AIDE À KIEV, C'EST TOUJOURS NON

Le chef républicain de la Chambre des représentants, Mike Johnson, a assuré que la Chambre basse du Congrès américain n'examinerait pas en l'état le texte négocié par les sénateurs prévoyant de nouveaux fonds à destination de l'Ukraine. "Le projet de loi sur l'aide aux pays étrangers du Sénat reste muet sur le problème le plus urgent auquel notre pays est confronté", a-t-il fustigé dans un communiqué, faisant référence à la crise migratoire à la frontière entre les États-Unis et le Mexique. 


Cette enveloppe d'un montant de 95 milliards de dollars, dont la part du lion reviendrait à Kiev, est débattue depuis des mois au Congrès et fait l'objet d'un bras de fer entre les républicains au Congrès et l'administration démocrate du président Joe Biden. Les républicains demandent en échange de l'adoption d'une aide à Kiev un renforcement important de la politique migratoire. Et "en l'absence de toute modification" de la part du Sénat sur le sujet, "la Chambre des représentants continuera de travailler selon sa propre volonté sur ces questions importantes", a déclaré lundi le chef de la Chambre des représentants. 

BIENVENUE

Bonjour à tous et à tous. Bienvenue sur TF1info pour suivre les dernières actualités autour de la guerre en Ukraine, débutée le 24 février 2022 après l'invasion russe ordonnée par Vladimir Poutine.

Le chancelier Olaf Scholz a appelé lundi les Européens à se tourner vers une production de masse de matériel militaire, en privilégiant commandes groupées et de long terme, mettant en garde contre la menace durable représentée par la Russie.

Le dirigeant allemand a donné le symbolique premier coup de pioche d'une nouvelle usine du fabricant d'armes Rheinmetall sur le plus important complexe industriel de défense du pays, à Untelüss, dans le nord de l'Allemagne. La nouvelle unité doit produire à partir de 2025 des munitions d'artillerie de 155 millimètres, en visant progressivement une capacité de 200.000 obus par an. Il s'agit, selon le chancelier, d'un "signal" à l'adresse des Européens appelés à muscler la base industrielle de défense du continent.

"Nous devons abandonner l'industrie manufacturière pour nous tourner vers la production d'armements à grande échelle", a-t-il déclaré sur le site de Rheinmetall. Il s'agit d'une "nécessité urgente. Car aussi dure que soit cette réalité, nous ne vivons pas en temps de paix", a souligné le chancelier. La guerre de la Russie en Ukraine et les "ambitions impériales" formulées par Vladimir Poutine représentent "une menace majeure"

Malgré les milliards d'euros d'armes livrées à l'Ukraine par les pays de l'UE depuis le début de l'invasion russe, ceux-ci sont encore loin d'avoir atteint une capacité suffisante pour soutenir durablement le pays et reconstituer leurs propres stocks. Pour remédier à cela, il faut une coopération industrielle "plus étroite" entre les Vingt-Sept, a estimé lundi le chancelier.


La rédaction de TF1info

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