Attaque au couteau à Paris : la garde à vue de l'assaillant a repris

par V.M avec le service police-justice TF1/LCI
Publié le 3 février 2024 à 8h41, mis à jour le 4 février 2024 à 17h07

Source : JT 13h WE

Un individu a attaqué plusieurs personnes à l'arme blanche samedi à 8 heures à la gare de Lyon, à Paris.
Trois personnes ont été blessées, dont une grièvement, dont le pronostic vital restait engagé ce dimanche.
La garde à vue de l'homme, interpellé avec un couteau et un marteau, a repris.

Ce live est à présent terminé. 

REPRISE DE LA GARDE À VUE

Le suspect, Kassogue S. N., est sorti de l'infirmerie psychiatrique de la préfecture de police et la garde à vue va reprendre, indique ce dimanche le parquet de Paris. 


Par ailleurs, la victime grièvement blessée reste hospitalisée et son pronostic vital est toujours engagé. 

LA GARDE A VUE LEVEE

Le parquet de Paris a annoncé ce samedi soir la levée de garde à vue du suspect suite à l'examen de comportement. Son état psychiatrique est en effet incompatible avec la mesure de contrainte. "Il est donc pour le moment pris en charge par l'infirmerie psychiatrique de la préfecture de police", a fait savoir le parquet. 

DEUX BLESSÉS TOUJOURS HOSPITALISÉS

L'un des blessés légers a pu sortir de l'hôpital, souffrant d'une blessure à la main. Les deux autres victimes, dont celle ayant le pronostic vital engagé, sont toujours hospitalisées. 

EXAMEN DE COMPORTEMENT

Le suspect, Kassogue S. N., fait actuellement l'objet d'un "examen de comportement", indique le parquet de Paris. Cet examen consiste à évaluer la compatibilité psychiatrique du mis en cause avec la poursuite de la garde à vue. 

CE QUE L'ON SAIT

Le parquet de Paris a publié à 16h05 un nouveau communiqué. Voici ce que l'on sait des événements à ce stade : 


- Vers 7h30, dans le hall 3 de la gare de Lyon, le suspect tente de porter un coup à une femme. Celle-ci a le temps de prendre la fuite. Avant cette première attaque, il aurait tenté de mettre le feu à son sac à dos, selon le parquet, qui précise que ces éléments restent à confirmer. 


-  Après la première agression, trois passants s'interposent. Ils sont blessés par l'assaillant, muni de son couteau ainsi que d'un marteau. L'un des intervenants, grièvement blessé à l'abdomen, sera ensuite hospitalisé avec un pronostic vital engagé. 


- L'agresseur est alors malgré tout plaqué au sol. La Sûreté ferroviaire (SUGE) intervient pour l'interpeller, avec le renfort de la Brigade des réseaux ferroviaires. Toute la scène a été filmée par les caméras de vidéosurveillance de la gare. 


- Le suspect est placé en garde à vue à la Sûreté régionale des transports (SRT), dans le 18e arrondissement de Paris. Puis, dans un deuxième temps, il est transféré dans les locaux du 2e district de la police judiciaire, en charge de l'enquête ouverte par le parquet de Paris. D'abord mutique, il communique désormais avec les enquêteurs, selon les informations recueillies par TF1/LCI.


- Le mis en cause de 32 ans, d'origine malienne, est en situation régulière et détient un titre de séjour et un permis de conduire italiens. 


- Le parquet national antiterroriste ne s'est pas saisi de l'enquête. Le suspect serait sans-abri, selon une source policière, et aurait lui-même évoqué une pathologie psychiatrique, ayant sur lui des médicaments spécifiques. 


- Les enquêteurs ont découvert, sur un réseau social, une vidéo où le suspect "rend grâce à Dieu", sans mentionner toutefois une quelconque allégeance à un groupe terroriste ou une apologie du terrorisme. Il y tiendrait cependant des propos de type conspirationnistes, avec une vive rancœur contre la colonisation, selon nos informations. 


- Les auditions se poursuivent et "un examen de son état mental sera réalisé", indique le parquet. "À ce stade, les motivations du mis en cause ne sont pas connues."

INFO TF1/LCI

Selon nos informations, l'agresseur, d'abord silencieux, a fini par communiquer avec les enquêteurs. 


Les policiers ont par ailleurs découvert une vidéo, postée sur un réseau social, dans laquelle ce dernier "rend grâce à Dieu". Dans ce court passage, à ce stade, aucun lien n'est fait avec une allégeance éventuelle à un groupe islamiste ou une quelconque apologie du terrorisme. Toutefois, il tiendrait des propos de type conspirationniste avec de vives rancœurs contre la colonisation. 


À ce stade, le mobile terroriste n'est toujours pas privilégié. La piste reste celle d'une personne souffrant de troubles psychiatriques.

Gare de Lyon : trois blessés dans une attaque au couteauSource : JT 13h WE

UN TÉMOIN À LCI : "IL MARCHAIT CALMEMENT"

Une voyageuse qui était sur place lors de l'attaque raconte à LCI ce qu'elle a vu. "Un homme est arrivé avec un couteau à la main", dit-elle. "Il marchait calmement. Et tout à coup, il a frappé une personne, puis une deuxième. Il a couru après la troisième personne. Les militaires nous ont poussés. Et la police est intervenue."

Attaque à la gare de Lyon : le témoignage d'une voyageuseSource : TF1 Info

LES CIRCONSTANCES DE L'ATTAQUE

Voici les précisions apportées à TF1/LCI sur les circonstances de l'attaque : 


- Vers 7h30, dans le hall 3 de la gare de Lyon, le suspect tente de porter un coup à une femme. Celle-ci a le temps de prendre la fuite. 


- Un homme intervient pour s'interposer. L'assaillant sort un couteau de sa poche et frappe la victime à l'abdomen, puis à la tête à l'aide d'un marteau. Une photo des armes a été postée sur X par la Sûreté RATP (GPSR).  


- L'agresseur est alors plaqué au sol. Trois personnes interviennent pour le maîtriser. 


- La Sûreté ferroviaire (SUGE) intervient dans la foulée pour l'interpeller, avec le renfort de la Brigade des réseaux ferroviaires. 


- Le suspect est placé en garde à vue à la Sûreté régionale des transports (SRT), dans le 18e arrondissement de Paris. Puis, dans un deuxième temps, il est transféré dans les locaux du 2e district de la police judiciaire, en charge de l'enquête ouverte par le parquet de Paris. 


- Toute la scène a été filmée par les caméras de vidéosurveillance de la gare. 

Attaque à la gare de Lyon : Laurent Nunez s'exprimeSource : TF1 Info

LAURENT NUNEZ : "PAS D'ÉLÉMENT" LAISSANT PENSER À UN ACTE TERRORISTE

Le préfet de police Laurent Nuñez a fait un point de situation depuis la gare de Lyon. Voici ce qu'il faut retenir : 


- Parmi les trois blessés, le blessé grave est actuellement au bloc opératoire. Son état est "stable", mais "son pronostic vital reste engagé à l'heure actuelle". 

- L'individu a été interpellé "en possession d'un certain nombre de documents qui laissent à penser qu'il était arrivé d'Italie". Il est en situation régulière "depuis 2016", et son titre de séjour italien, "valable, avait été émis en 2019". 

- L'homme a déclaré "spontanément" souffrir de troubles psychiatriques. Des médicaments servant à traiter de tels troubles ont été retrouvés sur lui. 

- "Au moment où l'on se parle, il n'y a pas d'élément laissant penser qu'il s'agit d'un acte terroriste", selon le préfet de police. "Il faut cependant rester prudent", insiste-t-il, laissant à l'enquête le soin d'écarter ou non cette piste. 

PRÉCISIONS SUR LE PROFIL DE L'ASSAILLANT

Selon les informations recueillies par le service police-justice de source policière, l'assaillant aurait "le profil d'une personne sans domicile fixe". Il a été interpellé avec, en sa possession, des médicaments destinés au traitement d'une pathologie psychiatrique. 


Age de 32 ans, ce ressortissant malien a été interpellé en possession d'un titre de séjour italien et d'un passeport, également italien. Selon une source policière, il est en situation régulière sur le territoire français. Aucun signe de radicalisation religieuse n'a été relevé à ce stade.

LE PARQUET DE PARIS FAIT LE POINT

Voici ce qu'il faut retenir de la première communication du parquet de Paris sur l'enquête : 


- Trois passants ont été victimes "de coups avec arme par le mis en cause". Ces coups "auraient été portés avec un marteau et un couteau", armes qui sont en cours d'analyse. Des examens médico-judiciaires sont également en cours.


- L'assaillant a été interpellé "par un agent de la sécurité" et placé en garde à vue. 


- "Les éléments de personnalité du mis en cause, les circonstances et motivations de l'acte doivent encore être confirmés", précise le parquet.


-  Une enquête est ouverte pour "tentative d'assassinat". 

LE PARQUET ANTITERRORISTE NE SE SAISIT PAS À CE STADE

Placé en garde à vue, l'assaillant reste muet à ce stade. De sources concordantes à TF1/LCI, le parquet national antiterroriste "observe" la situation mais ne s'est pas saisi de l'enquête. Celle-ci a été confiée au 2e district de la police judiciaire parisienne. 

GÉRALD DARMANIN : UN "ACTE INSUPPORTABLE"

Sur Twitter, le ministre de l'Intérieur remercie "ceux qui ont maîtrisé l'auteur de cet acte insupportable", confirmant le bilan donné par la préfecture de police. 

Urgent

ENQUÊTE OUVERTE

Une enquête est ouverte après l'attaque à l'arme blanche survenue ce matin, annonce le parquet de Paris à TF1/LCI. 

LE TRAFIC IMPACTÉ

Si une partie de la gare de Lyon (halls 1 et 2) reste ouverte aux passagers, les faits survenus ce matin dans le hall 3, situé en souterrain, ont un impact sur le trafic. La SNCF signale un trafic "ralenti" sur la ligne R, qui relie Paris à Montargis et Montereau. 


Le hall 3 permet d'accéder aux trains de banlieue, comme la ligne R et les RER A et D. 

CONDITIONS DE L'ARRESTATION

Selon nos informations, l'individu a été interpellé par des agents de la Sûreté ferroviaire de la SNCF (SUGE), aidés ensuite par ceux de la Brigade des réseaux ferrés de la préfecture de police. 


L'homme est resté muet lors de son arrestation et n'a pas formulé de revendication. 

PROFIL DE L'ASSAILLANT

Selon les premiers éléments donnés par la source policière à TF1/LCI, l'assaillant serait un ressortissant malien né en 1992, muni d'un titre de séjour italien, ainsi que d'un permis de conduire italien. Il transportait sur lui un couteau et un marteau. 

BILAN DES VICTIMES

Sur les trois blessés, dont un sérieusement, sans pronostic vital engagé, le premier présente une plaie à la mâchoire et au poignet. Le second, agent de sécurité, a tenté de désarmer l'assaillant. Quant au troisième, il souffre de blessures à l'abdomen, selon une source policière à TF1/LCI.

ATTAQUE À PARIS

Bienvenue dans ce direct. Un individu a été interpellé après avoir attaqué plusieurs personnes à l'arme blanche samedi matin, à 8 heures, à la gare de Lyon, à Paris. Le bilan fait état de trois blessés, dont un sérieusement, sans pronostic vital engagé. Suivez ici les dernières informations. 

Un individu a attaqué plusieurs personnes à l'arme blanche ce samedi matin, à 8 heures, à la gare de Lyon, à Paris, a annoncé la préfecture de police au service police-justice de TF1/LCI. 

L'homme a rapidement été interpellé, selon la même source. À ce stade, le bilan fait état de trois victimes, une sérieusement, sans pronostic vital engagé, et deux blessés légers. Selon une source policière, le premier blessé souffre d'une plaie à la mâchoire et au poignet. Le second, agent de sécurité, a tenté de désarmer l'assaillant. Quant à la troisième victime, elle présente des blessures à l'abdomen.

Paris : le point sur l'agression au couteau en gare de LyonSource : TF1 Info

L'individu était armé d'un couteau et d'un marteau

Les motivations de l'auteur des agressions ne sont pas encore connues à ce stade. Selon la source policière à TF1/LCI, l'individu interpellé serait un ressortissant malien possédant un titre de séjour italien. Il avait sur lui un couteau et un marteau. "Cet individu manifestement souffre de troubles psychiatriques", a précisé le préfet et "des médicaments" ont été retrouvés sur lui. L'information s'est confirmée dans la soirée: après une journée en garde à vue et les premières questions posées par les enquêteurs, la garde à vue de ce Malien a été "levée suite à l'examen de comportement", selon le parquet. Cet examen a révélé un "état psychiatrique incompatible avec la mesure de contrainte. Il est donc pour le moment pris en charge par l'infirmerie psychiatrique de la préfecture de police", a-t-il précisé.

Les faits ont eu un impact sur le trafic des trains de grande ligne, mais aussi sur le réseau régional, provoquant des retards. Le hall 3, où l'attaque a eu lieu, a été fermé au public. Les deux autres halls restent ouverts aux passagers. 


V.M avec le service police-justice TF1/LCI

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