Dans l'Indre, le Teknival rassemble désormais 23.000 personnes.Mises au pied du mur, les autorités sont bien obligées d'encadrer l'évènement.Parmi les problèmes qui se posent, celui de la gestion sanitaire est crucial.
C'est déjà le troisième jour de ce festival de techno, que les autorités n'avaient pas autorisé, dans un immense champ d'un village de l'Indre. Plus de monde, de fatigue et donc, plus de vigilance pour Yannick, bénévole de la Protection civile sur place, qui nous explique son rôle dans le reportage de TF1 en tête de cet article.
Comme lui, environ 55 bénévoles sont mobilisés jour et nuit pour assister les 23.000 participants rassemblés sur le site. Sept blessés ont été évacués dans la nuit de vendredi. "Il y a toujours ce risque avec l'alcool et les stupéfiants. On a trouvé des solutions. On a posté des véhicules et on laisse trois secouristes dans chaque véhicule", confie Anthéa Obama, cheffe d'équipe du dispositif de la Sécurité civile.
Les festivaliers ont fait des barbecues, et plusieurs d'entre eux ont déjà été brûlés. Des cas d'hypothermie sont apparus, car il ne fait que huit degrés la nuit dans la région. Deux personnes ont également subi des morsures de vipères. Par ailleurs, de plus en plus de chiens de festivaliers sont en liberté. Un agriculteur a dû intervenir face à un chien errant. "Il y a un jeune de 20 ans qui s'est fait mordre les deux mains", raconte Cédric, un habitant du village voisin de Chezelles. Le chien est reparti avec les pompiers, direction la SPA de Châteauroux. Des renforts médicaux sont arrivés ce samedi matin pour soulager les équipes déjà épuisées.