Deux individus ont été interpellés, jeudi, dans le cadre d'une enquête sur un possible viol en réunion commis dans la nuit de mercredi à jeudi à Paris.Les faits auraient été commis sur une touriste d'origine mexicaine au Champ-de-Mars.Les gardes à vue des deux suspects ont été levées, a appris l'AFP samedi auprès du parquet de Paris.
Deux hommes, soupçonnés de viol en réunion commis sur le Champ-de-Mars à Paris, ont été placés en garde à vue, indiquait vendredi 28 juillet le parquet de Paris, confirmant une information du Parisien. Le ministère public a confirmé que "deux individus ont été interpellés" jeudi "dans le cadre d’une enquête de flagrance diligentée du chef de viol en réunion", pour des faits "commis au préjudice d’une femme, touriste, d'origine mexicaine". L'agression se serait produite au pied de la tour Eiffel, dans la nuit de mercredi à jeudi. "Les deux mesures de garde à vue ont été prolongées" ce vendredi, indique le parquet, sachant que dans ce cas de figure, une garde à vue peut durer 48 heures au maximum.
Ce samedi, l'AFP a appris auprès du parquet de Paris que les gardes à vue des deux hommes ont été levées. "En l'état de l'enquête, les deux gardes à vue ont été levées. Toutes investigations utiles à la manifestation de la vérité se poursuivent", a précisé le ministère public.
"Les investigations se poursuivent"
La victime, âgée de 27 ans, aurait été agressée par un groupe de cinq hommes, selon Le Parisien. Trois seraient donc encore recherchés, une information que le parquet n'a pas confirmée. Une enquête a été ouverte et confiée au 3e district de police judiciaire parisienne. "Les investigations se poursuivent", avait précisé vendredi le parquet de Paris.
Des faits d'agressions sexuelles dans cette zone très prisée des touristes sont régulièrement rapportés. Une jeune fille avait été victime d'un viol collectif en 2016 au même endroit. En avril dernier, une touriste allemande y a quant à elle échappé à une tentative de viol. Sur Twitter, rebaptisé X, la cheffe de l'opposition LR et maire du 7e arrondissement, Rachida Dati, a d'ailleurs interpellé la mire de Paris. "Combien d'agressions sexuelles et de viols attend Anne Hidalgo avant d'accepter de fermer le Champ de Mars la nuit pour que les Parisiens et les touristes soient en sécurité ?", a-t-elle commenté.