Grièvement blessé en marge des violences urbaines à Marseille, Hedi avait regretté de ne pas avoir eu de soutien de l'État.C'est désormais chose faite : le porte-parole du gouvernement l'a finalement appelé ce mercredi 2 août.Un échange au cours duquel Olivier Véran lui a exprimé "sa sollicitude" et "sa bienveillance", selon l'avocat du jeune homme de 22 ans.
Un premier échange. Près d'un mois après avoir grièvement blessé en marge des violences urbaines qui ont secoué la France, et notamment, au début du mois de juillet, Hedi, 22 ans, a reçu mardi un coup de téléphone du porte-parole du gouvernement, Olivier Véran. Une information confirmée le lendemain par l'entourage du ministre délégué : "Il l'a appelé hier soir pour prendre des nouvelles, tout en gardant le souci de l'indépendance de l'enquête et de la justice."
Faire part de "sa sollicitude"
Le jeune homme, qui a dû subir une amputation partielle de son crâne après un tir de LBD et des coups reçus alors qu'il était déjà blessé, avait regretté de ne pas avoir eu de soutien de l'État. Son avocat, Me Jacques Preziosi, a expliqué auprès de franceinfo qu'Olivier Véran lui avait "fait part enfin de sa sollicitude, de sa bienveillance, du fait qu'il dit lui souhaiter un prompt rétablissement".
Réclamant la levée de son placement en détention provisoire, l'un des quatre policiers mis en cause dans cette affaire a reconnu jeudi avoir procédé à un tir de LBD le soir où Hedi a été blessé. Son avocat, Me Pierre Gassend, a toutefois rappelé que "rien ne prouve" à ce stade que ce soit ce tir qui ait blessé le jeune homme.