Interpellation musclée au Salon de l'Agriculture : Marc Fesneau appelle à "se méfier d'une vidéo sortie du contexte"

par M.L
Publié le 26 février 2023 à 14h04, mis à jour le 26 février 2023 à 16h33

Source : Sujet TF1 Info

Un policier du service de sécurité d'Emmanuel Macron, en visite au Salon de l'Agriculture samedi 25 février, a été filmé en train d'interpeller violemment un individu.
"Toute forme violence" doit être "écartée", a estimé le ministre de l'Agriculture Marc Fesneau, invité du Grand Jury RTL- Le Figaro- LCI.
Mais il est "très compliqué de déterminer le degré de risque" lors de ce type d'évènement, a-t-il argué.

Venu inaugurer le Salon de l'agriculture à Paris, Emmanuel Macron était escorté, samedi 25 février, par un service d'ordre, mis en cause après l'interpellation musclée d'un homme, filmée et diffusée en ligne. Invité du Grand Jury RTL- Le Figaro- LCI, le ministre de l'Agriculture Marc Fesneau a dit avoir visionné ces images, et affirmé ne pas être en position de les juger, et donc de "ne pas avoir d'avis positif ou négatif" sur celles-ci. Il a appelé à "se méfier d'une vidéo sortie du contexte", se rangeant derrière la prudence du chef de l'État, tout en estimant que la séquence sera "regardée avec attention"

Sur une vidéo qui a fait le tour des réseaux sociaux, un policier du Groupe de sécurité de la présidence de la République (GSPR), très proche d'Emmanuel Macron, tire les cheveux d'un individu et lui fait une prise de strangulation. L'homme cherchait à interpeller le chef de l'État, en criant "le plan de rénovation thermique, Monsieur le président !". "Le président a dit lui-même que toute forme violence devait être écartée", mais "il faut rendre hommage à des gens" qui travaillent "dans des conditions où il y a beaucoup de foule, beaucoup de gens sont venus pacifiquement vers le président de la République", a jugé Marc Fesneau.

"Un service d'ordre dans ces conditions-là, c'est très compliqué de déterminer le degré de risque", a insisté le ministre. "J'imagine que ce sera regardé avec attention, si on peut s'éviter ce genre d'épisode, évidemment... J'étais toute la journée avec le président de la République, le service d'ordre était sous pression avec la foule qui voulait lui parler ou l'interpeller sur tel ou tel sujet. Ça peut arriver, ça peut être regrettable si c'est le cas", a-t-il ajouté. 

Interrogé par LCI sur l'incident, Emmanuel Macron avait, quant à lui, assuré qu'il n'avait "pas vu ce jeune homme" et a affirmé "réprouver toute forme de violence". Disant se "méfier" des images de la vidéo, il a ajouté "ne pas être chef de la police". Un peu plus tôt dans la journée, il avait été invectivé par un activiste écologiste, lui reprochant de ne pas suffisamment agir pour le climat.


M.L

Tout
TF1 Info