Législatives : Jean-Michel Blanquer agressé à Montargis, enquête ouverte pour "violences aggravées"

C.G
Publié le 4 juin 2022 à 15h20, mis à jour le 4 juin 2022 à 18h19

Source : TF1 Info

Jean-Michel Blanquer a été agressé par deux enseignants du secondaire alors qu'il faisait campagne pour les législatives à Montargis (Loiret), samedi 4 juin.
L'ancien ministre de l'Éducation nationale a porté plainte.
Les deux individus ont été placés en garde à vue et une enquête pour "violences aggravées" a été ouverte.

Après l’œuf lancé sur Marine Le Pen lors d’un déplacement de campagne à Saint-Amand-les-Eaux (Nord) vendredi 3 juin, c’est au tour de Jean-Michel Blanquer, candidat de la 4e circonscription du Loiret pour les prochaines élections législatives, d’être la cible d’opposants. En tractage à Montargis, l'ancien ministre de l'Éducation nationale a été pris à partie par deux individus avant de se faire asperger de crème chantilly.

Enquête ouverte pour "violences volontaires aggravées"

Peu de temps après les faits, l'ancien ministre de Jean Castex a porté plainte et a vivement dénoncé son agression sur Twitter : "Une campagne électorale est un moment de bonheur démocratique par l’échange. Ça se passe bien ici à Montargis à la rencontre des citoyens. Je viens d’être agressé par deux individus qui veulent casser cela. Ne l’acceptons pas. Vive le calme, vive le respect, vive la démocratie".

Loïc Abrial, le procureur de la République de Montargis a indiqué dans un communiqué qu'une enquête de flagrance avait été ouverte pour "violences volontaires aggravées".  

"L'ancien ministre de l'Éducation nationale a été aspergé de crème chantilly et insulté par deux hommes, âgés de 51 et 57 ans. La victime n'a pas été blessée. Les intéressés, domiciliés dans l'agglomération montargoise, exercent la profession d'enseignants dans le secondaire", a ajouté le procureur. 

Les deux enseignants, inconnus de la justice, ont été "interpellés sur les lieux des faits. Ils ont été aussitôt placés en garde à vue pour violences volontaires en réunion. Ils sont actuellement entendus par les enquêteurs du commissariat de police de Montargis", a précisé Loïc Abrial.

La violence physique ou symbolique n'a pas sa place dans notre démocratie.
Elisabeth Borne

Cette agression a vivement fait réagir la classe politique. Elisabeth Borne, la Première ministre, a tenu à afficher son soutien à l'ancien ministre de l'Éducation nationale. Dans un tweet, elle a rappelé que "la violence physique ou symbolique n'a pas sa place dans notre démocratie".

De son côté, le nouveau ministre de l'Éducation nationale Pap Ndiaye a également apporté son soutien à son prédécesseur. "La vie démocratique ne peut exister que dans un débat d’idées respectueux des hommes et des femmes qui s’engagent", a-t-il écrit sur son compte Twitter. "La violence n'a pas sa place dans le débat démocratique", a aussi renchéri le délégué général de LaREM Stanislas Guerini.


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