"Je ne peux pas faire comme si ça n'existait pas" : dans 7 à 8, Édouard Philippe se confie sur sa nouvelle apparence physique

par La rédaction de TF1info | Propos recueillis par Audrey Crespo-Mara
Publié le 10 septembre 2023 à 19h51, mis à jour le 10 septembre 2023 à 20h52
EXCLUSIF – Depuis son départ de Matignon en juillet 2020, Édouard Philippe ne porte plus la barbe, qui était l’une de ses signatures physiques. Il ne fait pas mystère de son objectif de candidature à la présidentielle de 2027.
EXCLUSIF – Depuis son départ de Matignon en juillet 2020, Édouard Philippe ne porte plus la barbe, qui était l’une de ses signatures physiques. Il ne fait pas mystère de son objectif de candidature à la présidentielle de 2027.

À l'occasion de la sortie de son livre, Edouard Philippe a répondu aux questions d'Audrey Crespo-Mara pour Sept à Huit.
L'ancien Premier ministre s'est notamment confié sur les deux maladies auto-immunes qui ont profondément modifié son apparence physique.

"Je comprends très bien qu'on me pose la question, mais ce n'est pas comme si j'adorais en parler". L'ancien Premier ministre sait qu'il va falloir évacuer cette question auprès des Français, dans la perspective de l'objectif électoral qui semble désormais être le sien. S'il répond point par point aux questions d'Audrey Crespo-Mara, au cours de l'entretien pour 7 à 8 que vous pouvez retrouver ci-dessus, Edouard Philippe doit transiger avec sa pudeur pour évoquer ce sujet particulièrement personnel.

Son apparence physique a en effet profondément changé, entre la fin de son mandat à Matignon, et la campagne de promotion de son livre "Des lieux qui disent", qui paraît le 13 septembre chez Jean-Claude Lattès. Il a consacré une partie de son livre au lieu symbolique qu'est l'hôpital, qu'il a dû côtoyer à plusieurs reprises.

Vitiligo et alopécie

Le maire du Havre a subi deux maladies auto-immunes distinctes, en à peine quatre ans. D'abord un vitiligo, une maladie de peau qui s'est manifestée par le blanchissement soudain de sa barbe et de sa chevelure. Puis une alopécie, qui a provoqué la chute de sa barbe, une partie de ses cheveux, et surtout ses sourcils. "Quand vous êtes un garçon et que vous avez 52 ans, que vous perdiez vos cheveux, tout le monde s'en fout", estime-t-il, relevant en revanche que "c'est les sourcils qui sont surprenants".

"Je ne peux pas faire comme si ça n'existait pas"

L'ancien Premier ministre a constaté que ces changements soudains dans son apparence généraient des questions quant à son état de santé. "Je ne peux pas faire comme si ça n'existait pas, (...) parce qu'il y a plein de gens, quand ils me voient, qui se demandent si ce ne serait pas une maladie très grave". Edouard Philippe martèle que "ça n'a aucune espèce de gravité, ce n'est pas douloureux, c'est comme ça".

"Je me suis longtemps demandé à quoi servaient les sourcils"

"Maintenant, c'est fini", sourit le président du parti Horizons à propos de sa dépigmentation, effet du vitiligo, "normalement ça ne bougera plus". Vint ensuite l'alopécie, qui le vit perdre progressivement ses sourcils, ses cheveux et sa barbe. "Je me suis longtemps demandé à quoi servaient les sourcils" explique-t-il, "manifestement ça sert à se faire remarquer quand c'est tombé"

"Si les Français se disent qu'il faut impérativement que les candidats aux élections aient de longs cheveux, je n'ai aucune chance", s'amuse l'ancien Premier ministre. Candidat pressenti à la prochaine présidentielle, Edouard Philippe assume l'ambition de la conquête du pouvoir, sans pour autant se déclarer ouvertement. "Avant l'heure, ce n'est pas l'heure", glisse-t-il. 

Il sait cependant que les Français devront s'habituer à sa nouvelle apparence, et invite ceux qui doutent de sa bonne santé à "venir faire de la boxe avec [lui]".


La rédaction de TF1info | Propos recueillis par Audrey Crespo-Mara

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