Transmission, personnes à risque... que sait-on sur la variole du singe ?

TF1 | Reportage Laura Adda, Jade Duong, Delphine Riquois
Publié le 1 août 2022 à 12h18, mis à jour le 1 août 2022 à 14h22

Source : JT 13h WE

La variole du singe est apparue dans les années 50 en Afrique, mais elle est de plus en plus détectée ces derniers jours en Europe.
À la différence de la Covid, c'est une maladie que l'on connaît déjà.
Symptômes, transmission, vaccination, personnes à risque... qu'en sait-on précisément ?

L'alerte est lancée. Pour l'Organisation mondiale de la santé (OMS), il y a urgence face à la variole du singe. Les pays doivent déclencher une série d'actions pour endiguer l'épidémie, notamment en Europe qui recense 80% des cas hors continent africain. Qui est touché ? En tête de liste, l'Espagne qui a annoncé samedi un deuxième décès dû au virus. Vient ensuite la France qui compte près de 2 000 cas, en majorité en Ile-de-France, suivie de l'Occitanie et de l'Auvergne-Rhône-Alpes.

Selon Santé publique France, presque tous les cas recensés sont des hommes de 30 à 45 ans. Ils présentent les mêmes symptômes : de fortes fièvres et des lésions sur le corps. Comment se transmet le virus ? La plupart des cas l'ont attrapé après des rapports sexuels. Néanmoins, il ne s'agit pas de la seule mode de transmission. "Pour être contaminé, il faut être à moins de deux mètres sans contact, pendant au moins trois heures. En cas de contact direct, par la salive, les sécrétions génitales et la peau, c'est immédiat", prévient Imad Kansau, infectiologue à l'hôpital Antoine-Béclère à Clamart (Hauts-de-Seine).

Trois semaines d'isolement

Faut-il se faire vacciner ? À l'heure actuelle, une seule population est visée par la campagne de vaccination : des hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes ou fréquentant des lieux de prostitution. Plus d'une centaine de centres sont ouverts, mais selon les infectiologues, il faut accélérer la cadence. "La particularité par rapport au Covid, c'est que cette maladie, on la connaît depuis les années 50. On a les tests, on a les outils, on est rodés après deux ans de Covid, et donc il faut frapper très fort tout de suite", préconise Benjamin David, infectiologue à l'hôpital Raymond Poincaré (Haut-de-Seine) qui rappelle, en outre, que les personnes les plus à risques sont "demandeuses" de la vaccination. 

Sachez qu'en cas de contamination ou de doute, il faut consulter un médecin le plus rapidement. La période d'isolement est de trois semaines.


TF1 | Reportage Laura Adda, Jade Duong, Delphine Riquois

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