Pour lutter contre la criminalité, Éric Dupond-Moretti veut cibler les trafiquants de drogue.Il entend notamment créer un statut de repentis sur le modèle italien.L’idée est d’inciter certains criminels à livrer des informations à la justice contre une réduction de peine.
350. C'est le nombre de condamnations prononcées en 1986 à Palerme dans le cadre du premier maxi-procès contre la mafia italienne. Ce dernier a été permis grâce à Tommaso Buscetta, un parrain sicilien qui à l'époque a dévoilé presque tout ce qu'il savait sur son organisation. Il reste à ce jour le plus connu des repentis italiens et son histoire donne des idées à Éric Dupond-Moretti, ministre de la Justice, qui aimerait copier ce système en France. De l’autre côté des Alpes, il est en effet devenu incontournable dans la lutte contre le crime organisé.
En France, le ministre de la Justice pense que ce modèle permettra d’obtenir des résultats inédits dans la lutte contre le trafic de drogue.
Le ministre entend notamment proposer aux repentis une réduction de peine et un nouvel état civil, concrètement, une nouvelle identité secrète pour lui et sa famille. En échange, ce dernier devra fournir des informations déterminantes dans le démantèlement de réseaux criminels.