Les syndicats se mobilisent une nouvelle fois le mardi 6 juin contre la réforme des retraites.L'aviation civile prévoit de supprimer un vol sur trois à Paris-Orly.D'autres aéroports du pays vont être touchés.
Les perturbations pour la journée du 6 juin se précisent. À cette date, les syndicats prévoient de se mobiliser une nouvelle fois dans la rue pour protester contre la réforme des retraites. Dans les transports, les conséquences de la grève commencent à se faire sentir.
Ce jeudi, la Direction générale de l'aviation civile (DGAC) a demandé aux compagnies aériennes d'annuler un tiers de leurs vols à Paris-Orly pour mardi en raison de la participation de contrôleurs aériens à cette grève.
#Perturbations | Mouvement social national interprofessionnel du 6 juin 2023. pic.twitter.com/eEdql7NkwY — Direction générale de l'aviation civile 🇫🇷🇪🇺 (@DGAC) June 1, 2023
L'aéroport du sud de Paris ne sera pas le seul touché par ces perturbations. D'après la DGAC, ces suppressions préventives ont également été requises pour un vol sur cinq en provenance ou à destination des aéroports de Lyon, Marseille, Nice, Toulouse, Bordeaux et Nantes. "Des perturbations et des retards" supplémentaires sont également probables, précise-t-elle. En revanche, le premier aéroport français, Paris-Charles-de-Gaulle, n'est pas concerné.
Ces annulations préventives sont censées mettre en adéquation le trafic et les effectifs d'aiguilleurs du ciel disponibles, afin d'éviter des suppressions de vols sans que les passagers n'aient pu être prévenus. Ces arrêts de travail toucheront aussi certains centres en route de la navigation aérienne, qui guident les avions survolant le territoire national.
L'organisme de surveillance du trafic aérien européen, Eurocontrol, a évalué à dix millions le nombre de passagers déjà touchés par la grève entre mars et début avril.