VIDÉO - Impôt sur le revenu : attention aux escrocs qui vous promettent de payer moins

par M.D. | Reportage TF1 Justine Corbillon, Xavier Boucher
Publié le 11 avril 2023 à 10h27, mis à jour le 13 avril 2023 à 0h09

Source : JT 20h Semaine

Avec le coup d'envoi de la campagne 2023 de déclaration des revenus ce jeudi, les tentatives d'escroqueries se multiplient.
Les malfrats utilisent toute une panoplie de combines et de modes d'action.
Voici leurs principaux pièges et les conseils pour les éviter.

Comme beaucoup de contribuables, les escrocs sont nombreux à avoir coché la case de ce jeudi 13 avril dans leur calendrier. Avec le lancement de la déclaration de revenus 2023, les escrocs sont à pied d’œuvre. Ils usent de toute une panoplie de combines et de modes d’action dans l’espoir de piéger les contribuables, du SMS frauduleux à l’appel téléphonique surtaxé, en passant l'e-mail et le faux site internet reproduisant à l’identique le portail de la Direction générale des finances publiques (DGFiP). On fait le point sur les arnaques les plus répandues.

Par e-mail

Une nouvelle tentative d’escroquerie se répand comme une traînée de poudre ces derniers jours. Tout commence pourtant par une bonne nouvelle, en l'occurrence une erreur dans le calcul de votre impôt qui vous donne soi-disant droit à un remboursement. "Nous avons le plaisir de vous informer que suite à notre traitement de votre déclaration de revenus, nous avons calculé que vous avez droit à un remboursement d’impôt", indique ce type d'e-mail, prétendument signé de la DGFiP, dont l’en-tête reprend le logo. Sauf que, pour en bénéficier, vous devez remplir un formulaire, en cliquant sur un lien. S’affiche alors un site internet imitant le portail impôts.gouv.fr, vous demandant d’indiquer vos coordonnées bancaires. 

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Cette technique, connue sous le nom de phishing (ou hameçonnage, en français) consiste pour le fraudeur à usurper l’identité d’un organisme qui vous est familier, en utilisant son nom et son logo. Pour éviter de se faire piéger, soyez attentif au nom de domaine (la partie droite à partir de l'arobase) de l'adresse électronique qui vous a adressé le message. Les courriels officiels de la DGFiP utilisent des adresses dont le domaine est @dgfip.finances.gouv.fr. Par ailleurs, vérifiez toujours que vous êtes bien sur impots.gouv.fr, puis sur https://cfspart.impots.gouv.fr/ lorsque vous souhaitez accéder à votre espace particulier.

Par SMS

C’est un autre canal privilégié par les malfrats, le SMS. Là encore, la combine consiste à pousser le destinataire à cliquer sur un lien frauduleux, en lui faisant croire que l'administration souhaite lui rembourser un trop perçu pour une somme d'un montant plausible, ou bien encore qu’il y a un défaut de paiement. "Vous êtes admissiblevà recevoir un remboursement de 110,20 euros, Confirmer le règlement en cliquant sur le lien suivant", pouvait-on lire sur un message diffusé, en 2018, lors de la campagne de déclaration d’impôt, cité en exemple par la Direction générale des finances publiques. "La simple règle de ne jamais cliquer sur un lien, que ce soit dans un SMS ou un e-mail, permet de se prémunir de toutes ces arnaques", assure, dans le reportage de TF1 en tête de cet article, Jérôme Notin, directeur-général de Cybermalveillance.gouv.fr

Par téléphone

Les fraudes par appel téléphonique peuvent, quant à elles, prendre plusieurs formes. La plus répandue consiste, via un message vocal automatisé, à prévenir l’usager d'une anomalie sur son dossier fiscal. Ainsi, pour éviter d’éventuelles sanctions, il est invité à rappeler l'administration fiscale au plus vite. En réalité, il s'agit d'un numéro de téléphone surtaxé, qui vous sera facturé 5 euros la minute. Si vous en êtes la cible, évidemment, ne donnez pas suite à ces appels. Autre type d'arnaque, l’appel frauduleux pour obtenir des données personnelles. 

Certains fraudeurs se font passer pour une administration afin de récupérer des données personnelles ou des identifiants de connexion au compte fiscal. Le site de la Direction générale des finances publiques cite en exemple une escroquerie, "un appel d'un faux agent du ministère de l'Écologie demandant à un usager de lui communiquer son numéro fiscal afin de lui faire bénéficier d'une chaudière gratuite". Or, une fois muni de ces informations, le fraudeur pourra tenter de pirater le compte fiscal. Donc, soyez vigilant !


M.D. | Reportage TF1 Justine Corbillon, Xavier Boucher

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