VIDÉO - Impôts : les nouveautés de la déclaration de revenus

par M.D. | Reportage vidéo TF1 Fabien Chadeau, Bixente Hacala
Publié le 12 avril 2023 à 18h39, mis à jour le 13 avril 2023 à 8h25

Source : JT 13h Semaine

Le coup d'envoi de la campagne pour la déclaration des revenus de 2023 est donné ce jeudi 13 avril.
Plusieurs nouveautés vous attendent.
On fait le point.

 À partir de ce jeudi 13 avril, les Français peuvent déclarer en ligne leurs revenus de 2022. Les contribuables ont jusqu’au 25 mai pour compléter leur déclaration pré-remplie sur le site impots.gouv.fr s'ils habitent un département numéroté de 01 à 19, jusqu'au 1er juin s'ils résident dans un département numéroté de 20 à 54 et, enfin, jusqu'au 8 juin pour les départements numérotés 55 et au-delà. Ceux dont le domicile n'est pas connecté à internet devront envoyer, quant à eux, leur déclaration papier au plus tard le 22 mai. Cette année, les contribuables vont découvrir plusieurs nouveautés. En voici les principales.

Revalorisation du barème de l’impôt

Pour modérer les effets de l’inflation, le barème progressif de l’impôt a été relevé de 5,4%. L’impôt sur le revenu est en effet divisé en cinq tranches : 0%, 11%, 30%, 41% et 45%. Chacune a son taux d’imposition, et tous les seuils ont été augmentés du même pourcentage. De nombreux contribuables devraient ainsi bénéficier d'une baisse d'impôts, sauf ceux qui ont bénéficié d'une augmentation supérieure aux 5,4%. "Les revenus sont déclarés directement par les services des impôts. Donc, il y a peu de démarches à effectuer. C’est assez simple quand on est salarié", convient un passant dans la vidéo de TF1 en tête de cet article. 

Rehaussement de l’indemnité kilométrique

Le barème de l'indemnité kilométrique est lui aussi revalorisé de 5,4%. Cette mesure fiscale "exceptionnelle", annoncée le 22 mars denier par le gouvernement, devrait concerner environ deux millions de ménages imposés utilisant leur véhicule personnel pour aller travailler. Un simulateur sur le site impôtgouv.fr vous aide à opter pour la meilleure option, entre l’abattement de 10% ou les frais réels. À titre d’exemple, si vous avez parcouru 12.500 kilomètres, vous pourrez déduire 5858 euros de votre revenu. À vous de juger ce qui est le plus intéressant. 

Les frais de covoiturage deviennent déductibles

Si vous pratiquez le covoiturage pour effectuer des trajets entre votre domicile et votre travail, les frais engagés sont dorénavant déductibles au même titre que les frais professionnels. À condition toutefois d’opter pour la déduction des frais réels. Par ailleurs, il faudra présenter des justificatifs.

Un nouveau formulaire pour les propriétaires

Depuis cette année, si vous êtes propriétaire d’une résidence principale ou secondaire, vous devez remplir une nouvelle déclaration. Vous aurez jusqu’au 30 juin pour déclarer les occupants à l’administration fiscale. Le but est d’identifier les résidences secondaires et les locaux vacants qui restent taxables après la suppression de la taxe d'habitation sur la résidence principale. "Il y a beaucoup d’informations qu’ils ont déjà. Là, c’est plus pour vérifier que le bien nous appartient", confirme un passant interrogé dans le reportage de TF1. En cas de non-déclaration, d’erreur ou d’omission, vous serez redevable d’une amende de 150 euros pour chacun de vos biens.

Majoration du crédit pour la garde d’enfants

Le plafond du crédit d'impôt de 50% pour les frais de garde d'un enfant de moins de 6 ans a été revalorisé lui-aussi. Jusqu’à présent, il était de 2300 euros, soit 1.150 euros par enfant. Avec la loi de finances 2023, il a été porté à 3500 euros, soit un crédit d'impôt de 1.750 euros. Idem pour les gardes alternées, le plafond passe de 575 à 875 euros, soit un bonus de 300 euros.

Défiscalisation des jours de RTT monétisés

Jusqu'à présent, il était possible de racheter ses RTT non posés, si l'accord collectif de l'entreprise le prévoyait. Cependant, leur monétisation était soumise à l'impôt sur le revenu et aux cotisations sociales. Mais, depuis l’été dernier, ce n'est plus le cas. Les rémunérations versées bénéficient du régime fiscal et social des heures supplémentaires, précise le ministre du Travail. L'argent qui en découle, dans la limite de 7500 euros, est donc exonéré d'impôts et de cotisations. Il reste toutefois soumis à la CSG et à la CRDS et est inclus dans le montant du revenu fiscal de référence, précise l'administration fiscale. 


M.D. | Reportage vidéo TF1 Fabien Chadeau, Bixente Hacala

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