Alors que son dernier film cartonne au cinéma, Philippe Lacheau retrouve son rôle de maître du jeu dans le comedy show de Prime Video dès ce vendredi 10 mars.Une saison 3 encore plus drôle que les précédentes, qui compte au casting parmi les joueurs les plus forts de "La Ligue 1 de l’humour".L’occasion pour TF1info d’interroger l’acteur et réalisateur sur ses récents succès et la possibilité de le voir s’attaquer à Astérix un jour.
Jamais il n’avait distribué un carton jaune aussi vite. Signe de la difficulté qu’ont eue les dix personnalités en compétition pour garder leur sérieux. Philippe Lacheau retrouve sa place de maître du jeu dans la troisième saison de "LOL : qui rit, sort !", le comedy show de Prime Video dans lequel les candidats ont interdiction absolue de rire. Depuis sa salle de contrôle, il a observé un casting impressionnant tenter de se piéger pendant plusieurs heures.
Cette année, ce sont Leïla Bekhti, Jonathan Cohen, François Damiens, Virginie Efira, Gad Elmaleh, Adèle Exarchopoulos, Laura Felpin, Paul Mirabel, Géraldine Nakache et Pierre Niney qui jouent chacun pour une association. Philippe Lacheau tease pour TF1info cette promotion complètement folle, avant d’évoquer le succès monstre d'Alibi.com 2 et le futur de la Bande à Fifi.
Vous prévenez en voix-off que "vu le casting de cette saison, ça risque d’être trois fois plus compliqué". C’est parce que les candidats sont plus imprévisibles ?
La majorité d’entre eux fait partie de la Ligue 1 de l’humour en France. Même ceux qui ne sont pas connus pour leur parcours dans l’humour sont particulièrement en forme. Je vous annonce beaucoup de surprises. L’enregistrement dure entre 6h et 10h, certains ne vont pas s’arrêter de faire rire les autres. Ils se sont beaucoup "challengés" avant l’émission par messages. Je crois que c’est Pierre Niney qui disait à Géraldine Nakache : "Tu l’aimes bien Fifi ? Parce que tu vas vite aller le rejoindre".
Vous avez eu votre mot à dire pour le casting ?
On échange avec la production, je peux leur soumettre des noms. Je ne suis jamais déçu quand on me donne la feuille de match finale. Il faut avoir beaucoup d’autodérision pour participer, il faut se lâcher et ils le font tous. Dans cette saison, on parle de Palme d’or, de César… Les voir se lâcher complètement avec des perruques, faire les cons, c’est génial !
La saison 3 est un peu différente : votre co-animatrice Alexandra Lamy n’est plus là, de nouvelles règles entrent en jeu…
On a fait des changements parce que quand les candidats étaient éliminés, ils se retrouvaient avec moi en salle de contrôle et redevenaient simples spectateurs. Désormais, ils seront actifs dans le jeu. Ils pourront revenir et auront le droit de se venger des concurrents encore en lice pour garder une interactivité entre les compétiteurs.
On parle de Festival de Cannes, de César et au final, je crois que Georges-Alain a plus créé l’évènement que tous les autres !
Philippe Lacheau
La Palme du plus redoutable sur le papier se joue entre François Damiens et Paul Mirabel, non ?
Je pense que tous les participants avaient à peu près le même pronostic. L’an dernier, le plus redouté c’était Gérard Darmon. Là, c’est François Damiens. C’était la bête noire de tous car évidemment il est extrêmement drôle et il a une certaine expérience avec ses caméras cachées pour ne pas rire, cerner les gens autour de lui et les piéger.
La séquence la plus surprenante reste celle qui voit débarquer Georges-Alain de la "Star Academy 2" pendant la carte Joker de Laura Felpin. Vous étiez dans la confidence ?
Je préfère ne pas connaître les cartes Joker pour me faire cueillir en même temps que les autres. Et effectivement, quand on voit arriver Georges-Alain… J’ai pleuré de rire. Au casting, il y a quand même Pierre Niney, Leïla Bekhti, Virginie Efira… On parle de Festival de Cannes, de César et au final, je crois que Georges-Alain a plus créé l’évènement que tous les autres ! Tout le monde était fasciné, on était tous fans de lui. Il cassait les portes, il chantait mal mais on l’adorait ! C’était une super surprise.
Dans "LOL : qui rit, sort !", vous enfermez les candidats dans une pièce pour les empêcher de rire. Au cinéma, vous faites l’inverse en rassemblant de plus en plus de Français pour les faire rire. C’est pas un peu paradoxal ?
C’est une très belle image, un très beau paradoxe que je n’avais pas réalisé. Du coup, je ne sais même quoi répondre ! (Il sourit). Il y a quand même un point commun. Que ce soit dans une petite salle devant sa télé ou dans une grande salle devant un écran, le public rigole et c’est le principal.
Alibi.com 2 a dépassé les trois millions de spectateurs en trois semaines. C’est presque aussi fou que les alibis que s’inventent les personnages, non ?
C'est complètement incroyable. J'avais fait deux films qui avaient passé 3 millions d'entrées, Babysitting et Alibi.com, ce qui était déjà incroyable pour moi. Mais je m’étais dit que ça ne se reproduirait plus après le Covid, que j’avais eu au moins la chance de vivre ça. Là, on vient de passer les trois millions et je trouve ça formidable. Pour notre film, évidemment, mais pour le cinéma en règle générale. Astérix cartonne aussi, Creed III vient de sortir. Avant ça, il y a eu Avatar. Le public retourne au cinéma. C’est un énorme bonheur pour toute l’industrie, les exploitants et les producteurs. Ça redonne de l'espoir, le moral et ça fait du bien.
Vous vous sentez investi d’une responsabilité après le succès de vos précédents films ?
Non, non, je n’ai pas l’impression d’avoir plus une responsabilité que d’autres. On est tous dans le même bateau. On veut tous que les gens aillent au cinéma et notre rôle, c’est de leur donner envie d’y retourner. On essaie d'écrire les choses qui nous amusent le plus. On a beaucoup de chance et j'en profite pour remercier les trois millions de personnes qui y sont allés. Sans doute moins parce que ma famille y est allée très souvent, donc ça fait déjà un bon million (il sourit). Mais je sais que beaucoup de gens y sont allés deux ou trois fois, même plus. Pour le ciné, c'est magnifique.
Ce serait un sacré pari parce que forcément, le film serait toujours comparé à celui d’Alain Chabat qui est culte
Philippe Lacheau sur un possible film "Astérix" avec la Bande à Fifi
Il penserait quoi le Philippe qui débute avec ses copains en 2005 à la télévision de tout ce qui arrive au Philippe de 2023 ?
Déjà, j’ai peur de commencer à saouler les gens. J’ai peur que les gens me voient trop. Je me dis : "Ohlala, on sort un film, LOL revient… Ils ne vont plus en pouvoir !". Le Fifi de 2005 rêve de tout ça mais sans vraiment y croire. Mais je pense qu’il ne faudrait pas lui dire de peur qu’il ne se mange pas les murs. Je m’en suis mangé tellement, j’ai connu tellement de désillusions. Je pense que c’est ce qui a fait que j’ai travaillé plus.
Vous avez déjà une idée de votre prochain projet ?
Il y a déjà des petites idées. On devrait en parler prochainement.
Et si la Bande à Fifi s’attaquait au prochain Astérix ?
Ce serait la Bande à Fifix du coup ! Ils monteraient des alibix. Ce serait un sacré pari parce que forcément, le film serait toujours comparé à celui d’Alain Chabat qui est culte. C’est comme si tu refaisais Les Bronzés. Ça doit être difficile, l’écriture ne doit pas être simple non plus. Mais c’est très gentil de penser à nous en tout cas.
>> LOL : qui rit, sort ! Round 3 - dès le 10 mars sur Prime Video