Interview

Iñaki Lartigue, nouvelle recrue de "Plus belle la vie" sur TF1 : "Samuel séduit autant qu’il agace"

par Delphine DE FREITAS à Marseille
Publié le 12 janvier 2024 à 8h00

Source : JT 13h Semaine

Après un passage dans "Demain nous appartient" à l'automne, Iñaki Lartigue a quitté Sète pour Marseille.
Le comédien de 30 ans est l'un des nouveaux visages du commissariat dans la suite du feuilleton culte qui a démarré le 8 janvier sur TF1.
"J’ai plaisir à défendre un flic qui est comme tout le monde, qui veut juste bien faire son boulot", assure-t-il à TF1info.

Il a passé le casting après avoir vu une annonce. "C’est le circuit classique", sourit-il. Au cœur d’une intrigue de Demain nous appartient à l’automne, Iñaki Lartigue retrouve les téléspectateurs de TF1. Le jeune homme de 30 ans, nouveau lieutenant de police au commissariat dirigé par Moon Dailly dans Plus belle la vie, confesse préférer Marseille à Sète, partageant son amour "des grandes villes" et de leur "bouillonnement".  

S'il a déjà pu goûter au "rythme intense" des tournages, ce fan de football qui "adore l'OM" n'a pour l'instant qu'un seul regret. Ne pas encore avoir vibré au sein du Stade Vélodrome. TF1info l'a rencontré dans la cité phocéenne début décembre, un mois avant que le feuilleton culte ne retrouve les écrans avec succès.

C’est une série qui permet de réunir toutes les générations autour d’un esprit feel-good mais qui traite aussi des sujets de société
Iñaki Lartigue

Vous étiez quel spectateur de Plus belle la vie ?

J’ai commencé avec ma mère et mon petit frère quand j’étais enfant. On regardait quasiment tous les jours le soir. J’ai fait ça pendant 3-4 ans, je ne sais plus jusqu’à quel âge. Puis en grandissant, j’ai arrêté.

Que penserait le jeune Iñaki du jeune homme de 30 ans qui aujourd’hui joue dans ce feuilleton ?

C’est ça, qui est marrant ! Je pense qu’il trouverait ça super cool. Je crois que le garçon que j’étais rêvais déjà d’être acteur à l’époque. Donc de voir qu’il joue avec les personnages qu’il regardait et auxquels il pouvait s’identifier, c’est un beau clin d’œil.

Votre mère a dû halluciner en apprenant que vous intégriez le casting…

Non, elle a eu une réaction tout à fait normale. Tout ce que mes parents veulent, c’est que je sois heureux, peu importe le programme dans lequel je tourne. Il n’y a pas plus de fierté. Tant que ça me plaît et que je suis épanoui, ils sont contents.

On vous a aperçu tourner une scène sur la place d’Allauch, sous la pluie. Qui est Samuel Gayet, votre personnage ?

C’est le cousin de Gabriel Riva (médecin et mari de Thomas Marci, ndlr). C’est un lieutenant de police qui vient d’être muté à Marseille sans qu’on sache encore pourquoi. Il est investi dans sa mission, il a un certain sérieux à appliquer la loi mais aussi un côté séduisant un peu malgré lui. Je dirais qu’il séduit autant qu’il agace. Il aime les challenges, il est sportif et a un côté joueur qui peut passer par l’humour de temps en temps.

undefinedundefinedNedim IMRE / CAPA PICTURES / TF1

Laurent Kérusoré et Léa François nous ont dit avoir eu le trac en revenant. Et vous, vous étiez comment pour votre premier jour ? Détendu ?

Oui, j’ai l’impression que j’étais plutôt détendu ! D’autant plus que ça a été très fluide. Tout le monde était hyper sympa, accueillant et chaleureux. J’avais un peu d’appréhension de me dire que certaines journées, j’aurais huit séquences à tourner avec 20 pages de texte. Je m’inquiétais de savoir si je pourrais tenir le rythme. Mais la première journée hyper intense est arrivée au bout de jours et ça s’est bien passé. C’est stimulant aussi d’enchaîner, d’être toujours dans l’action et la création.

Le rythme Plus belle la vie, c’est un épisode tourné par jour ?

Oui, c’est ça. Il y a deux équipes en parallèle : une en studio et une autre en extérieur. C’est six fois plus rapide qu’un tournage pour une fiction qui n’est pas une quotidienne. Tu passes moins de temps à attendre et plus de temps à jouer. En tant qu’acteur, c’est agréable.

Il y avait quoi sur votre CV avant Plus belle la vie ?

J’avais fait beaucoup de projets assez différents. Entre Plus belle la vie et celui qui a précédé, c’était le grand écart. Le 15 octobre, j’ai terminé le tournage d’un film d’auteur à petit budget au Kosovo. Une semaine après, j’étais à Marseille sur TF1 pour une quotidienne très populaire. J’ai aussi tourné dans Sous la Seine, le film de Xavier Gens qui sortira sur Netflix. Et récemment, j’ai incarné Fabio, une ancienne connaissance d’Adèle, dans Demain nous appartient.

Beaucoup de futurs téléspectateurs n’étaient pas nés quand Plus belle la vie a démarré en 2004. Que leur diriez-vous pour les convaincre de regarder la série ?

Je leur dirais que c’est une série qui permet de réunir toutes les générations autour d’un esprit feel-good, de la comédie qui vous met de bonne humeur mais qui traite aussi des sujets de société. Je pense qu’ils trouveront chacun un personnage auquel s’identifier. C’est sur une vingtaine de minutes l’occasion de se divertir, de prendre du plaisir et de découvrir aussi peut-être un quartier de Marseille. Je trouve ça intéressant aussi que les jeunes puissent voir une autre image de la police. J’ai plaisir à défendre un flic qui est comme tout le monde, qui veut juste bien faire son boulot, qui peut être drôle, avoir des histoires d’amour… C’est important d’être imprégné dans une profession qui n’a pas forcément bonne réputation auprès des jeunes.

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Delphine DE FREITAS à Marseille

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