VIDÉO - "Michel-Ange" des réseaux sociaux, Jago donne le goût de la sculpture aux plus jeunes

par La rédaction de TF1info | Reportage : Louise Malnoy, Chloé Duval
Publié le 4 mai 2024 à 18h27

Source : JT 13h WE

Un jeune sculpteur de 37 ans s'est taillé une renommée mondiale dans le marbre de Carrare.
Une version moderne des œuvres imaginées il y a plusieurs siècles par ses illustres prédécesseurs de la Renaissance.

Son sujet de travail en ce moment, le mythe de Narcisse. "Je vais peaufiner ici. L'image doit être suffisamment claire pour faire réfléchir. Je ne vais pas me risquer à ruiner la poésie de l'œuvre en entrant dans de trop longues explications. C'est simplement Narcisse et son reflet qui sera une femme", explique le sculpteur de 37 ans, dans le reportage de TF1 en tête de cet article.

Sous ses mains, presque un an de travail, entre le bloc de marbre blanc et les détails du grain de peau. C'est en continuant son œuvre, que Jago nous raconte : "Là, je fais ressortir le maximum de détails anatomiques. Quand j'arrive à ce que l'on peut voir sur les pieds et les mains. Alors avec cet outil, je peux lisser les courbes, c'est la dernière étape avant de travailler sur la peau. C'est ce qui réclame le plus de patience, mais qui fait toute la différence".

Une exposition dans une église à Naples

Jacopo Cardillo, surnommé Jago, ne prend pas de commandes, il ne travaille que sur des projets qu'il mûrit longuement. La fabrication de ses sculptures, le trentenaire les poste sur les réseaux sociaux, créant un musée virtuel qui rassemble près de 900.000 visiteurs. Il ne renonce pourtant pas aux expositions classiques, où ses œuvres hyperréalistes fascinent un public rajeuni.

Certaines des œuvres du sculpteur vont être installées dans une église de Naples. Mais ce n'est pas qu'une exposition, puisque Jago vient d'ouvrir son propre musée. David au féminin, la Pietà modernisée, Ajax et Cassandre à la place de l'autel... des sculptures spectaculaires qui intriguent les visiteurs, souvent jeunes. L'un d'entre eux nous confie : "Cela semble tellement réel, avec tous ces détails, on voit tout. Je ne suis pas habitué à voir autant de détails, surtout dans des sculptures de marbre".

Celui qu'on surnomme le "Michel-Ange du XXIᵉ" siècle se demande si son travail survivra aux années à venir, autant que l'église qui l'abrite, puisqu'elle a près de 400 ans.


La rédaction de TF1info | Reportage : Louise Malnoy, Chloé Duval

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