Le groupe taïwanais va s'implanter dans le nord de la France pour produire ses batteries électriques.Une activité espérée d'ici à 2026 qui totalisera 3000 emplois dans l'usine de Dunkerque.
C'est une bonne nouvelle pour l'activité industrielle française. En annonçant choisir Dunkerque pour sa première grande usine de batteries en Europe, le groupe taïwanais ProLogium entend faire de la France une terre pionnière. Il souhaite y produire en masse une nouvelle génération de batteries "solides", plus résistantes et plus puissantes que les précédentes, selon le groupe fondé en 2006 et se présentant comme un pionnier de cette technologie.
5,2 milliards d'euros investis à Dunkerque
"Les raisons pour une implantation en France sont nombreuses", a indiqué à la presse le vice-président responsable du développement international du groupe, Gilles Normand. ProLogium entend investir à Dunkerque 5,2 milliards d'euros d'ici à 2030 pour atteindre une capacité de production annuelle de 48 GWh, suffisamment pour des centaines de milliers de voitures. Le groupe espère lancer la production fin 2026, avec à la clef 3000 emplois dans l'usine et 12.000 emplois indirects pour le territoire.
Dans le même temps, Emmanuel Macron est attendu ce vendredi 12 mai dans la ville pour mettre en valeur la réindustrialisation de la région. Entendant mettre l'accent sur l'industrie dans son agenda politique, le chef de l'État a appelé jeudi à une "pause règlementaire européenne" en matière de contraintes environnementales, arguant que l'UE était bien plus avancée que d'autres pays dans le monde. Une petite phrase qui a fait réagir opposants et associations écologistes.