Le diagnostic de performance énergétique (DPE) fait l'objet d'une réforme pour que les petites surfaces soient moins pénalisées.Elle devrait entrer en vigueur au mois de juillet prochain.Mais que va-t-elle changer concrètement ?
Un propriétaire que nos journalistes ont rencontré à Souppes-sur-Loing (Seine-et-Marne) possède un logement qu'il ne peut pas louer car c'est une passoire thermique. Il n'a pas fait de gros travaux, juste changé le ballon d'eau chaude sanitaire.
Un expert est venu diagnostiquer son bien pour lui attribuer une note. Le changement de chauffe-eau va le faire remonter dans le classement.
150.000 logements devraient être disponibles sur le marché dès cet été
Le propriétaire va découvrir sa nouvelle note : "Vous étiez à l'époque en G. À la suite de tous les travaux que vous avez réalisés, vous êtes sur une note de D", lui annonce l'expert. "C'est une super nouvelle", savoure le particulier.
C'est la grande nouveauté du diagnostic de performance énergétique : pour les petites surfaces, il n'est plus nécessaire de faire des travaux pour être mieux classé. C'est le mode de calcul qui va changer. De nombreux logements vont donc pouvoir être remis en location.
"La particularité des logements de petite surface, c'est qu'un certain nombre étaient des passoires énergétiques. Or ce sont des logements où il est parfois pas facile d'améliorer le DPE", détaille Bouarfa Chahine, agent chez Ideo Diagnostic 77, face à la caméra du JT de TF1, dans le reportage visible en tête de cet article.
Il n'est donc plus nécessaire d'entreprendre des travaux, et il suffit d'une seule rénovation pour obtenir une meilleure note. Le propriétaire pourra alors choisir d'agir sur l'un des postes suivants : isolation, système de chauffage, ventilation, ou utiliser des énergies renouvelables. Le logement classé G ou F remontera en classe E.
Si ce nouveau mode de calcul est définitivement validé, 150.000 logements seront disponibles sur le marché dès cet été.