Attentat manqué contre Cristina Kirchner : que sait-on de l'homme qui a tenté d'assassiner la vice-présidente argentine ?

A Lo.
Publié le 2 septembre 2022 à 16h52
Attentat manqué contre Cristina Kirchner : que sait-on de l'homme qui a tenté d'assassiner la vice-présidente argentine ?

L'Argentine est sous le choc après la tentative d'assassinat qui a visé sa vice-présidente, Cristina Kirchner.
L'individu qui, à Buenos Aires, a pointé une arme à feu chargé sur la femme politique a été arrêté.
Selon de premières informations, il s'agirait d'un citoyen argentin né au Brésil et âgé de 35 ans.

Sur les images, on ne voyait de lui qu'un bras, armé d'une arme à feu, chargée, pointant directement la tête de la vice-présidente d'Argentine. Après le choc, de premières informations ont commencé à affluer concernant l'homme qui a tenté de s'en prendre à Cristina Kirchner, alors qu'elle rentrait chez elle, à Buenos Aires. Immédiatement arrêté après les faits, il se prénommerait Fernando Andre Sabag Montiel, et serait un citoyen argentin, né au Brésil et âgé de 35 ans.

Un passage à l'acte encore inexpliqué

Selon des informations recueillies par le quotidien conservateur argentin La Nación, le suspect est un habitant de Buenos Aires. Une analyse de ses réseaux sociaux, avant que ses comptes soient supprimés, ont permis de constater qu'il suivait de nombreuses pages liées à des groupes radicalisées ou haineux. Sur son profil Instagram, il se définit comme "chrétien". El Pais rapporte qu'il postait beaucoup de photos de lui. Sur l'une d'entre elles, on le voit exhiber au coude gauche un tatouage représentant un "soleil noir", un symbole nazi.

L'homme avait déjà été interpellé par la police une première fois en mars 2021 alors qu'il était assis dans une voiture sans plaque d'immatriculation arrière. Il avait été arrêté pour port d'un couteau et un casier judiciaire avait été ouvert pour possession d'armes, mais l'affaire avait été classée rapidement. Pas déclaré aux impôts et sans comptes bancaires actifs, il était enregistré aux registres du commerce en tant que chauffeur.

À son domicile, un petit appartement insalubre de 15m², les enquêteurs ont découvert plusieurs boites de munitions de 100 cartouches chacune.  Ses voisins décrivent, auprès de La Nacion,  un individu "normal, qui n'avait pas l'air fou du tout. Il a toujours été très poli. Il m'appelait monsieur, toujours avec respect". 

L'enquête est toujours en cours pour déterminer les motifs de ce passage à l'acte et éclaircir ses circonstances. Car si le suspect a bien appuyé sur la détente de l'arme de poing, aucun coup de feu n'est parti, épargnant par conséquent la vice-présidente visée. Celle-ci est actuellement en procès pour fraude et corruption et c'est pourquoi, depuis une dizaine de jours, des centaines de militants se rassemblent chaque soir devant son domicile. Ils n'étaient que quelques dizaines jeudi soir au moment de l'incident.


A Lo.

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