EN DIRECT - Ukraine : le conseiller à la sécurité de Biden confiant sur la poursuite de l'aide américaine

Publié le 7 février 2024 à 6h30, mis à jour le 7 février 2024 à 22h57

Les États-Unis "peuvent et vont" continuer à fournir une aide militaire à l'Ukraine, a déclaré mercredi le conseiller à la sécurité nationale de la Maison Blanche, Jake Sullivan, lors d'une visite au siège de l'Otan.
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ZELENSKY PROMET DE "RÉPONDRE À CHAQUE MISSILE"

Dans son message vidéo quotidien, Volodymyr Zelensky est revenu sur l'attaque aérienne "massive" connue par l'Ukraine ce mercredi, pour un bilan d'au moins cinq morts et d'une quarantaine de blessés. "Nous répondrons à chaque missile, chaque (drone explosif de fabrication iranienne) Shahed", a déclaré le président ukrainien, adressant ses condoléances aux familles des victimes.


"Notre objectif cette année est non seulement d'augmenter notre protection aérienne (...) mais aussi d'infliger à la Russie le maximum de pertes", a-t-il aussi dit, après avoir reçu à Kiev le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell. 

LE CONGRÈS AMÉRICAIN REJETTE LA LOI BUDGÉTAIRE COMPRENANT UNE AIDE POUR L'UKRAINE

Les sénateurs américains ont buté mercredi sur un accord débloquant de nouveaux fonds pour l'Ukraine et Israël et réformant le système migratoire des États-Unis, pourtant âprement négocié depuis des mois. Sous la pression de Donald Trump, qui a appelé à boycotter le texte, les républicains ont finalement voté contre.

DEUX RUSSES CONDAMNÉS POUR AVOIR TENTÉ DE REJOINDRE OU RECRUTER POUR L'ARMÉE UKRAINIENNE

Deux citoyens russes ont été condamnés mercredi à plusieurs années de prison pour "trahison", accusés d'avoir cherché à intégrer ou recruter pour l'armée ukrainienne, les affaire de ce type genre se multipliant dans le pays.


Ainsi, Andreï Vassiourenko, étudiant d'une université maritime de Carélie, dans le nord-ouest de la Russie, a été condamné à 9 ans de prison pour diverses accusations. Il était accusé d'"activités terroristes" et d'"incitation à la trahison", a rapporté l'agence de presse d'État Ria Novosti. Selon cette source, il avait été placé en détention en mars 2023 après avoir lancé des "appels à rejoindre les rangs de l'armée ukrainienne pour participer aux hostilités".


Beslan Tsetchoïev a quant à lui été condamné à cinq ans de prison par un tribunal d'Ingouchie, république russe du Caucase, pour "avoir tenté de rejoindre les forces armées ukrainiennes" et pour "trafic d'armes", a indiqué cette agence.

LA RUSSIE RENOUE AVEC LA CROISSANCE EN 2023

Le PIB (produit intérieur brut) de la Russie a augmenté de 3,6% en 2023, selon les données de Rosstat. En 2022, ce chiffre s'était contracté de 1,2%, d'après un chiffre révisé par l'agence nationale des statistiques, plombé par une pluie de sanctions occidentales mises en place en représailles à l'assaut de Moscou en Ukraine. 


Le résultat pour 2023 montre que l'économie russe a su depuis absorber les effets initiaux des sanctions occidentales qui, bien que nombreuses, ont été en partie contournées par Moscou.

KOULEBA REGRETTE LA SITUATION "CONFUSE" AUX ÉTATS-UNIS, DONT LE CONGRÈS REFUSE DE VOTER UNE AIDE SUPPLÉMENTAIRE À L'UKRAINE

Le chef de la diplomatie ukrainienne Dmytro Kouleba a regretté mercredi la situation "confuse" aux États-Unis, où le Congrès ne parvient pas depuis des mois à voter une enveloppe d'aide cruciale pour Kiev face à l'invasion russe.


"Hier soir, j'ai reçu depuis Washington un dernier rapport sur les scénarios possibles, et certains d'entre eux sont dignes de polars", a déclaré le responsable. "Tout est très confus, dépend de nombreux facteurs et peut aller à droite ou à gauche ou tout droit", a-t-il ajouté.

L'UKRAINE PRESSE L'UE D'AUGMENTER SES LIVRAISONS D'OBUS

Le chef de la diplomatie ukrainienne, Dmytro Kouleba, a pressé mercredi l'Union européenne d'"augmenter" rapidement les livraisons d'obus d'artillerie, Kiev ayant un grand besoin de munitions pour contrer les assauts russes.


Le ministre, qui recevait le diplomate en chef de l'UE Josep Borell, a notamment demandé aux Vingt-Sept de "signer des contrats à long terme avec les entreprises" ukrainiennes de défense, "réorienter les contrats existants pour la livraison d'obus à l'Ukraine" et "augmenter les importations de munitions en provenance de pays tiers".

PLUSIEURS MÉDIAS OCCIDENTAUX VEULENT INTERVIEWER POUTINE

Le Kremlin a affirmé recevoir des demandes d'interview de Vladimir Poutine de la part de médias occidentaux, démentant les propos du présentateur conservateur américain Tucker Carlson, qui se vantait d'être le seul à vouloir parler au président russe.


L'ex-animateur vedette de Fox News, proche de l'ex-président républicain Donald Trump, assurait la veille que "pas un seul journaliste occidental n'avait pris la peine" d'interviewer Vladimir Poutine depuis le début de l'offensive en Ukraine, tout en annonçant en grande pompe qu'il diffuserait prochainement un entretien avec lui.

UN PROJET DE LOI SUR LA MOBILISATION ADOPTÉ

Le parlement ukrainien a voté en première lecture pour un projet de loi controversé sur la mobilisation militaire pour permettre à l'armée de regarnir ses rangs après deux ans de guerre avec la Russie, ont annoncé des députés. Le document voté prévoit de simplifier les procédures d'enrôlement et d'introduire des sanctions pour les réfractaires.


Un total de 243 élus ont voté en faveur de ce document contre un minimum requis de 226, ont écrit plusieurs parlementaires sur les réseaux sociaux. Pour être adopté, le texte doit cependant encore faire l'objet de débats parlementaires, de propositions d'amendements et d'un vote en deuxième lecture, une procédure qui peut s'étaler sur des semaines. 

AU MOINS CINQ MORTS EN UKRAINE

Au moins cinq personnes ont été tuées mercredi en Ukraine, dont quatre dans un immeuble résidentiel de la capitale et un autre à Mykolaïv (sud) après une nouvelle offensive aérienne de la Russie. "Énième attaque massive contre notre Etat. Six régions ont été visées par l'ennemi", a déclaré le président Volodymyr Zelensky sur Telegram. 


Une attaque qui survient en pleine visite du chef de la diplomatie européenne. Présent à Kiev depuis la veille, Josep Borrell a dû se réfugier dans un abri antiaérien, a constaté un journaliste de l'AFP. 

SABOTAGE DE NORD STREAM : L'ENQUÊTE ALLEMANDE SE POURSUIT

À la suite de la conclusion de l'enquête en Suède sur le sabotage des gazoducs Nord Stream, une porte-parole du parquet fédéral allemand interrogé par l'AFP a indiqué que l'"enquête se poursuit" côté allemand. Suite aux fuites de gaz survenues en eau internationale, la Suède mais aussi l'Allemagne et le Danemark avaient ouvert des enquêtes.


Dans le cadre de sa coopération judiciaire avec l'Allemagne, le parquet suédois a "pu remettre des documents qui peuvent être utilisés comme preuves dans l'enquête allemande", a précisé le procureur suédois Mats Ljungqvist.

SABOTAGE DE NORDSTREAM : FIN DE L'ENQUÊTE EN SUÈDE

Le parquet suédois a annoncé mercredi clore son enquête sur le sabotage des gazoducs Nord Stream en septembre 2022, estimant qu'elle n'était pas de son ressort.


"La conclusion de l'enquête est qu'elle n'est pas du ressort de la juridiction suédoise et que l'enquête doit donc être clôturée", a dit le procureur suédois Mats Ljungqvist dans un communiqué, précisant avoir partagé les éléments de son enquête avec les autorités judiciaires allemandes.

UNE ATTAQUE "MASSIVE" RUSSE, DÉNONCÉE PAR ZELENSKY

Au moins trois personnes ont été tuées en Ukraine, dont deux à Kiev, dans l'attaque russe survenue aujourd'hui, a dénoncé le président ukrainien Volodymyr Zelensky. "Énième attaque massive contre notre État. Six régions ont été visées par l'ennemi", a déclaré le chef d'État sur Telegram, estimant que le bilan risque de s'alourdir à Kiev, d'autres personnes pouvant se trouver sous les décombres. 

44 MISSILES ET 20 DRONES

La Russie a lancé 44 missiles et 20 drones explosifs dans une nouvelle attaque contre l'Ukraine ce matin, a déclaré le commandant en chef des armées ukrainiennes. Deux tiers ont été "détruits", a fait savoir Valery Zaloujny dans un communiqué sur Telegram. Sur ce total de 64 engins, les forces ukrainiennes ont intercepté 29 missiles de croisière et 15 drones.

KIEV PRIVÉE D'ÉLECTRICITÉ

Des attaques de missiles russes en Ukraine ont tué un homme à Mykolaiv, dans le sud de l'Ukraine. À Kiev, qui a été partiellement privée d'électricité, au moins six personnes ont été blessées. La Russie a lancé une attaque de missiles de croisière sur l'Ukraine vers 6 h 00 (5 h 00 à Paris), visant Kiev et d'autres régions, a indiqué l'armée de l'air. La fin de l'attaque a été signalée juste avant 9 h 00 (8 h 00 à Paris). De fortes explosions ont été entendues à Kiev par des journalistes de l'AFP.

POINT DE SITUATION

Retrouvez ici toutes les informations liées au conflit de ces dernières 24 heures :

- Rafael Grossi à Zaporijjia : Le chef de l'Agence internationale de l'énergie atomique va se rendre aujourd"hui à la centrale nucléaire de Zaporijjia, au cœur de la guerre entre l'Ukraine et la Russie. La veille, lors d'un point presse à Kiev, il a dit avoir de "nombreuses questions" à poser aux Russes qui contrôlent le site.

- Une situation "très compliquée" à Avdiïvka : le maire de cette ville de l'Est de l'Ukraine, cible d'une offensive russe d'ampleur depuis des mois, a fait état d'une situation "critique par endroits" avec de premiers "combats de rue" isolés avec des groupes de soldats russes. "La situation dans la ville est très compliquée, très tendue. Si, depuis plusieurs semaines, nous disons que la situation est très difficile, mais sous contrôle, aujourd'hui la situation est très difficile et, à certains endroits, critique", a indiqué Vitali Barabach à la télévision. 

- Un bébé tué dans une frappe russe : Un bébé de deux mois a été tué et trois femmes ont été blessées dans une frappe russe dans le nord-est de l'Ukraine, a annoncé le gouverneur de la région de Kharkiv, Oleg Synegoubov. Parallèlement, la Russie a affirmé avoir contrecarré une attaque de drones ukrainiens survenue dans la nuit dans la région de Belgorod (ouest), frontalière de l'Ukraine.

- Vladimir Poutine, bientôt interviewé : Sur le réseau social X, le présentateur conservateur Tucker Carlson, proche de Donald Trump, a annoncé qu'il interviewerait Vladimir Poutine prochainement. "Nous sommes ici pour interviewer le président de la Russie, Vladimir Poutine", a-t-il écrit, alors que celui-ci se trouve ces derniers jours à Moscou.

- Les chargés d'affaires des pays baltes, convoqués par Moscou : La Russie a convoqué les chargés d'affaires des trois pays baltes en les accusant de "saboter" la présidentielle russe de mars prochain en refusant d'assurer la sécurité des bureaux de vote dans les ambassades russes sur leur sol. Une importante minorité russe réside en Estonie, Lettonie et Lituanie, trois ex-républiques soviétiques aujourd'hui membres de l'UE qui ont des relations tendues avec Moscou de longue date. Depuis le conflit en Ukraine, ces relations se sont envenimées.

- Refus de l'asile pour un déserteur présumé de Wagner : La Norvège a rejeté la demande d'asile du Russe Andreï Medvedev, qui se présente comme un déserteur du groupe paramilitaire Wagner. Le Russe de 27 ans avait trouvé refuge dans le pays scandinave en janvier 2023 dans des conditions épiques selon son récit, mais qui n'a jamais pu être vérifiée. Nombre d'experts estiment notamment que l'ex-mercenaire présumé n'aurait pas pu traverser sans assistance la frontière hautement gardée.

- Joe Biden s'en prend à Donald Trump : Lors d'un discours depuis la Maison-Blanche, le président américain s'en est pris frontalement à Donald Trump, son très probable rival à la présidentielle de novembre. Il l'a accusé de manipuler le Parti républicain pour bloquer toute réforme de la politique migratoire et toute nouvelle aide à l'Ukraine, alors qu'un projet de loi liant les deux questions qui est bloqué par l'opposition. "Soutenir ce projet de loi, c'est s'opposer à Poutine. S'y opposer, c'est faire le jeu" du président russe, a affirmé le démocrate.

COURANT COUPÉ A KIEV

Le maire de Kiev, Vitali Klitschko, a annoncé mercredi  qu'une partie de la ville était privée d'électricité après une attaque de missile russe qui a endommagé les lignes électriques. 


"À la suite d'une attaque ennemie, deux lignes à haute tension ont été endommagées par des fragments de missiles dans la capitale. Certains usagers de la rive gauche sont actuellement privés d'électricité", a écrit M. Klitschko sur les réseaux sociaux.

BONJOUR

Bonjour et bienvenue dans ce direct consacré à l'invasion russe en Ukraine. Retrouvez ici toutes les informations liées à ce conflit des prochaines 24 heures.

Le chef de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi, a dit ce mardi avoir de "nombreuses questions" à poser aux Russes, qui contrôlent la centrale nucléaire de Zaporijjia, avant sa visite sur place ce mercredi. Le responsable a également regretté que ses experts, dont certains sont présents en permanence à Zaporijjia, n'aient qu'un accès "partiel" à la centrale, même si celui-ci "s'élargit progressivement". "Il y a encore des parties de la centrale que nous n'avons pas pu visiter", a indiqué Grossi lors d'un point-presse à Kiev.

"Nous avons de nombreuses questions que nous essayons d'aborder une à une avec l'administration locale" russe sur place, a-t-il ajouté. Ces interrogations concernent selon lui des aspects "techniques", notamment l'entretien de cette "énorme" centrale nucléaire, la plus grande d'Europe.

Le 1er février, l'AIEA a annoncé que les Russes, qui contrôlent la centrale depuis mars 2022, refusaient dorénavant l'accès aux employés d'Energoatom, l'opérateur national ukrainien, pourtant en partie responsables de l'entretien au quotidien. Le site se trouve au cœur de la guerre entre l'Ukraine et la Russie, le long du fleuve Dniepr qui fait office de ligne de front.

La centrale a été visée par des tirs et coupée du réseau électrique à plusieurs reprises, une situation précaire qui fait régulièrement craindre un accident nucléaire. Kiev et Moscou s'accusent mutuellement de vouloir y provoquer une catastrophe.

Pour Rafael Grossi, la récente décision russe "ajoute à cette inquiétude, et l'un des principaux points d'intérêt de ma visite (...) sera de demander précisément ce qu'il en est", a-t-il précisé. "Quels types de postes ces techniciens ukrainiens occupaient-ils et qu'est-ce que l'administration va faire à ce sujet ?", a-t-il listé.

Selon le ministre ukrainien de l'Energie, Guerman Galouchtchenko, "environ 400 personnes hautement qualifiées" sont concernées par l'annonce récente de Moscou. Actuellement, 4500 personnes travaillent sous l'autorité des Russes, selon les chiffres fournis aux experts de l'AIEA présents en permanence sur les lieux. Avant la guerre, la centrale comptait quelque 11.500 employés.


La rédaction de TF1info

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