EN DIRECT - Guerre en Ukraine : Washington approuve la vente de missiles sol-air à l'Ukraine

Publié le 24 mai 2023 à 6h45, mis à jour le 24 mai 2023 à 23h22

Les Etats-Unis ont annoncé mercredi la vente de systèmes avancés de missiles sol-air NASAMS à l'Ukraine pour quelque 285 millions de dollars afin de renforcer la défense aérienne du pays face à la Russie.
Suivez les dernières informations sur le conflit.

Ce live est à présent terminé. 

Suivez notre dernier direct dans l'article ci-dessous.

LIVRAISONS


Les États-Unis ont annoncé mercredi la vente de systèmes avancés de missiles sol-air NASAMS à l'Ukraine pour quelque 285 millions de dollars afin de renforcer la défense aérienne du pays face à la Russie.


"L'Ukraine a un besoin urgent de renforcer ses capacités de défense contre les frappes de missiles et l'aviation russe", a indiqué l'Agence américaine pour la coopération en matière de défense (DSCA) dans un communiqué. Le département d'État a approuvé la vente qui a été notifiée au Congrès américain, lequel doit encore donner son feu vert.


La défense aérienne s'est avérée un facteur crucial dans le conflit face au tir de barrage des missiles russes. Cette vente de systèmes NASAMS vient en parallèle des milliards de dollars d'aide militaire fournie par les États-Unis à l'Ukraine depuis le début de l'offensive russe le 24 février 2022.

MORT SUSPECTE


Piotr Kucherenko, ministre de Vladimir Poutine depuis 2020, est mort le 20 mai dernier. Sa mort interroge d'autant qu'il avait été en contact avec un journaliste qui a quitté le pays au début de la guerre. Depuis le printemps 2022, une douzaine de hauts responsables ou d'hommes d'affaires sont décédés dans des circonstances suspectes.

INCURSION EN RUSSIE


Deux groupes combattant côté ukrainien et qui ont revendiqué une incursion ces deux derniers jours dans une région russe frontalière, ont vanté mercredi le "succès" de leur opération qui a montré, selon eux, la faiblesse des défenses russes.


S'adressant à des journalistes dans le nord de l'Ukraine non loin de la frontière russe, le fondateur de l'un de ces groupes, Denis Kapoustine du Corps des volontaires russes, a assuré que le fait d'avoir pénétré en Russie et d'être revenu en Ukraine "peut être considéré comme un succès". 


L'attaque à laquelle les combattants pro-Ukrainiens font référence a eu lieu lundi dans la région de Belgorod, lorsque Moscou a rapporté l'incursion de groupes de "saboteurs" venus d'Ukraine, le plus grave incident de ce type qui s'est accompagné de bombardements ukrainiens sur des villages russes qui ont fait un mort et 13 blessés.


"L'opération est en cours. Elle comporte plusieurs phases", a assuré Denis Kapoustine, figure connue du milieu hooligan et d'extrême droite en Russie qui s'est installé avant la guerre en Ukraine où il organisait des combats de MMA et possédait une marque de vêtements.

LEOPARD


Berlin va acheter 18 nouveaux  chars Leopard 2 et 12 obusiers automoteurs, afin de reconstituer ses stocks mis à mal par ses livraisons à l'Ukraine. Au total, cette commande s'élève à 525,6 millions d'euros d'après un document du ministère allemand des Finances adressé aux parlementaires. 


Depuis le début de la guerre, Berlin a livré 18 Leopard 2 à l'armée ukrainienne.

OTAN


Le secrétaire général de l'Otan Jens Stoltenberg reconnaît que les membres de l'alliance sont divisés sur la question de l'adhésion de l'Ukraine, qui sera à l'agenda du sommet de Vilnius en juillet.


"Sur cette question, il y a des points de vue différents au sein de l’alliance", a admis Jens Stoltenberg lors d'une intervention devant le German Marshall Fund à Bruxelles, rappelant que "la prise de décision à l'Otan se fait par consensus".


"Je vais avoir dans la journée quelques entretiens téléphoniques sur la voie à suivre et la manière de répondre aux ambitions de l’Ukraine en vue de son adhésion à l'Otan", a-t-il précisé. "Personne n’est en mesure de vous dire exactement quelle sera la décision finale au sommet de Vilnius sur cette question", a-t-il encore dit.

INVESTIGATIONS


Selon le porte-parole de la Maison-Blanche, John Kirby, les États-Unis examinent actuellement des informations selon lesquelles des véhicules militaires de conception américains auraient été utilisées par le camp ukrainien pour pénétrer à l'intérieur du territoire russe. 


Une telle utilisation ne serait pas soutenue par Washington, a-t-il affirmé. Et ce, en assurant que ce point était clair avec Kiev.

PRAGUE ACHÈTE DES VÉHICULES DE COMBAT


Le gouvernement tchèque a signé mercredi un contrat d'acquisition au suédois BAE Systems Hagglunds de véhicules de combat à chenilles, pour un montant de 2,7 milliards de dollars. Prague achètera ainsi 246 véhicules CV90 équipés d'un canon monté sur une tourelle et peuvent être considérés comme des chars légers ou des véhicules blindés de transport de troupes. 


Pays membre de l'Otan et de l'UE, et à l'instar d'autres pays de la région, Prague a donné une priorité aux dépenses dans la défense depuis que la Russie a envahi l'Ukraine l'an dernier. 


"L'achat de ces véhicules blindés est une étape importante dans la mise en place d'une brigade lourde, dans la modernisation de l'armée et dans le renforcement de nos capacités de défense", a déclaré la ministre tchèque de la Défense, Jana Cernochova, sur le site officiel de son ministère. 

PRET RUSSE AU RN


Marine Le Pen était auditionnée ce mercredi à l'Assemblée nationale devant la commission d'enquête parlementaire sur les ingérences étrangères. En cause, un prêt de 9,4 millions d'euros contracté par son parti en 2014 auprès d'une banque russe.

LE RIVAL RUSSE DU CAESAR


Un nouveau venu sur le champ de bataille. Moscou compte utiliser dans un futur proche son tout nouveau canon automoteur 2S43 Malva. Une réponse directe aux canons Caesar envoyés par la France aux Ukrainiens depuis des mois. 


Explications signées Nivin Potros, accompagnée de plusieurs spécialistes.

Zoom sur le 2S43 Malva, le rival russe du Canon CaesarSource : TF1 Info

"COMPROMIS" ?


Le président lituanien Gitanas Nauseda a mis en garde mercredi à Paris contre tout "compromis" vis-à-vis de la Russie dans le conflit en Ukraine. "Il faut que nous restions, dans notre monde démocratique, unis", a-t-il lancé, au côté de son homologue français Emmanuel Macron.


"Nous vivons dans des temps où il est important d'être du bon côté de l'Histoire et il n’y a pas de place pour les compromis et les zones grises", a insisté le président lituanien, dont le pays accueillera les 11 et 12 juillet le prochain sommet de l'Otan à Vilnius.


"Nous devons dire que le blanc c’est blanc et le noir c’est noir, le dire et lutter très fortement contre les parts sombres", a-t-il martelé.

ACCUSATIONS RUSSES


Dans un communiqué publié ce mercredi, notamment sur Telegram, le ministère russe de la Défense accuse l'Ukraine d'avoir lancé une attaque - déjouée - sur l'un de ses navires de reconnaissance situé en mer Noire. Les faits auraient eu lieu vers 5h30 du matin, au nord-est du détroit du Bosphore. Aucun dégât n'a été signalé.


"Les forces armées ukrainiennes ont tenté en vain d'attaquer le navire Ivan Khurs de la flotte de la mer Noire avec trois vedettes rapides sans pilote", inidque la Russie dansun communiqué. "Tous les bateaux ennemis ont été détruits par le feu de l'armement standard d'un navire à 140 km au nord-est du Bosphore", indique le ministère russe de la Défense.

WAGNER


Dans un entretien de plus d'une heure avec un blogueur russe, le chef de Wagner, Evgueni Prigojine, dresse un bilan de la guerre en Ukraine. Sans le nommer, il critique la politique de Vladimir Poutine et rend hommage aux Ukrainiens.

EXODE


Du jamais vu depuis la fin de la Guerre froide. Selon l'office national finlandais de la statistique, 6.003 personnes ont quitté la Russie pour la Finlande au cours de l'année 2022. En moyenne, depuis le milieu des années 1990 et jusqu'en 2021, l'émigration Russie-Finlande annuelle est restée inférieure à 3.100 personnes.


Plus largement, 49.998 immigrés sont entrés - hors Ukrainiens et demandeurs d'asile - en Finlande en 2022. Un "record", selon Statiscs Finland. Et ce, alors que jusqu'ici les arrivées annuelles oscillaient entre 29.000 et 36.000 personnes.

RECONSTRUCTION


La facture s'alourdit. La Banque européenne pour la reconstruction et le développement a prévu de dépenser 1,5 milliards d'euros en 2024 pour aider l'Ukraine à se reconstruire. Et ce, alors que 3 milliards ont déjà été dépensés en 2022. 


Selon sa dernière estimation, la Banque mondiale estime qu'il faudra 11 milliards d'eruos pour reconstruire les infrastructures prioritaires pour le bon fonctionnement de l'Ukraine.

SUISSE


Le gouvernement suisse a fait un geste mercredi envers Berlin en reprenant à son compte le projet de vendre des chars Leopard 2 désaffectés à leur fabriquant allemand pour qu'ils soient mis à disposition de l'armée allemande ou de partenaires de l'Otan.


Ces 25 chars sont destinés à l'entreprise allemande Rheinmetall, qui les a produits, si le parlement suisse, comme tout le monde s'y attend, donne son feu vert lors de sa session d'été qui commence fin mai.


Le ministre de l'Economie allemand, Robert Habbeck, et son collègue de la Défense, Boris Pistorius, avaient fait cette demande dans un courrier du 23 février à la conseillère fédérale en charge de la Défense, Viola Amherd.


Dans ce courrier, ils se sont engagés à ne pas les transférer à l’Ukraine, mais à les garder pour l’Allemagne ou pour d’autres partenaires de l’Otan ou de l’UE désireux de compléter leur propre armement, rappelle un communiqué du Conseil fédéral, qui s'est montré intransigeant sur la réexportation d'armes suisses vers l'Ukraine.

Urgent

RUSSIE


Cinq étrangers seront jugés en Russie à partir du 31 mai pour avoir combattu pour l'Ukraine.


Le Croate Vjekoslav Prebeg, le Suédois Matias Gustafsson et les Britanniques Dylan Healy, John Harding et Andrew Hill sont inculpés pour "mercenariat", a indiqué un tribunal militaire de Rostov-sur-le-Don (sud). Selon Moscou, ils avaient été faits prisonniers lors de la bataille de Marioupol alors qu'ils faisaient partie du régiment Azov, considéré comme une organisation terroriste en Russie.

OUVERTURE POUR LES ATHLÈTES RUSSES 


L'ex-star française du biathlon Martin Fourcade, membre du CIO et président de la commission des athlètes de Paris-2024, a répété mercredi être par principe favorable à un retour des athlètes russes et bélarusses dans les compétitions internationales.  


"J’ai toujours prôné une notion d’ouverture, c’est-à-dire de traiter les athlètes comme des personnalités et non comme faisant partie d’un système duquel ils sont souvent bien indépendants et pour lequel ils ne se battent pas", déclare le quintuple champion olympique, en marge d'un entretien à l'AFP consacré à un projet personnel. "En tant qu’athlète, ça m’aurait énormément affecté d’être jugé non pas en tant qu’athlète, sur ce que je faisais, mais à travers les décisions de mon pays, même si je suis Français et très heureux de l’être, je ne soutiens pas toujours", ajoute-t-il.

WAGNER


Environ 10.000 des 50.000 détenus recrutés dans les prisons russes par le groupe paramilitaire Wagner ont été tués en Ukraine, où ils étaient en première ligne dans la très sanglante bataille de Bakhmout, a admis le chef de l'organisation, Evguéni Prigojine. "J'ai sélectionné 50.000 détenus dont environ 20% ont été tués", a-t-il affirmé dans une interview publiée mardi soir par le blogueur pro-Kremlin Konstantin Dolgov. Par ailleurs, il a indiqué qu'une proportion similaire de ses combattants professionnels était tombée au combat, sans pour autant chiffrer précisément leur nombre.


Pour autant, selon le chef de la milice, les pertes ukrainiennes sont beaucoup plus lourdes : "Moi j'ai trois fois moins de tués et (...) environ deux fois moins de blessés".

GÉORGIE


La Géorgie ne peut pas se permettre d'imposer des sanctions à la Russie qui risqueraient de "dévaster" son économie, a affirmé mercredi le Premier ministre géorgien, Irakli Garibachvili, lors d'un forum au Qatar. "Non seulement nous porterions préjudice à la Géorgie, mais nous dévasterions également notre économie et mettrions en péril les intérêts de notre pays et de notre peuple si nous imposions une quelconque forme de sanctions économiques à la Russie", a-t-il déclaré, en soulignant que les échanges bilatéraux représentaient environ un milliard de dollars par an.

INCURSIONS 


Moscou répondra de manière "extrêmement ferme" à de nouvelles incursions armées, a promis mercredi le ministre russe de la Défense, Sergueï Choïgou, au lendemain d'une attaque spectaculaire de groupes venus d'Ukraine sur le territoire russe. "Nous continuerons de répondre rapidement et de manière extrêmement ferme à de telles actions", a-t-il martelé.

PÉKIN-MOSCOU 


Le président chinois Xi Jinping a déclaré mercredi à Pékin au Premier ministre russe Mikhaïl Michoustine que Pékin allait poursuivre son "ferme soutien" à Moscou sur les affaires relevant des "intérêts fondamentaux", a indiqué un média d'Etat.


"La Chine est disposée à poursuivre le ferme soutien mutuel avec la Russie sur les questions relevant des intérêts fondamentaux de chacun et à renforcer la coordination dans les enceintes multilatérales", a indiqué M. Xi, selon l'agence de presse Chine nouvelle.

NAVIRE DE GUERRE


Le plus gros navire de guerre jamais construit, le porte-avions américain USS Gerald Ford, est arrivé à Oslo mercredi pour une escale. Déplaçant plus de 100.000 tonnes, ce premier exemplaire des porte-avions américains à propulsion nucléaire de nouvelle génération est entré dans la matinée avec son escorte dans le fjord d'Oslo.


"La visite et la présence du groupe aéronaval vont fournir (...) une opportunité unique de développer la coopération et de travailler plus étroitement avec notre principal allié, les États-Unis", a indiqué l'armée norvégienne dans un communiqué.


"Il n'y a aucune question dans le Nord qui nécessite une solution militaire, ni de sujets où l'on ait besoin d'une intervention de l'extérieur", a fustigé le porte-parole de l'ambassade russe, Timur Chekanov, dans un courriel à l'AFP mardi. "Étant donné qu'on admet à Oslo que la Russie ne représente pas une menace militaire directe pour la Norvège, de telles démonstrations de force apparaissent illogiques et préjudiciables", a-t-il ajouté.

LES VÉRITÉS DE PRIGOJINE 


Dans un long entretien, le patron de Wagner a partagé, avec un bloggeur russe, son analyse de la situation et des conséquences qu'a eues l'invasion russe. "Au final, la dénazification a permis à l'Ukraine de devenir une nation connue du monde entier. (...) Franchement, on a légitimé l'Ukraine", déclare Evgueni Prigojine. "Au début de l'opération spéciale, ils avaient 500 chars... aujourd'hui, ils en ont 5000. S'ils avaient 20.000 personnes qui savaient se battre, aujourd'hui, ils sont 400.000... Qu'est-ce qu'on a démilitarisé ?! Je dirais plutôt qu'on les a militarisés", critique ce proche de Poutine. 

Prigojine : "Au final, la dénazification a permis à l'Ukraine d'être connus dans le monde entier"Source : TF1 Info

"PRESSION OCCIDENTALE" 


Le Premier ministre russe Mikhaïl Michoustine a salué mercredi à Pékin lors d'une rencontre avec son homologue chinois des relations bilatérales "d'un niveau sans précédent". "Elles se caractérisent par un respect mutuel des intérêts de chacun, le désir de répondre ensemble aux défis, qui sont liés à une turbulence accrue sur la scène internationale et à la pression de sanctions illégitimes de la part de l'Occident collectif", ajoute-t-il. 


De son côté, son homologue chiniois Li Qiang a salué le "partenariat de coopération stratégique global dans la nouvelle ère" entre son pays et la Russie. 

BELGOROD


Plusieurs groupes armés composés d'opposants russes ont mené des opérations commando dans la région russe de Belogorod, à 30 km de la frontière avec l'Ukraine. Qui sont ces hommes, d'où viennent-ils, et quel est leur but ? Le 20H de TF1 fait le point sur la plus spectaculaire incursion en territoire russe depuis le début du conflit.

ATTAQUES CONTRE LE SYSTÈME DE SANTÉ UKRAINIEN 


Une résolution condamnant les attaques de la Russie contre le système de santé ukrainien, a été adoptée mercredi à l'Assemblée mondiale de la santé, à Genève. 


Le texte, qui exige que Moscou cesse "immédiatement toute attaque contre les hôpitaux et autres établissements de santé" en Ukraine, a été adopté par 80 voix pour contre 9 voix opposées au texte, dont la Russie et la Chine.

NATIONALISATIONS


La Russie a annoncé mercredi une nouvelle vague de "nationalisations" de biens et actifs en Crimée annexée. "La Crimée continue de nationaliser les biens des ennemis de la Russie", s'est félicité le gouverneur de la péninsule ukrainienne annexée en 2014, Sergueï Aksionov, qui n'a pas précisé le montant total de l'opération. "Un certain nombre de biens sont transférés au sein de la propriété de la République" installée par Moscou, a-t-il ajouté. 


Parmi les bâtiments concernés figurent l'appartement d'Olena Zelenska, l'épouse du président ukrainien, à Yalta, ou encore un bâtiment à Simféropol qui appartenait à l'organisation extrémiste Medjlis, interdite en Russie". Medjlis est le nom officiel pour l'assemblée traditionnelle des Tatars de Crimée, une minorité musulmane réprimée à l'époque soviétique et depuis l'annexion par Moscou de la péninsule. 

DÉSERTIONS DANS L'ARMÉE RUSSE


Le ministère de la Défense britannique estime, dans son dernier rapport, que le nombre de soldats russes déserteurs a considérablement augmenté ces derniers mois. "L’armée russe a connu des difficultés à faire respecter la discipline dans ses rangs tout au long de ses opérations en Ukraine, mais ses problèmes se sont probablement aggravés suite à la mobilisation des réservistes, depuis octobre 2022", rappelle-t-il. 


Ainsi, "depuis le début de l'année 2023, les tribunaux militaires russes ont déjà traité 1053 cas de personnel absent sans permission, soit plus que sur toute l'année 2022", calcule les renseignements britanniques. 

FILLE DE LAVROV CHASSÉE DE GÉORGIE 


Présente en Géorgie pour le mariage de son beau-frère, Ekaterina Vinokourova a été forcée de quitter le pays en urgence. Des centaines de manifestants se sont opposés à ce que la fille de Sergueï Lavrov prolonge son séjour sur place, créant même des affrontements avec les forces de l'ordre.

ATTAQUES DE DRONES NOCTURNES 


De "nombreuses" attaques nocturnes de drones ont été signalées dans la région de Belgorod, a annoncé mercredi le gouverneur, Viatcheslav Gladkov. "La nuit n'a pas été vraiment tranquille. Il y a eu de nombreuses attaques de drones. La défense antiaérienne s'est occupée d'une grande partie d'entre eux", a-t-il indiqué. Malgré tout, ces attaques ont endommagé des véhicules, maisons et bâtiments publics, reconnaît-il, précisant qu'il n'y avait pas de victimes. 

LE POINT SUR LA SITUATION


La Russie a affirmé mardi avoir repoussé plusieurs dizaines de "saboteurs", dans la région de Belgorod. Plus tard dans la journée, la France et l'Union européenne ont renouvelé leur soutien à Kiev, pointant "la pleine responsabilité de la Russie dans le déclenchement et la poursuite de la guerre". Voici les faits marquants de ces dernières 24 heures.

CUBA


À la recherche de nouveaux partenaires commerciaux et d'alliés politiques depuis l'invasion de l'Ukraine, la Russie se rapproche toujours plus de Cuba. Une proximité accrue pourrait aussi être bénéfique à l'île, qui, en proie à sa pire crise économique depuis la chute du bloc soviétique, a cruellement besoin d'investissements.


Depuis début 2023, les visites de hauts représentants russes se sont succédé sur l'île. Après le Conseiller à la sécurité Nikolaï Patrouchev, et le PDG de la compagnie pétrolière publique Rosneft en mars, le chef de la diplomatie, Sergueï Lavrov, s'est rendu à Cuba en avril. 


La Havane a également accueilli le Conseiller économique de Vladimir Poutine, Maxim Orechkine, le représentant des entrepreneurs russes auprès du Kremlin, Boris Titov, ainsi que le vice-Premier ministre Dimitri Tchernychenko. 


Ce dernier a présenté il y a quelques jours à La Havane une "feuille de route" pour accélérer la coopération avec Cuba tandis que les représentants d'une cinquantaine d'entreprises russes étaient sur l'île pour explorer les opportunités d'investissement. 

RAPPEL


La France et l'Union européenne sont déterminées à soutenir l'Ukraine "dans la durée" et "dans tous les domaines", a réaffirmé mardi Paris à un émissaire chinois, envoyé par Pékin en Europe pour discuter d'un règlement politique du conflit russo-ukrainien.


Le ministère des Affaires étrangères français, via son directeur général des affaires politiques et de sécurité Frédéric Mondoloni, a souligné "la pleine responsabilité de la Russie dans le déclenchement et la poursuite de la guerre", lors d'une rencontre avec l'envoyé spécial chinois Li Hui chargé du dossier ukrainien, selon un communiqué de Paris.


D'après ce texte, la France, tout en saluant "la reprise du dialogue entre la Chine et l'Ukraine", a rappelé que Kiev "exerçait son droit de légitime défense" et a souligné qu'elle et l’UE étaient "déterminées à soutenir (l'Ukraine) dans la durée, dans tous les domaines".

EN DIRECT


Bonjour et bienvenue sur ce direct consacré aux événements en Ukraine.

La Russie a affirmé mardi avoir "écrasé" avec son aviation et son artillerie le groupe ayant attaqué la veille depuis l'Ukraine la région frontalière de Belgorod, dans la plus spectaculaire incursion en territoire russe depuis le début du conflit. Lundi, des combattants entrés en Russie depuis l'Ukraine ont attaqué plusieurs localités de la région de Belgorod, qui a également essuyé des tirs d'artillerie et des attaques de drones qui ont poussé les habitants à fuir. Le Kremlin a exprimé sa "profonde préoccupation" et appelé à faire "plus d'efforts" pour empêcher ces incursions, en pleine multiplication d'attaques sur le sol russe ces derniers mois, qui ont soulevé des questions sur la solidité des défenses.

Un civil a d'ailleurs été tué, selon les autorités russes, dans un village de la région lors de cette incursion armée alors que des bombardements ont également fait au moins 12 blessés. "Malheureusement, il y a tout de même eu des victimes. Un civil du village de Kozinka a été tué par les forces armées ukrainiennes", a indiqué sur Telegram le gouverneur régional Viatcheslav Gladkov. Kozinka est l'une des localités dont le groupe de combattants a revendiqué l'attaque.

Dans le même temps, un tribunal russe a indiqué, mardi, qu'il prolongeait jusqu'au 30 août la détention provisoire du journaliste américain du Wall Street Journal Evan Gershkovich, arrêté en mars pour des accusations d'"espionnage" qu'il rejette. Alors que le Kremlin a affirmé avoir intercepté deux bombardiers américains au-dessus de la mer Baltique, alors qu'ils s'approchaient selon lui de la frontière russe. 


La rédaction de TF1info

Tout
TF1 Info