Douze personnes ont été blessées dans une attaque de drone ukrainien sur Donetsk, selon les autorités d'occupation.
"Le largage d'un obus par un drone dans le district de Kirov de la capitale régionale a fait 12 blessés aujourd'hui", a indiqué sur Telegram Denis Pouchiline, à la tête de l'occupation dans la région de Donetsk et dans la ville éponyme, sous contrôle russe depuis 2014.
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UN HAUT RESPONSABLE DE LA DÉFENSE UKRAINIENNE ARRÊTÉ

Un haut responsable ukrainien du ministère de la Défense a été arrêté pour le détournement de quelque 36 millions d'euros destinés à l'achat d'armes, ont annoncé les autorités vendredi, alors que le pays en guerre fait face à un manque de munitions. Selon le parquet, ce haut fonctionnaire, dont l'identité n'a pas été révélée, est accusé d'avoir "organisé un système de détournement de fonds budgétaires lors de la passation de marchés publics" pour un montant de 1,5 milliard de hryvnias. 


Ces détournements concernaient l'achat d'obus d'artillerie à des prix surévalués, a précisé l'instance dans un communiqué. "Le directeur de l'un des principaux services du ministère de la Défense a été placé en détention", a encore indiqué le Parquet, selon lequel des perquisitions des services de sécurité au domicile de l'accusé ont permis de "découvrir des documents confirmant les activités illégales".

"LA POLOGNE EST À VOS CÔTÉS"

Le nouveau ministre polonais des Affaires étrangères, Radoslaw Sikorski, s'est rendu mercredi pour son premier voyage à l'étranger chez l'allié ukrainien afin de lui signifier la poursuite de l'appui de la Pologne face à Moscou. "Dans ce combat titanesque, monsieur le ministre, la Pologne est à vos côtés", a-t-il assuré à son homologue ukrainien Dmytro Kouleba, fustigeant une Russie qui "bombarde des villes, détruit des provinces entières, déporte des enfants et se prépare à anéantir un voisin qui n'a rien fait de mal".

ATTAQUE DE DRONE UKRAINIEN SUR DONETSK

Au moins 12 personnes, dont des sauveteurs, ont été blessés vendredi par une attaque de drone ukrainien sur Donetsk, grande ville de l'Est de l'Ukraine sous contrôle russe, ont annoncé les autorités d'occupation.


"Le largage d'un obus par un drone dans le district de Kirov de la capitale régionale a fait 12 blessés aujourd'hui", a indiqué sur Telegram Denis Pouchiline, à la tête de l'occupation dans la région de Donetsk et dans la ville éponyme, sous contrôle russe depuis 2014. Cinq sauveteurs figurent parmi les blessés, ainsi que des employés des services communaux, a-t-il précisé. Selon Denis Pouchiline, la ville a aussi fait l'objet de tirs d'artillerie ukrainiens qui ont endommagé un immeuble résidentiel et des infrastructures civiles.

DES LACRYMOGÈNES RUSSES DANS LES TRANCHÉES

Dans la région de Zaporijia, l'armée ukrainienne fait face à une recrudescence des attaques chimiques. Des drones russes sont utilisés pour larguer du gaz lacrymogène dans les tranchées.

Des gaz lacrymogènes russes dans les tranchéesSource : TF1 Info

MOBILISATION POUR ARMER L'UKRAINE

Le nouveau chef de la diplomatie polonaise, Radoslaw Sikorski, en visite à Kiev, a appelé vendredi l'Europe et les États-Unis à "mobiliser" leurs économies et leurs capacités de production pour aider l'Ukraine à gagner la guerre contre la Russie. "Nous ne pouvons pas permettre à la Russie de produire davantage sur la base d'une économie beaucoup plus petite (...) Si l'Occident se mobilise, je n'ai aucun doute sur sa victoire, mais il doit enfin commencer à se mobiliser", a-t-il déclaré devant les journalistes.

REPORTAGE

Alors que le conflit dure depuis près de deux ans désormais, ni l'Ukraine ni la Russie ne semblent en mesure de prendre un avantage décisif sur l'autre. Malgré l'important soutien de ses alliés occidentaux, Kiev est à la peine sur plusieurs endroits du front. 

SOUTIEN DE LA FRANCE

Fournir plus de munitions et de drones à l'Ukraine est une "urgente nécessité", a déclaré vendredi à l'AFP le président de la commission Défense du Sénat français, Cédric Perrin, de retour d'une mission d'études à Kiev.


"La leçon essentielle que nous tirons de ce déplacement, c'est l'urgente nécessité de leur fournir des munitions et des drones", assure-t-il, après avoir passé une semaine en Pologne et en Ukraine avec une délégation de sénateurs français, pour réaffirmer à Kiev la solidarité et le soutien de la France à l'approche du deuxième anniversaire de l'agression russe.


"Les Russes cherchent à les user de manière permanente en tirant des milliers d'obus de 155 mm chaque jour sur le champ de bataille (...) et ils sacrifient parfois un millier de drones par jour" contre les Ukrainiens, fait valoir Cédric Perrin.


"La France produit 20.000 obus de 155 mm par an, on ne peut pas s'en satisfaire", a-t-il commenté, alors que Paris a demandé aux industriels de se mettre dans une logique d'"économie de guerre" pour pouvoir fournir des munitions à l'Ukraine et reconstituer les stocks français.


La commission des Affaires étrangères et de Défense du Sénat publiera un rapport sur cette mission en Ukraine le 17 janvier.

SANCTIONS CONTRE LA RUSSIE

Le président Joe Biden va signer ce vendredi un décret autorisant les États-Unis à prendre des sanctions dites "secondaires" contre les établissements financiers du monde entier qui soutiendraient l'effort de guerre russe contre l'Ukraine, selon la Maison Blanche.


Il s'agit de "resserrer encore l'étau sur la machine de guerre de la Russie et sur ceux qui lui permettent de fonctionner", a commenté le conseiller à la sécurité nationale des États-Unis, Jake Sullivan, dans un communiqué.

FRONTIÈRE POLONAISE

Le chef de la diplomatie ukrainienne a dit espérer vendredi trouver une "solution" au blocage "inacceptable et préjudiciable" de la frontière par des routiers polonais, en recevant son nouvel homologue polonais qui a choisi Kiev pour sa première visite à l'étranger.


"Nous devons trouver des solutions", a déclaré Dmytro Kouleba aux côtés de Radoslaw Sikorski. "La première chose à faire est de débloquer la frontière, car la situation dans laquelle nos relations amicales se trouvent, dans l'ombre de la frontière bloquée, est inacceptable et préjudiciable", a-t-il ajouté.

POLOGNE AUX CÔTÉS DE L'UKRAINE

La Pologne est avec l'Ukraine dans son "combat titanesque" contre l'invasion russe, a affirmé le nouveau chef de la diplomatie polonaise lors de sa première visite à Kiev visant à apaiser les tensions entre les deux voisins. "Dans ce combat titanesque, monsieur le ministre, la Pologne est de votre côté", a déclaré Radoslaw Sikorski à son homologue ukrainien Dmytro Kouleba. 

SANCTIONS AMÉRICAINES

Le président Joe Biden va signer vendredi un décret autorisant les États-Unis à prendre des sanctions dites "secondaires" contre les établissements financiers qui soutiennent l'effort de guerre russe contre l'Ukraine, a annoncé un haut responsable de la Maison Blanche.


"Ce que nous voulons faire, c'est viser les matériaux dont la Russie a absolument besoin pour produire de l'armement. (...) Pour obtenir ces matériaux, (les Russes) ont besoin de passer par le système financier, ce qui en fait un point névralgique potentiel, et cet outil vise ce point névralgique", a-t-il expliqué.

GUERRE DES MISSILES

La Russie est prête à répondre rapidement en nature au déploiement par Washington de missiles à courte et moyenne portée en Europe et dans la région Asie-Pacifique, a déclaré vendredi le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Sergei Ryabkov. Selon le dirigeant, Moscou suit de près le développement des missiles américains et leurs déploiements potentiels sur le vieux continent, rapporte Th Guardian.

RELATIONS POLOGNE-UKRAINE

Le nouveau chef de la diplomatie polonaise, Radoslaw Sikorski, se trouve vendredi à Kiev pour sa première visite à l'étranger depuis sa nomination, a annoncé un haut responsable ukrainien à l'AFP. Il a publié dans la matinée un selfie pris visiblement sur la place Mykhaïlivska dans le centre de la capitale ukrainienne. "Première visite à l'étranger. Déjà sur place", a-t-il écrit sur le réseau social X. 

"NE PAS OUBLIER L'UKRAINE"

"On ne doit pas oublier l'Ukraine", affirme le député Benjamin Haddad, porte-parole du groupe Renaissance. La veille, Emmanuel Macron avait appelé à aider Kiev "même si ça nous coûte".

"On ne doit pas oublier l'Ukraine", insiste @benjaminhaddad auprès de @JulARNAUDmedia.Source : TF1 Info

ATTAQUES NOCTURNES DE DRONES

Au total, "au cours de la nuit du 22 décembre, les forces d'occupation russes ont attaqué avec 28 drones Shahed", a indiqué l'armée de l'air ukrainienne dans un communiqué. Vingt-quatre de ces drones de fabrication iranienne régulièrement utilisés par Moscou pour ces attaques contre son voisin "ont été abattus", selon le communiqué.

LE POINT SUR LA SITUATION

Une "opération militaire". Le Premier ministre hongrois, Viktor Orban, a repris la formule employée par le Kremlin, qualifiant jeudi l'invasion russe de l'Ukraine "d'opération militaire". "Il s'agit d'une opération militaire tant qu'il n'y a pas eu de déclaration de guerre entre les deux pays", a déclaré le dirigeant nationaliste lors de sa conférence de presse annuelle. "Lorsque les Russes déclareront la guerre à l'Ukraine, alors ce sera la guerre", a-t-il ajouté. "Au sens strict, réjouissons-nous tant qu'il n'y a pas de guerre. S'il y a une guerre, il y a une mobilisation générale et je ne souhaite cela à personne", a-t-il conclu.


La Russie ne doit pas "gagner". Les occidentaux ne peuvent pas "laisser la Russie gagner" en Ukraine, a martelé jeudi Emmanuel Macron, estimant que le soutien à Kiev devait se poursuivre même si "cela nous coûte". "Vous qui savez ce qu'est le rapport de forces, vous mesurez ce que l'on ne peut laisser faire et combien nous ne pouvons laisser la Russie gagner", a-t-il lancé à l'occasion d'un dîner de Noël devant des forces françaises stationnées en Jordanie. "Quel serait le lendemain pour nous, Européens ? Nous continuerons donc à aider les Ukrainiens, ce que nous faisons, même si cela nous coûte", a-t-il conclu devant les troupes.


Une explosion à Kiev. Un immeuble résidentiel à Kiev a été touché jeudi soir par un drone explosif russe, a indiqué le chef de l'administration présidentielle ukrainienne Andriï Iermak. "Un immeuble résidentiel à Kiev touché par un Shahed", drone de fabrication iranienne régulièrement utilisé par Moscou pour ses attaques, a-t-il indiqué. L'incident s'est produit dans le quartier Solomiansky dans le sud-ouest de la capitale, complète le maire de la capitale Vitali Klitschko, faisant état de "flammes sur les étages supérieures" du bâtiment. Un homme a été hospitalisé dans ce quartier, un autre a reçu les soins médicaux sur place, annonce-t-il encore. 

BONJOUR

Bonjour, bienvenue sur ce live pour suivre l'actualité autour de la guerre en Ukraine. 

Le président français Emmanuel Macron a martelé jeudi que les Occidentaux ne pouvaient "laisser la Russie gagner" en Ukraine et que le soutien à Kiev devait se poursuivre même si "cela nous coûte". "Vous qui savez ce qu'est le rapport de forces, vous mesurez ce que l'on ne peut laisser faire et combien nous ne pouvons laisser la Russie gagner", a-t-il lancé à l'occasion d'un dîner de Noël devant les forces françaises stationnées en Jordanie.

"Quel serait le lendemain pour nous Européens ? Nous continuerons donc à aider les Ukrainiens. Ce que nous faisons, même si cela nous coûte, est déterminant pour notre sécurité future, pour notre rôle en Europe et pour la souveraineté de l'Ukraine", a-t-il ajouté.

La situation est particulièrement délicate pour les Ukrainiens, près de deux ans après le début de l'offensive russe, alors qu'États-Unis et Union européenne tardent à débloquer de nouvelles aides financières. La pression s'accroît aussi pour eux sur le front après l'échec de leur contre-offensive lancée en juin.

"Aujourd'hui, dans ce pays agressé par la Russie depuis le début de l'année 2022, dans l'hiver glacial, l'agression russe se poursuit", a souligné Emmanuel Macron.


La rédaction de TF1info

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