EN DIRECT - Guerre en Ukraine : l'armée russe a subi "de graves dégâts" cette semaine, assure Zelensky

Publié le 3 novembre 2023 à 6h45, mis à jour le 3 novembre 2023 à 23h26

Le président ukrainien a affirmé sur le réseau social X que les forces ukrainiennes ont infligé de "graves dégâts" aux troupes russes "cette semaine".
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LE SOUTIEN À L'UKRAINE NE "DIMINUE PAS" MALGRÉ LA GUERRE AU PROCHE-ORIENT

Malgré la guerre en cours au Proche-Orient en Israël et le Hamas, l'Ukraine n'a constaté aucune diminution de l'aide internationale fournie par ses alliés dans sa lutte contre la Russie. Le chef de la diplomatie ukrainienne Dmytro Kuleba a assuré à la chaîne allemande 2DF ne pas voir "que le soutien de nos partenaires diminue de quelque manière que ce soit". Au contraire, Kiev "a reçu à tous les niveaux des garanties que le soutien à l’Ukraine se poursuivrait", a assuré le ministre des Affaires étrangères. Il s'est montré lucide sur le fait que "plus cette guerre (entre Israël et le Hamas) durera, plus elle exigera de ressources", mais s'est dit convaincu que "les grandes capitales ont une compréhension très claire des enjeux – tant en Ukraine qu'au Moyen-Orient".

WASHINGTON VA FOURNIR DES PAQUETS D'AIDE "PLUS PETITS" À KIEV

Les États-Unis vont désormais envoyer des aides plus modestes à l'Ukraine, faute de décision du Congrès américain pour l'heure sur le déblocage d'un financement supplémentaire. "Les annonces d'aujourd'hui épuisent les fonds restants. (...) Nous commençons à fournir à l'Ukraine des paquets plus petits afin d'étendre notre capacité à soutenir l'Ukraine aussi longtemps que possible", a déclaré à la presse la porte-parole de la Maison-Blanche, Karine Jean-Pierre, au moment d'annoncer une nouvelle annonce d'aide militaire de 425 millions de dollars, citée par le journal ukrainien Ukrainska Pravda. Elle a toutefois appelé le Congrès à valider au plus vite les aides supplémentaires voulues par Joe Biden, à l'approche de l'hiver.

LES VÉRIFICATEURS

Dans une vidéo publiée mercredi, un homme présenté comme un ancien soldat ukrainien lancerait un appel à ses compatriotes. Il les inciterait à rejoindre les rangs des forces armées d'Israël face au Hamas. Nous avons vérifié l'authenticité de ce témoignage.

MOSCOU ORGANISE DES EXERCICES MILITAIRES AVEC LA BIRMANIE

La Russie a annoncé qu'elle allait mener des exercices militaires navals avec la Birmanie, une première dans "l'histoire récente" des deux pays, lors d'une visite du chef de la marine russe qui a débuté vendredi. Le commandant en chef de la marine, Nikolaï Iévménov, "a entamé sa visite de travail" en Birmanie, a annoncé le ministère russe de la Défense dans un communiqué.

LE BILAN REVU À LA HAUSSE APRÈS UNE FRAPPE SUR UNE ZONE OCCUPÉE DU SUD

Le bilan d'une offensive contre une région occupée du sud de l'Ukraine a été revu à la hausse : une frappe ukrainienne a fait neuf morts vendredi, a affirmé un responsable local des autorités d'occupation russe. "Neuf personnes décédées ont été extraites des décombres", a indiqué Vladimir Saldo, installé par Moscou à la tête des zones occupées dans cette partie du sud de l'Ukraine, interviewé sur la chaîne de télévision Rossiya 24.


Plus tôt, un autre responsable des autorités d'occupation avait accusé les forces ukrainiennes d'une frappe sur "des infrastructures civiles" du village de Chaplinka, situé dans la zone occupée de la région de Kherson. Konstantin Bassiouk avait alors donné un bilan de sept morts et sept blessés, affirmant que les médecins "luttaient pour sauver la vie" de deux personnes. La frappe a touché une "caisse de retraite et un bureau de recherche d'emploi", avait-il ajouté.

L'ARMÉE RUSSE A ESSUYÉ DE "GRAVES DÉGÂTS" CETTE SEMAINE, ASSURE V. ZELENSKY

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a affirmé sur le réseau X que les forces ukrainiennes ont infligé de "graves dégâts" aux troupes russes "cette semaine". "Les soldats ukrainiens ont détruit l'un des systèmes de défense aérienne russes dans le sud. Chacune de ces frappes accroît la sécurité des Ukrainiens", a-t-il écrit.

NOUVELLE ENVELOPPE AMÉRICAINE D'AIDE MILITAIRE DE 425 MILLIONS DE DOLLARS

Comme l'avaient annoncé des responsables américains, une nouvelle aide militaire de 425 millions de dollars sera versée par Washington à l'Ukraine, a confirmé le ministère américain de la Défense, dans un communiqué. Sur cette somme, 125 millions de dollars seront alloués aux "besoins immédiats de l'Ukraine sur le champ de bataille", et 300 autres seront utilisés "pour renforcer la défense aérienne de l'Ukraine sur le long terme", a-t-il précisé.


Dans le détail, elle comprend des munitions d'artillerie, des armes antichars, ainsi que des munitions de petit calibre pour 125 millions de dollars. Elle inclut également 300 millions de dollars de roquettes à guidage laser, financés via le Programme d'assistance sécuritaire à l'Ukraine par lequel Washington fournit du matériel à ce pays via son industrie de la défense ou des partenaires plutôt qu'en piochant directement dans ses stocks.


Cette nouvelle aide correspond au cinquième lot d'équipements fournis par le gouvernement de Joe Biden depuis août 2021, précise le communiqué. Elle avait été approuvée par le Congrès américain fin septembre et "épuise les fonds restants actuellement disponibles", souligne le Pentagone. À l'heure où certains élus républicains s'opposent à la poursuite du soutien militaire des États-Unis à l'Ukraine, il estime que cette aide reste "un investissement intelligent" pour la sécurité nationale de Washington car elle permet d'éviter "un conflit plus important dans la région" et de dissuader "toute potentielle agression ailleurs".

SEPT MORTS DANS UNE RÉGION OCCUPÉE DU SUD

Une frappe ukrainienne a fait au moins sept morts et autant de blessés dans une région occupée du sud de l'Ukraine, a affirmé vendredi un responsable des autorités d'occupation russe. "L'armée ukrainienne a attaqué des infrastructures civiles" dans le village de Chaplinka, situé dans la zone occupée de la région de Kherson, a dénoncé sur Telegram Konstantin Bassiouk, un responsable local prorusse.


La frappe a touché une "caisse de retraite et un bureau de recherche d'emploi", faisant "sept morts et sept blessés", a-t-il ajouté. Chaplinka se trouve à une centaine de kilomètres de Kherson, la capitale régionale reprise par les forces ukrainiennes en novembre 2022. La Russie contrôle toujours une grande partie de la région, et les combats sont féroces entre les deux armées.

KIEV A REPRIS "PLUS DE LA MOITIÉ DU TERRITOIRE CONQUIS" PAR MOSCOU DEPUIS 2022

Le secrétaire d'État Antony Blinken a affirmé sur le réseau X qu'"à ce jour, l’Ukraine a récupéré plus de la moitié du territoire conquis par la Russie depuis 2022". "Les armes et équipements annoncés aujourd’hui dans le cadre de l'aide continue des États-Unis contribueront à répondre aux besoins de l’Ukraine sur le champ de bataille", a-t-il promis.


Les États-Unis s'apprêtent en effet à fournir 425 millions de dollars d'aide militaire à l'Ukraine, dont environ 300 millions de dollars de financement à long terme pour l'achat de munitions guidées par des lasers, conçues pour éliminer les drones, ont indiqué jeudi des responsables américains, cités par l'agence AP

ATTAQUE DE DRONES À KHARKIV

Le Bureau de la coordination des affaires humanitaires de l'ONU en Ukraine a indiqué sur le réseau X (ex-Twitter) être déployé à Kharkiv, la deuxième ville du pays située dans le nord-est du territoire, pour fournir une "aide d'urgence aux personnes touchées par une nouvelle attaque nocturne". Le maire Igor Terekhov a affirmé que le bâtiment d'un établissement d'enseignement a été "sérieusement endommagé" par une attaque de drones et qu'un quartier de la ville a dû être coupé du réseau électrique pour des réparations. L'offensive "a endommagé des dizaines de maisons et les a laissées sans électricité", souligne le bureau onusien. 

LE CHEF PRO-RUSSE DU RENSEIGNEMENT SERBE DÉMISSIONNE

Le directeur pro-russe des services de renseignement serbes (BIA), Aleksandar Vulin, a démissionné vendredi de son poste, quatre mois après avoir été visé par des sanctions américaines pour son implication présumée dans le "crime organisé transnational". Dans un communiqué, dans lequel il a annoncé sa "démission irrévocable", il a expliqué son geste par des "menaces et chantages" occidentaux subis par "le président Aleksandar Vucic et la Serbie".


"Les États-Unis et l'Union européenne (UE) réclament ma tête comme condition pour ne pas imposer des sanctions à la Serbie", affirme-t-il. "Ma démission ne changera pas la politique des États-Unis et de l'UE à l'égard de la Serbie, mais elle va ralentir les nouvelles demandes et chantages."


Aleksandar Vulin est visé depuis juillet par des sanctions du département américain du Trésor, qui l'a accusé d'avoir "été impliqué dans le crime organisé transnational, un trafic illicite de drogue et (d'avoir) abusé de sa fonction publique". Ancien ministre de la Défense et de l'Intérieur, proche du président serbe Aleksandar Vucic, l'homme de 51 ans avait été nommé à la tête de la BIA en décembre 2022. Il est un des rares responsables politiques européens à s'être rendu à Moscou, en tant que ministre de l'Intérieur, après le début de l'invasion russe de l'Ukraine en février 2022. 

UNE PRÉSIDENTIELLE EN UKRAINE L'ANNÉE PROCHAINE ?

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky "réfléchit et pèse le pour et le contre" de l'organisation d'une élection présidentielle en 2024, malgré la guerre et les nombreux "défis" pratiques, a affirmé vendredi son ministre des Affaires étrangères, Dmytro Kouleba, qui s'exprimait en visioconférence lors de la World Policy Conference, organisée aux Émirats Arabes Unis.


"Ce n'est pas qu'il ne veut pas organiser d'élections, mais organiser des élections dans les circonstances actuelles demanderait un travail sans précédent et exigerait de relever des défis sans précédent", a-t-il ajouté. Avant le début de l'invasion russe de l'Ukraine en 2022, un scrutin présidentiel était prévu en 2024. Mais la loi martiale, en place depuis le début de la guerre, entrave le fonctionnement électoral.

MOSOCU VEUT TOUJOURS "RESPECTER LE MORATOIRE SUR LES ESSAIS NUCLÉAIRES"

La Russie compte "continuer à respecter le moratoire sur les essais nucléaires", a affirmé son ministère des Affaires étrangères vendredi, malgré la révocation de sa ratification du traité qui les interdit. "Nous comptons continuer à respecter le moratoire sur les essais nucléaires instauré il y a plus de 30 ans", a indiqué le ministère dans un communiqué, soulignant toutefois que la potentielle réalisation "d'essais à grande échelle" par les États-Unis "(les) obligerait à faire de même".


La veille, le président Vladimir Poutine a signé la révocation de la ratification du Traité d'interdiction complète des essais nucléaires (TICEN). La Russie en reste néanmoins "signataire, avec tous les droits et obligations que cela implique", a rappelé le ministère des Affaires étrangères, qui a par ailleurs assuré que "la position la plus destructrice à l'égard du traité a été adoptée par les États-Unis, qui ont évité de le ratifier pendant près d'un quart de siècle sous des prétextes fallacieux". Washington fait partie des États qui n'ont jamais ratifié ce texte, comme on vous l'explique dans cet article.

LE SOUTIEN AMÉRICAIN À L'UKRAINE EN QUESTION

L'ambassadrice américaine en Ukraine, Bridget Brink, a rencontré le nouveau "speaker" du Congrès américain, le républicain Mike Johnson. Un rendez-vous important, à l'heure où cette institution a été plongée durant trois semaines dans une paralysie inédite, avec une vacance au perchoir. Son nouveau président cherche encore à prendre ses marques, mais semble déjà réticent à livrer de nouvelles enveloppes d'aide à Kiev, comme le voudrait Joe Biden.


Conscient du risque de lassitude d'une partie de la classe politique américaine, le président démocrate a décidé de coupler sa demande d'aide pour l'Ukraine, plus de 61 milliards de dollars, avec celle pour Israël, en conflit contre le Hamas, environ 14 milliards. "Nous ne pouvons pas perdre une minute pour fournir à Israël l'aide dont il a besoin", a assuré de son côté le "speaker" Mike Johnson. En revanche, il a d'ores et déjà estimé que les mesures de soutien aux autres alliés des États-Unis, dont l'Ukraine, devaient faire l'objet de discussions ultérieures. "Il y a des choses que nous pouvons et devons faire à travers le monde, mais nous devons d'abord nous occuper de ce qui se passe dans notre propre maison", a-t-il plaidé.

MALGRÉ LES SANCTIONS, LE KREMLIN ASSURE QUE L'ÉCONOMIE RUSSE "VA BIEN"

Le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov a assuré face à des journalistes que les entreprises russes parviennent à s'adapter aux sanctions imposées à Moscou par les puissances occidentales. "Les sanctions créent des problèmes supplémentaires. Mais nous nous sommes adaptés aux sanctions. Nous avons appris à nous protéger contre les risques liés aux sanctions", a-t-il déclaré, cité par l'agence russe TASS. Jeudi, les États-Unis ont élargi leur liste de sanctions, y ajoutant notamment des banques et des entreprises industrielles, rappelle l'agence. 


De son côté, Vladimir Poutine lui-même a assuré que l'économie nationale fonctionnait bien, malgré ces sanctions. "Nous ne changeons pas nos plans, nous ne les abandonnons pas, que ce soit dans la sphère sociale ou du point de vue du développement des infrastructures, et dans d'autres domaines - le soutien à l'industrie et la sécurité", a-t-il assuré, cité là aussi par l'agence TASS. "Nous acheminons des fonds (vers de nouvelles régions, ndlr) et nous en acheminerons encore plus. L'essentiel est que notre économie fonctionne heureusement de manière rythmée, tout va bien", a encore affirmé le président russe.

KHARKIV VISÉE PAR L'ATTAQUE DE DRONES RUSSES

Le maire de Kharkiv, Igor Terekhov, a affirmé que le bâtiment d'un établissement d'enseignement a été "sérieusement endommagé" par l'attaque et qu'un quartier de la ville a dû être coupé du réseau électrique pour des réparations. D'autres drones ont frappé une station service, un dortoir où vivent des déplacés et des bâtiments résidentiels, a indiqué l'élu de la deuxième ville d'Ukraine, située dans le nord-est. D'autres régions ukrainiennes ont rapporté des impacts sur des infrastructures et bâtiments.

UNE SITUATION "DIFFICILE, TENDUE" SUR LE FRONT SUD

Une porte-parole de l'armée ukrainienne, Natalia Goumeniouk, a fait état d'une situation "difficile, tendue" sur le front Sud, évoquant également la "puissante" attaque de drones russe. "Les forces de défense aérienne dans notre région ont été en action pendant près de 5 heures", a-t-elle souligné. Elle a évoqué un impact de drone sur une infrastructure mais sans "dégâts critiques".


Selon cette responsable, de précédentes attaques de drones russes moins massives visaient probablement à détecter l'emplacement des systèmes de défense antiaérienne ukrainiens.

LA RUSSIE VA "SURMONTER" LES NOUVELLES SANCTIONS AMÉRICAINES

Le Kremlin a assuré vendredi que la Russie allait "surmonter" les nouvelles sanctions américaines annoncée la veille par Washington, les entreprises russes ayant appris à "s'adapter" au 21e mois de l'assaut de Moscou contre l'Ukraine. Les sanctions "posent certes certains problèmes, mais nous avons appris à les surmonter", a déclaré aux journalistes le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov.


"Nous nous sommes adaptés aux sanctions, nous avons appris à nous prémunir contre les risques liés aux sanctions", a-t-il ajouté, alors que Moscou est visée par une multitude de restrictions. Selon lui, toutes les grandes entreprises ont "élaboré un plan d'action au cas où elles seraient frappées par des sanctions".

KIEV NE MÈNE PAS DE NÉGOCIATION SECRÈTE AVEC MOSCOU

Le chef de la diplomatie ukrainienne, Dmytro Kuleba, a démenti vendredi toute négociation secrète avec Moscou pour mettre fin à la guerre. Le ministre des Affaires étrangères a d'ailleurs rappelé les conditions que cela se produise. "Le principe fondamental de notre formule de paix est le respect de l'intégrité territoriale et de la souveraineté de l'Ukraine. Traduit du langage diplomatique : la Russie doit quitter l'Ukraine", a-t-il affirmé à la chaîne allemande ZDF. "Tant que ce n'est pas le cas, ça ne sert à rien de leur parler."

UN PROCHE DES PUSSY RIOT CONDAMNÉ PAR CONTUMACE

Piotr Verzilov, un militant proche du groupe contestataire russe Pussy Riot, combattant aujourd'hui pour l'Ukraine, a été condamné vendredi par un tribunal russe à huit ans et demi de prison par contumace. Le co-fondateur du site Mediazona, spécialisé dans le suivi des affaires judiciaires liées à l'opposition russe, a été reconnu coupable d'avoir diffusé de "fausses informations" sur l'armée russe.


Selon l'agence de presse d'État Tass, la justice reproche à Piotr Verzilov des publications sur les réseaux sociaux sur Boutcha, ville ukrainienne théâtre en 2022 d'un massacre de civils imputé aux forces russes et pour lequel Moscou nie toute responsabilité. Déjà classé en Russie comme "agent de l'étranger" et visé par un mandat d'arrêt, il avait quitté la Russie en 2020 après une série de perquisitions visant ses proches et lui.

KIEV CRAINT POUR SES INFRASTRUCTURES ÉNERGETIQUES

L'Ukraine s'attend cet hiver à une nouvelle campagne russe de bombardements massifs sur ses infrastructures énergétiques, comme en 2022, lorsque ces attaques plongeaient régulièrement des millions de personnes dans le noir. "La bataille pour le ciel est ce qui nous attend. Et cette bataille sera pour nos infrastructures", a relevé sur Telegram le chef de l'administration de la présidence, Andriy Yermak.


Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a lui promis de continuer à renforcer la défense antiaérienne ukrainienne, qui dépend des fournitures d'armements des alliés occidentaux de Kiev. "Nous sommes conscients qu'à l'approche de l'hiver, les terroristes russes essaieront de causer davantage de dégâts", a-t-il souligné dans une publication Facebook, promettant "une réponse puissante" contre la Russie.

UNE ATTAQUE DE DRONES DE GRANDE AMPLEUR

"La nuit dernière, il y a eu une quarantaine de (drones de fabrication iranienne) Shaheds. Plus de la moitié d'entre eux ont été abattus", a annoncé sur Telegram le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, confirmant qu'il y avait "eu des impacts" au sol. L'attaque a visé dix régions, dont les régions du sud, de l'ouest et celle de Kiev, la capitale, selon le chef de l'État, qui a précisé qu'elle n'a pas fait de victimes.

L'UKRAINE DIT AVOIR DÉTRUIT 24 DRONES ET UN MISSILE RUSSES

Kiev a affirmé vendredi avoir abattu 24 drones russes et un missile dans la nuit, alors que l'inquiétude grandit en Ukraine quant à la multiplication des frappes russes sur les infrastructures énergétiques ukrainiennes cet hiver. "Dans la nuit du 3 novembre, 24 drones d'attaque Shahed-136/131 et un missile guidé ont été détruits", a déclaré le conseiller présidentiel ukrainien, Andriy Yermak, sur les réseaux sociaux.

LE RÉCAP' DES 24 DERNIERES HEURES

Alors que le front est en grande partie figé depuis plus d'un an, Moscou a assuré, jeudi 2 novembre, que le conflit russo-ukrainien ne se trouvait pas dans une "impasse". La ville d'Avdiivka est le symbole de cet immobilisme où, à l'exception de lourdes pertes humaines, les gains territoriaux sont très limités.

MOSCOU SE RETIRE DU TRAITÉ SUR LES ESSAIS NUCLÉAIRES

La Russie a révoqué jeudi sa ratification du Traité d'interdiction complète des essais nucléaires (TICEN), en vertu d'une loi promulguée par Vladimir Poutine sur fond de conflit en Ukraine et de crise avec les Occidentaux. C'est "un grand pas dans la mauvaise direction", a réagi le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken - dont le pays n'a quant à lui jamais ratifié ce document.


Ouvert à la signature en 1996 et ratifié par la Russie en 2000, ce traité n'est cependant jamais entré en vigueur car il n'a été jusqu'à présent ratifié que par un trop faible nombre d'Etats, parmi les 44 pays qui détenaient des installations nucléaires au moment de sa rédaction. 

NOUVELLE SALVE DE SANCTIONS DE WASHINGTON

Les États-Unis ont annoncé jeudi une nouvelle série de sanctions contre des entreprises participant à la fourniture d'armement à la Russie, au 21e mois de son invasion de l'Ukraine. Dans un communiqué, le département américain du Trésor a annoncé le renforcement des sanctions contre 130 personnes et entités, impliquées dans des échanges commerciaux avec la Russie pour permettre au pays de se fournir en "technologies et équipements nécessaires" à l'effort de guerre russe en Ukraine.


"La Russie dépend de personnes et d'entités d'autres pays pour pouvoir renouveler ses équipements et poursuivre sa guerre haineuse contre l'Ukraine", a déclaré la secrétaire au Trésor, Janet Yellen, citée dans le communiqué. "Nous n'hésiterons pas à les tenir pour responsables", a-t-elle cinglé.

ACCALMIE AUTOUR DE LA VILLE D'AVDIIVKA

Le nombre d'attaques russes a "légèrement baissé" autour de la ville d'Avdiivka, où les forces de Moscou mènent d'intenses assauts depuis des semaines, a déclaré jeudi un porte-parole de l'armée ukrainienne. "L'ennemi continue d'essayer d'encercler Avdiivka, mais de façon moins active pour l'instant", a-t-il indiqué. 


"Les combats continuent, l'ennemi n'a pas cessé d'attaquer", a toutefois précisé le responsable ukrainien, indiquant que les forces russes tentaient d'empêcher les Ukrainiens de gagner du terrain. Les avancées russes "comparées à leurs pertes, sont plutôt insignifiantes", a repris Oleksandre Chtoupoune. Mais, selon lui, cette très relative accalmie pourrait n'être que temporaire. "L'ennemi rassemble ses forces, se regroupe, peut-être que dans un avenir proche il tentera d'avancer avec une nouvelle vague."

"PAS D'IMPASSE" DANS LE CONFLIT, SELON MOSCOU

Le Kremlin a assuré jeudi que le conflit en Ukraine ne se trouvait pas dans une "impasse", contestant des propos du chef d'état-major ukrainien, Valery Zaloujny, qui a estimé que les deux armées étaient incapables d'avancer, au 21e mois des hostilités. "Non, le conflit n'est pas dans l'impasse", a assuré aux journalistes le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, affirmant que "la Russie poursuit sans relâche son opération militaire spéciale" et que "tous les objectifs fixés doivent être atteints".


Le front est en grande partie figé depuis plus d'un an malgré une contre-offensive d'ampleur lancée début juin par les forces ukrainiennes, qui n'a abouti jusqu'à présent qu'à des gains territoriaux très limités.

BIENVENUE

Bonjour à toutes et à tous. Bienvenue sur TF1info pour suivre les derniers développements autour de la guerre en Ukraine, lancée par les forces de Moscou il y a 21 mois, le 24 février 2022.

Les États-Unis ont annoncé ce jeudi une nouvelle série de sanctions contre des entreprises participant à la fourniture d'armement à la Russie, au 21e mois de son invasion de l'Ukraine. Dans un communiqué, le département américain du Trésor a annoncé le renforcement des sanctions contre 130 personnes et entités, impliquées dans des échanges commerciaux avec la Russie pour permettre au pays de se fournir en "technologies et équipements nécessaires" à l'effort de guerre russe en Ukraine.

"La Russie dépend de personnes et d'entités d'autres pays pour pouvoir renouveler ses équipements et poursuivre sa guerre haineuse contre l'Ukraine et nous n'hésiterons pas à les tenir pour responsables", a déclaré la secrétaire au Trésor, Janet Yellen, citée dans le communiqué.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a salué une mesure "très forte" et "nécessaire", estimant que ce nouveau train de sanctions américaines visait des "secteurs critiques pour l'économie" russe. "Chaque décision sur des sanctions doit fonctionner pleinement - de sorte que la Russie n'ait aucune chance de contourner les sanctions", a-t-il plaidé.

Le ministère américain des Finances estime que la Russie profite de ses liens commerciaux avec la Chine, la Turquie et les Emirats arabes unis (EAU), qui se sont transformés en "nœuds commerciaux d'exportations, réexportation et transfert vers la Russie de technologies et équipements étrangers". Une dizaine d'entreprises turques, et une vingtaine aux EAU et trois en Chine sont notamment concernées.

Le Trésor vise également les entités et personnes russes impliquées dans le commerce de matériel et technologie provenant de l'étranger ainsi que dans la recherche et développement. Enfin, le ministère renforce les sanctions existantes à l'encontre du secteur financier russe en ajoutant à sa liste sept établissements et les responsables de plusieurs banques.


La rédaction de TF1info

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