300 drones et missiles ont tirés par l'Iran en direction d'Israël.C'est la première fois que le régime des mollahs attaque aussi frontalement l'État hébreu.Le 13H de TF1 résume en images cette offensive sans précédent.
Il est 1h40 du matin, dans la nuit du samedi 13 au dimanche 14 avril, quand le ciel israélien s'embrase. Les sirènes retentissent dans tout le pays, appelant les habitants à se mettre à l'abri. Des dizaines de drones et de missiles iraniens traversent l'État hébreu. Tsahal affirme que 99% ont été interceptés par le "Dôme de fer", son système de défense anti-aérien. Dans la vidéo de TF1 en tête de cet article, on remarque notamment des interceptions au-dessus de la mosquée emblématique d'Al-Aqsa, à Jérusalem.
Attaque inédite
Au total, plus de 300 drones et missiles de croisière, capables de parcourir 2000 km, ont été lancés en direction d'Israël, pour la majorité directement depuis l'Iran. C'est une attaque frontale inédite de la part de Téhéran, depuis l'instauration du régime des mollahs, qui avait fait d'Israël son ennemi juré dès 1979. Les alliés chiites du Hezbollah ont, eux aussi, tiré des roquettes depuis le Liban. Une offensive coordonnée également avec le Yémen, autre allié de l'Iran, qui a envoyé des drones en direction de l'État hébreu.
Pendant une grande partie de la nuit, les états-majors israéliens, américains, français et britanniques, ont travaillé main dans la main. Une implication française discrète, qui a depuis été confirmée par Paris. Grâce à leurs avions de chasse et leurs radars, ces pays ont permis l'interception de drones iraniens, parfois même avant leur arrivée dans l'espace aérien israélien. Ainsi en Jordanie, où des missiles tombés au sol ont été filmés par des civils. Les rares cibles israéliennes atteintes sont des bases militaires. Une fillette israélienne a par ailleurs été grièvement blessée par des éclats d'obus.