L'Iran a tiré "plus de 300 drones et missiles" vers Israël, dont 99% ont été interceptés.Une réponse à la destruction de son consulat à Damas, en Syrie, le 1ᵉʳ avril.Une escalade d'une ampleur inédite au Proche-Orient.
Le calme est revenu ce dimanche 14 avril au petit matin au Proche-Orient, alors qu'Israël a été visé cette nuit par "plus de 300 drones et missiles" iraniens, selon Tsahal. Une vague sans précédent de frappes lancées depuis l’Iran, qui a duré cinq heures au total et qui constitue surtout la première attaque directe jamais menée par la République islamique contre le territoire israélien.
La menace d'une guerre régionale
Le porte-parole de Tsahal Avichay Adraee a détaillé sur son compte X les armes qui les ont visées pendant la nuit, évoquant "170 drones lancés par l'Iran", "plus de 30 missiles de croisière" et "plus de 120 missiles balistiques". Un petit nombre de ces missiles est "tombé sur une base aérienne de Nafatim et a causé des dégâts mineurs aux infrastructures", selon cette source.
Si Téhéran a visé directement Israël pour la première fois de son histoire, le pays a considéré tout aussi vite que "l'affaire peut être considérée comme close". La République islamique estime s'être vengée des frappes sur son consulat à Damas (Syrie) le 1ᵉʳ avril dernier, ayant tué des Gardiens de la révolution. Mais nul ne sait pour l'heure quelle réponse va apporter Israël et dans quelle mesure cela va plonger toute une région entière, déjà en proie aux troubles, dans le chaos.
La perspective d'une guerre régionale est en jeu et dépendra d'une nouvelle réunion du cabinet de guerre de Benyamin Nétanyahou, prévue ce dimanche matin. Par ailleurs, l'Iran a déjà prévenu que "si le régime israélien commettait une nouvelle erreur, la réponse de l'Iran serait considérablement plus sévère".