Le corps de Mélodie Mendes da Silva, disparue depuis le 3 novembre, a été retrouvé en périphérie de Marseille dans la nuit du jeudi 14 au vendredi 15 décembre.La mère de famille, âgée de 34 ans, a été tuée par balles par son amant, qui a reconnu les faits en garde à vue, après avoir d'abord nié son implication puis gardé le silence.L'homme de 40 ans a été mis en examen du chef d'assassinat et placé en détention provisoire.
Il dit l'avoir tuée par balles. Le corps de Mélodie Mendes da Silva, mère de deux enfants, qui avait disparu depuis le 3 novembre, à Marseille, a été retrouvé après les aveux de son meurtrier présumé, son amant, un homme de 40 ans. Après avoir d'abord contesté les faits ou gardé le silence, l'homme avait finalement avoué avoir tiré à plusieurs reprises sur l'esthéticienne de 34 ans, "dans le cadre d'une relation extra-conjugale tumultueuse", selon les termes du parquet. Il avait ensuite amené les enquêteurs "sur la scène de crime", au col de l'Espigoulier, sur la commune proche de Gémenos.
Dans le cadre de l'enquête, l'amant de Mélodie, qui avait été placé en garde à vue le 13 décembre, a été "mis en examen du chef d'assassinat et placé en détention provisoire", a appris, vendredi 15 décembre, TF1info auprès du parquet de Marseille. Dans son communiqué, la personne de son entourage, la compagne de l'homme, qui avait également été déférée devant le magistrat instructeur, a été "mise en examen pour non-dénonciation de crime et placée sous contrôle judiciaire".
Mélodie Mendes da Silva avait quitté son logement situé dans le centre de Marseille le vendredi 3 novembre vers 18h. Elle n'avait plus donné aucun signe de vie auprès de sa famille depuis. Initialement ouverte pour "recherche des causes de la disparition", l'enquête avait été requalifiée, le 17 novembre, pour "enlèvement, séquestration ou détention arbitraire".
Au cours de sa garde à vue, l'amant de la jeune femme a confirmé que l'arme retrouvée lors de la perquisition à son domicile était celle qu'il avait utilisée pour tuer Mélodie le soir des faits. L'enquête s'était dirigée vers lui grâce à des recoupements de téléphonie et au recueil de témoignages. Si le parquet l'a donc mis en examen pour assassinat, ce qui suppose une préméditation, le meurtrier présumé a lui contesté "toute intention criminelle et préméditation".