Ile-de-France : deux hommes mis en examen après un projet d'attentat déjoué

Publié le 8 décembre 2021 à 17h58, mis à jour le 8 décembre 2021 à 20h20

Source : TF1 Info

FAIT DIVERS - Deux individus âgés de 23 ans ont été mis en examen pour "association de malfaiteurs terroriste criminelle" et placés en détention provisoire vendredi dernier. Ils sont soupçonnés d'avoir voulu commettre un attentat à l'arme blanche pendant les fêtes.

Ils ont été interpellés à Meaux (Seine-et-Marne) et au Pecq (Yvelines) par la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) le lundi 29 novembre après un renseignement faisant état d'une attaque imminente. Les deux suspects âgés de 23 ans ont été placés en garde à vue et interrogés pendant 96 heures par les enquêteurs.

À l'issue de celle-ci, les deux jeunes suspects ont été mis en examen le vendredi 3 décembre pour "association de malfaiteurs terroriste criminelle" et incarcérés, fait savoir une source judiciaire confirmant une information du Parisien

Le projet des individus a été qualifié de "sérieux et imminent". Il s'agissait d'une attaque au couteau avec une action qui aurait été projetée pour la période des fêtes. Les cibles ? "Un centre commercial, une université ou encore des rues bondées", a rapporté une source proche du dossier à LCI.  Alerté du projet, le parquet national antiterroriste avait ouvert une enquête préliminaire.

Une fascination pour l'État islamique

L'un des suspects, qui conteste les faits, "a été condamné en tant que mineur par le tribunal pour enfants à Paris en avril 2019 à quatre ans de prison dont trente mois assortis d'un sursis avec mise à l'épreuve pour association de malfaiteurs terroristes", a précisé une source à LCI.  

"Il a reconnu sa fascination pour l'organisation de l'État islamique (EI), mais a nié le projet d'attaque, selon la source proche du dossier citée par l'AFP. Cependant, des auditions dans son entourage et d'autres éléments du dossier attestent de sa grande radicalité". Le second individu a avoué en garde à vue "un projet d'action violente", ont souligné les sources. 

"Après plusieurs discussions sur le mode opératoire, ils se sont décidés à commettre une attaque au couteau dans la rue sur des civils et à mourir en martyr en étant tués par la police", selon une source proche de l'enquête. Cette dernière évoque "un projet sur fond d'inspiration djihadiste, concerté à deux, à la différence des précédents projets qui émanaient d'individus plus isolés". 

 Les perquisitions et auditions confirment un environnement très radical des deux individus.  En effet, lors des perquisitions ont été saisis un couteau de chasse, des téléphones et des ordinateurs "dans lesquels on a retrouvé de la documentation djihadiste".

Les deux hommes ont fait connaissance sur les réseaux sociaux puis se sont rencontrés physiquement.


La rédaction de TF1info

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