Un mineur de 16 ans a été mis en examen ce jeudi 19 octobre, dans le cadre d'un projet d'action violente au nom de l'organisation État islamique.L'enquête, ouverte en juillet, a permis d'interpeller deux autres personnes.L'adolescent était en contact avec un autre jeune de 18 ans, déjà incarcéré, dans le cadre de cette affaire.
Sur X (anciennement Twitter), le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a salué "une nouvelle attaque déjouée". Un adolescent de 16 ans a été interpellé cette semaine et mis en examen ce jeudi 19 octobre à Paris dans le cadre d'une enquête sur un projet d'action violente au nom de l'idéologie djihadiste de l'État islamique, a appris TF1/LCI de source proche de l'enquête, confirmant une information du Parisien.
Cet adolescent, de nationalité française, a été mis en examen pour "association de malfaiteurs terroriste criminelle" et placé en détention provisoire.
L'adolescent en contact avec un jeune radicalisé
"Les premières investigations ayant permis de réunir des éléments en faveur d'un projet d'action violente au nom de l'idéologie djihadiste de l'État islamique, une information judiciaire avait été ouverte pour association de malfaiteurs terroriste criminelle", a précisé une source judiciaire à l'AFP.
L'enquête avait été ouverte en juillet à la suite d'une visite domiciliaire. Selon les informations de TF1/LCI, en juillet, la Direction générale de la Sécurité intérieure (DGSI) avait interpellé un individu désireux de s'en prendre à un internaute qui, selon lui, blasphémait contre l'islam. Cet individu, suivi pour sa radicalisation, avait été incarcéré. L'adolescent interpellé cette semaine à son domicile en Seine-et-Marne était en contact avec ce jeune homme de 18 ans d'origine tchétchène.
Selon Le Parisien, les deux suspects auraient projeté de s'en prendre à des cibles ayant, selon eux, commis des blasphèmes contre l'islam. Le jeune homme de 18 ans avait été arrêté en juillet dans les Hauts-de-Seine et était, selon Le Parisien, en correspondance avec de nombreuses personnes issues de la mouvance islamiste radicale suivies par la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI). Au total, dans cette affaire, trois suspects sont poursuivis.