INFO TF1/LCI - Les policiers d'Île-de-France n'assurent qu'un service minimum ce lundi.Ils rejoignent la grogne des agents de Marseille, qui contestent l'incarcération de l'un de leurs collègues, soupçonné de violences policières.
Ils se contentent d'assurer le service minimum. Une cinquantaine de brigades de police de la région Île-de-France font tourner les commissariats au ralenti, indique un syndicat de police. Les agents rejoignent le mouvement de contestation en soutien à leurs collègues de la BAC de Marseille. Plusieurs centaines protestent notamment contre l'incarcération, ce jeudi, d'un policier. Ce dernier a été mis en examen pour violences en réunion après le passage à tabac d'un jeune homme en marge des violences urbaines qui ont secoué la cité phocéenne, et l'ensemble du pays, après la mort du jeune Nahel, tué par un policier à Nanterre le 27 juin dernier.
Le directeur de la police nationale, Frédéric Veaux, le préfet de police de Paris, Laurent Nuñez, et les syndicats de police ont publiquement remis en cause l'incarcération du policier et indiqué souhaiter sa libération. À Marseille, les services de police fonctionnent au ralenti, alors que 300 à 600 policiers, fonctionnaires de la BAC et brigades de terrain ont déposé un arrêt maladie. Seules certaines urgences graves sont toujours prises en charge.