Plusieurs plaintes ont été déposées par des jeunes piqués par une seringue à leur insu.Depuis début avril, une soixantaine de faits similaires ont été enregistrés en France.Six enquêtes ont été ouvertes à Paris.
Depuis la réouverture des boîtes de nuit, le 16 février dernier, des jeunes hommes et jeunes femmes ont pu apercevoir des traces inconnues sur leur corps. Certains, sortis dans des établissements de nuit, ont été piqués par une seringue à leur insu. Depuis début avril, une soixantaine de faits ont été enregistrés en France dans des établissements de nuit situés en zone police, selon une source policière à l'AFP.
Selon les informations de TF1/LCI, dans la capitale, six plaintes ont été déposées après des faits similaires depuis la semaine dernière et six enquêtes ont été ouvertes du chef d'administration de substance nuisible. Les investigations ont été confiées à différents commissariats parisiens, situés dans le 16ᵉ, 8ᵉ et 12ᵉ arrondissements, selon une source judiciaire.
Un phénomène qui prend de l'ampleur
Plusieurs régions sont actuellement concernées. Selon nos confrères de l'AFP, en seulement une semaine, des dizaines d'enquêtes ont été ouvertes à travers la France. C'est le cas dans la métropole de Grenoble, mais aussi à Béziers dans l'Hérault, en Dordogne, dans la ville de Rennes, ou encore à Toulouse. En revanche, ce phénomène n'est pas nouveau en Europe. Au Royaume-Uni, une vague de témoignages d'étudiantes droguées à leur insu par des injections en boîtes avait vu le jour cet automne.
Ces piqûres peuvent avoir des effets indésirables chez les victimes. La plupart décrivent des bouffées de chaleur, des fourmillements, des frissons, des vertiges, ou encore des nausées. Les potentielles autres victimes sont donc invitées à se faire connaître en déposant plainte auprès du commissariat le plus proche.