Un homme soupçonné d'avoir agressé des personnes vulnérables à Rennes (Ille-et-Vilaine) a été interpellé mardi.
Ses victimes étaient à chaque fois des femmes âgées, et pour certaines physiquement affaiblies.
Il a été placé en détention provisoire dans l'attente de son procès le 22 avril.

Des agressions extrêmement violentes perpétrées contre des cibles choisies. La semaine dernière, face à une recrudescence des vols sur des personnes vulnérables sur les secteurs de Villejean et Maurepas à Rennes (Ille-et-Vilaine), les policiers de la Brigade anti-criminalité ont décidé de mettre en place une surveillance accrue. 

Mardi, jour de marché, un homme qui suivait de près une femme âgée se déplaçant avec une béquille a très rapidement attiré leur attention. Vers 11h10, alors que cette dame née en 1941 entrait dans son immeuble, l'individu lui a claqué la tête contre le montant de la porte puis a tiré fortement son sac à main. L'agresseur a été immédiatement interpellé et placé en garde à vue. 

Sous le choc

"Quelques minutes avant, une dame née en 1951 était, elle aussi, victime du mis en cause. Il l’aurait poussé dans le dos, la faisant chuter face contre terre, et lui aurait dérobé son portefeuille", précise à TF1info le procureur de la République de Rennes, Philippe Astruc. 

Une autre victime a été recensée par les enquêteurs : une dame née en 1946. Vers 9h30 mardi aussi, cette femme qui se déplace en déambulateur, a été poussée par le mis en cause dans la cage de son ascenseur. "Celui-ci aurait tenté de lui dérober son sac, et est finalement reparti avec un sac de tomates", détaille le magistrat. "Cette victime est depuis hospitalisée. Elle est très choquée et dans l’incapacité de venir déposer plainte", ajoute-t-il. 

Jugé le 22 avril

Le mis en cause, né en 1988 à Djibouti en Afrique, n'a pas d'antécédent judiciaire. Il a été déféré le 29 février au parquet et a été renvoyé devant le tribunal correctionnel à l’audience du 22 avril pour ces trois faits de vols avec violences ayant entraîné une incapacité totale de travail supérieure à huit jours. 

Dans l’attente de son procès, il a été placé en détention conformément à la demande du parquet.


Aurélie SARROT

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TF1 Info