Une cinquantaine de personnes doit être relogée ce mardi 20 septembre, deux jours après le passage de la tempête Fiona.Dans la nuit de vendredi à samedi, la tempête a provoqué des dégâts considérables.Le fonds d'urgence départemental a été activé pour "répondre aux besoins de première nécessité", selon les autorités.
Les dégâts sont considérables. Deux jours après le passage de la tempête Fiona, "une cinquantaine" de personnes en Guadeloupe devaient être relogées, ce mardi 20 septembre, a indiqué à l'AFP une source proche des autorités, sous couvert d'anonymat. Des axes routiers restaient impraticables et une partie de l'archipel n'avait toujours pas d'eau potable.
Après le passage de la tempête dans la nuit de vendredi à samedi, plus de 150.000 personnes ont été affectées par des manques d'eau, les infrastructures ayant été durement touchées, nécessitant de "gros travaux". Une centaine de personnes était par ailleurs encore privée d'électricité lundi.
#Fiona 🌪 450 #gendarmes sont engagés au plus près des Guadeloupéens : ➡️ Sécurisation renforcée des biens et des personnes ; ➡️ Gestion des flux routiers ; ➡️ Assistance et soutien à la population. #Guadeloupe #NotreEngagementVotreSecurité pic.twitter.com/6NWDWd6Uc5 — Gendarmerie nationale (@Gendarmerie) September 20, 2022
"Importantes dégradations structurelles"
Le réseau routier a également souffert : trois routes départementales restaient impraticables lundi en Basse-Terre et le pont de Rivière des Pères, reliant Basse-Terre à Baillif, a été fermé à la circulation à cause "d'importantes dégradations structurelles". La plupart des écoles, fermées lundi, doivent rouvrir ce mardi, mais plusieurs maires ont prévenu que, sans eau courante, l'accueil des élèves serait impossible dans certains établissements.
Le fonds d'urgence départemental a été activé pour "répondre aux besoins de première nécessité (matelas, vêtements, denrées alimentaires)", a fait savoir Guy Losbar, président du Conseil Départemental, lundi dans un communiqué. Une procédure accélérée de reconnaissance de l'état de catastrophe naturelle est en cours. Le ministre chargé des Outremer, Jean-François Carenco doit se rendre sur place dans les prochains jours.