Des vagues impressionnantes ont déferlé ce jeudi matin au large du Finistère, après le passage de la tempête Ciarán.La circulation a été interdite dans le département, placé en vigilance orange vagues-submersion.Ce qui n'a pas empêché certains promeneurs de venir admirer le spectacle de la mer déchaînée.
Des rues ensevelies d'écume. La commune finistérienne de Saint-Guénolé s'est réveillé ce jeudi matin sous un épais manteau blanc. "Cela vous alerte qu'il ne faut pas aller plus loin, parce que les vagues passent par-dessus le brise-lames", prévient un habitant interrogé dans le reportage de TF1 ci-dessus. Justement, le long des côtes, malgré les interdictions, certains promeneurs n'ont pas pu s'empêcher de venir admirer la mer en furie.
"C'est terrible. Je pense qu'un petit enfant ne tient pas ici", affirme ainsi un habitant venu immortaliser ce moment sur le littoral avec sa femme. "On est habitués ici à la pointe, mais pas comme ça", dit celle-ci. Ce jeudi, la vigilance orange "vagues-submersion" a été activée pour le littoral du Finistère. Des vagues de huit à dix mètres étaient attendues sur une partie de la côte atlantique.
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Dans la nuit de mercredi à jeudi, plusieurs records absolus de vent ont été battus dans le Finistère, avec notamment 193 km/h relevés à Plougonvelin, 172 km/h à Ploudalmézeau, 170 km/h à Lanvéoc ou encore 155 km/h à Brest. Dans le port de Penmarc'h, certains bateaux ont été expédiés quelques mètres plus loin sur les rochers. "C'est terrible, le bateau a pris l'eau, il est à un ami, je suis triste pour lui", se désole un homme.
Des installations de fortune pour se protéger du vent
Ces phénomènes de vagues-submersion lors des tempêtes risquent de devenir de plus en plus dangereux avec la montée du niveau de la mer liée à la fonte des glaces. Pour protéger sa maison des vagues, Christian, rencontré par nos équipes, a construit une installation de fortune en urgence : "J'ai mis du bois pour protéger les vitrages qu'il y a derrière", raconte-t-il en pointant du doigt son habitation entièrement recouverte de planches.
"Il y a quand même un risque de projections qui viendraient casser les carreaux", ajoute-t-il. "On est sereins. On a encore des vents qui sont prévus jusqu'à dimanche. Comme les planches sont en place, on va les garder", renchérit sa femme.