EN DIRECT - Remaniement : "De l'action, de l'action et encore de l'action", dit Gabriel Attal à l'ensemble de son gouvernement

Publié le 8 février 2024 à 18h23, mis à jour le 11 février 2024 à 8h22

Le Premier ministre Gabriel Attal a réuni son gouvernement au complet ce samedi matin à Matignon.
Un "séminaire de travail" qui a permis de définir "les priorités des prochains mois, le calendrier et la méthode".
Suivez en direct les dernières informations.

Ce live est à présent terminé. 

CALENDRIER DE MESURES

"Il n'y aura aucun temps mort pour l'action" : le Premier ministre Gabriel Attal a affiché son volontarisme et détaillé hier dans Le Parisien son calendrier et sa feuille de route, après avoir réuni  à  Matignon l'ensemble de son gouvernement, au complet depuis jeudi.  Reprenant et précisant les grandes lignes de sa déclaration de politique générale, le Premier ministre déroule ce que sera son action au fil des saisons : "Dès ce printemps, nous  réglerons plusieurs urgences", puis viendront un "été de progrès sociaux" et un  "automne du travail".  Sur le plan économique, il promet de "lever un à un les carcans qui brident les Français" et annonce qu'un projet de "loi Macron 2" sera présenté avant l’été  "pour libérer l’activité économique, la croissance et le développement industriel". 

LE SÉMINAIRE EST TERMINÉ, LE GOUVERNEMENT "AU TRAVAIL"

Le séminaire gouvernemental qui se tenait ce samedi en présence de l'ensemble du gouvernement est terminé. A son issue, seule la porte-parole du gouvernement Prisca Thévenot a fait un commentaire, assurant qu'un seul "mot d'ordre" avait été martelé : "l'action, l'action, l'action". Elle a également assuré que le gouvernement était "mobilisé", "au travail", "dans l'écoute et le dialogue". "Nous devons maintenant être surs que lois votées soient bien dans le quotidien des Français", a-t-elle ajouté.

DES MINISTRES "HEUREUX DE SE RETROUVER"

"On est heureux de se retrouver", a dit la ministre déléguée chargée des Entreprises, du Tourisme et de la Consommation Olivia Grégoire à son arrivée au séminaire. "Nous sommes dans les starting-blocks pour un séminaire de travail", a ajouté la ministre déléguée chargée des Personnes âgées et des Personnes handicapées Fadila Khattabi. La ministre déléguée chargée de l’Enfance, de la Jeunesse et des Familles Sarah el Haïry s'est dite "en forme pour agir et surtout dans un esprit collectif". 

RÉUNION À MATIGNON

Gabriel Attal va réunir ce matin à Matignon l'ensemble de son gouvernement, désormais au complet, pour définir les "priorités des prochains mois".

RETOUR DES MINISTRES À L'ASSEMBLÉE NATIONALE

Une dizaine d'anciens ministres ou secrétaires d'État, pas reconduits dans le nouveau gouvernement, viendront renforcer les rangs de la majorité à l’Assemblée nationale la semaine prochaine. L'ancienne Première ministre Elisabeth Borne, qui était fixée sur son sort depuis le 8 janvier dernier, redeviendra même officiellement parlementaire à partir de samedi, comme ceux qui étaient rattachés à Matignon (Olivier Véran, Bérangère Couillard). 


Olivier Dussopt, Clément Beaune, Carole Grandjean, Philippe Vigier, Agnès Firmin-Le Bodo, Olivier Becht redeviendront pour leur part députés lundi.

RÉUNION EUROPÉENNE

Les ministres des Affaires étrangères français Stéphane Séjourné, allemande Annalena Baerbock et polonais Radosław Sikorski seront réunis lundi, près de Paris, pour évoquer notamment le soutien accru à l'Ukraine en guerre contre la Russie et la situation au Proche-Orient.


Ce format de réunion dit "Weimar", qui se déroulera au Château de la Celle-Saint-Cloud, "est très important compte tenu d'un contexte international très imprévisible, très instable et qui va nécessiter, par conséquent, une Europe forte", a souligné une source diplomatique française. "Nous avons besoin de recréer une forme d'effet d'entraînement", a-t-elle ajouté.

LE GOUVERNEMENT ATTAL AU TRAVAIL DEMAIN MATIN

Les services du Premier ministre annoncent à l'AFP que Gabriel Attal réunira ses 35 ministres pour un séminaire gouvernemental ce samedi matin à Matignon.

MACRON : "TOUT À FAIT NORMAL" D'ÉCHANGER AVEC LES DÉPUTÉS RN

Lors du même déplacement à Bordeaux, Emmanuel Macron a également jugé "tout à fait normal" qu'il puisse y "avoir des discussions" avec le Rassemblement national à l'Assemblée nationale, allant dans le sens de son Premier ministre la veille. "On ne va pas considérer que telle ou telle formation politique aurait moins de droits parlementaires, moins de reconnaissance", a-t-il déclaré. Jeudi soir, Gabriel Attal avait "assumé" de travailler "avec tout le monde" à l'Assemblée nationale, y compris avec le RN.

L'ÉPISODE BAYROU, "UNE PÉRIPÉTIE POLITIQUE" POUR MACRON

En déplacement à Bordeaux auprès de son ministre de la Justice, le chef de l'État estime que ce qu'il s'est passé avec François Bayrou en vu du remaniement est "une péripétie politique". "Je ne commente jamais les péripéties politiques. Je n’ai même pas à commenter ça (…). Ce que nos compatriotes attendent de nous, c’est qu’on soit au service de leurs problèmes et des projets que nous portons", a-t-il répondu. "Ce qui m’importe et ce qui importe aux Françaises et aux Français, ce sont les états de service. Pas les états d’âmes", a-t-il ajouté.

NICOLE BELLOUBET

La nouvelle ministre de l'Education a souhaité l'instauration "très rapide d'un dialogue" avec les enseignants, lors de la cérémonie de passation de pouvoir avec l'ex-ministre Amélie Oudéa-Castéra, restée en poste 28 jours. L'ancienne Garde des Sceaux a dit aller "vers les acteurs de l'éducation nationale, dans un esprit de dialogue et d'écoute et avec la ferme volonté de faire évoluer notre système éducatif", assurant qu'elle "poursuivr(a) la mise en œuvre" des mesures récemment annoncées par Emmanuel Macron et Gabriel Attal.

MESSAGE PERSONNEL

Au cours de son discours d'adieu, Amélie Oudéa-Castéra a une pensée pour sa soeur et leurs parents, son mari, "son roc" mais aussi leurs fils Vincent, Thomas et Pierre. "Je veux leur dire que je suis fière d’eux de leur vitalité, de leur solidité. L’amour qui nous lie est le plus grand des boucliers et la plus belle des vitamines", souligne-t-elle alors que le parcours scolaire de ses enfants dans le privé a été au coeur d'une vive polémique.

PASSATION DE POUVOIR

Au lendemain du remaniement, il est l'heure pour Amélie Oudéa-Castéra de céder la main à Nicole Belloubet. "Je sais combien les défis sont grands mais je sais aussi combien vous aurez à cœur de faire réusir l’Éducation nationale", déclare celle qui reste ministre des Sports. "Quel honneur de servir l’école et de pouvoir accompagner nos enseignants", ajoute-t-elle, ayant "une pensée chaleureuse pour tous ceux qu’elle a pu rencontrer ces dernières semaines, les remercie pour leur accueil et la sincérité de leurs échanges". Elle se défend d'avoir été "à la tâche malgré la tempête" et assurer quitter la rue de Grenelle "plus aguerrie que jamais" et "la tête haute".

MAUD BREGEON

Ancienne ministre de la Justice débarquée en 2020, Nicole Belloubet revient à l'Éducation nationale à la place d'Amélie Oudéa-Castera. "Un choix de bon sens" selon Maud Bregeon, après "le faux pas" à son arrivée de l'ancienne sportive qu'elle "connaît bien", "une femme travailleuse et courageuse". "Il y a un seul enjeu, c’est la réussite des élèves. Pour ça, il faut une femme ou un homme, une femme en l’occurrence, qui connaisse très bien le secteur", note la porte-parole des députés Renaissance sur TF1. "C’est une ancienne rectrice, elle saura soutenir les enseignants, discuter avec les parents d’élèves, discuter avec les syndicats. On a besoin de se muscler sur les savoirs fondamentaux", souligne-t-elle, rappelant que le travail se fait "toujours sur la base d'un projet partagé" alors que la nouvelle ministre s'est par le passé notamment opposée au retour de l'uniforme à l'école.

MAUD BREGEON

Gabriel Attal avait promis un gouvernement resserré. Ils sont désormais 35 membres, contre 39 auparavant. Un nouveau nombre qui n'est "pas énorme" selon Maud Bregeon. "L’enjeu n’est pas numérique, les Français ne s’amusent pas à compter le nombre de ministres sur le site du gouvernement. Ce qui importe à la fin, c’est qu’on ait quelqu’un à l’éducation, au logement, aux outre-mers, au numérique", insiste-t-elle.

MAUD BREGEON

Invitée de TF1 ce vendredi, la porte-parole des députés Renaissance estime que le remaniement a permis de mettre "les bonnes personnes au bon endroit" notamment dans les ministères essentiels que sont la santé, les transports ou encore le logement. L’enjeu d'un remaniement (...), c'est de respecter les équilibres territoriaux et politiques", précise-t-elle, prenant notamment exemple les nominations à la Santé de Frédéric Valletoux, "qui a longtemps été président de la fédération hospitalière de France" ou encore au Logement de Guilaume Kasbarian, ancien président de la commission des affaires économiques, "qui connaît très bien le secteur du logement".

FLORENCE PORTELLI

Interrogée sur l'arrivée de Nicole Belloubet, la vice-présidente de LR note que "ses positions devraient plaire à certains syndicats", notamment son opposition aux uniformes à l'école. "C'est un signal inquiétant, ce sont des idées différentes de Monsieur Attal. C'est ça qui est terrible", note-t-elle

FLORENCE PORTELLI

"Il était important que les ministères importants puissent avoir quelqu'un à leur tête", a réagi sur LCI Florence Portelli, la vice-président des Républicains, qui "regrette un turn-over permanent". "Tout ce suspense pour si peu, à l'exception de Madame Belloubet dont on va sûrement parler", note-t-elle, souhaitant toutefois se garder de toutes critiques avant que les nouveaux nommés aient pu prendre leurs fonctions.

SANTÉ

Frédéric Valletoux a été nommé ministre délégué chargée de la Santé du nouveau gouvernement conduit par Gabriel Attal. D'abord journaliste puis président de la Fédération hospitalière de France (FHF), il a été élu député Horizons, la formation d'Édouard Philippe, en 2022.

ÉDUCATION NATIONALE

Nicole Belloubet a été nommée ce jeudi ministre de l'Éducation nationale. À 68 ans, l'ancienne garde des Sceaux retrouve le gouvernement, quatre ans après l'avoir quitté. Elle succède à Amélie Oudéa-Castéra, rétrogradée après un mois de polémiques rue de Grenelle et qui garde les Sports et les JO.

LA COMPOSITION COMPLÈTE DU GOUVERNEMENT

La seconde salve des membres du gouvernement de Gabriel Attal a été annoncée ce jeudi soir. Parmi les principaux changements ? Nicole Belloubet a été nommée ministre de l'Éducation nationale, à la place d'Amélie Oudéa-Castéra, qui conserve le portefeuille des Sports et des JO. Découvrez la liste complète des ministres, ministres délégués et secrétaires d'État du nouveau gouvernement.

LE CAS FRANÇOIS BAYROU

"J'ai échangé plusieurs fois avec François Bayrou ces derniers jours. Est-ce que l'on a abordé la question de son entrée au gouvernement ? Oui, parce qu'il est un pilier de la majorité et de la vie politique française", affirme Gabriel Attal, qui dit avoir un "grand respect" et une "forme d'admiration sincère" à son endroit. "C'est un grand élu local et un responsable politique constant dans les valeurs qui sont les siennes", continue-t-il, sur France 2. Pour autant, "on a convenu ensemble que pour le poste de ministre de l'Éducation nationale, ce n'était pas forcément la meilleure solution", ajoute-t-il encore. 

NICOLE BELLOUBET

"On peut avoir pris des positions par le passé et avoir évolué. On se forge une opinion différente", assure Gabriel Attal au sujet de Nicole Belloubet, qui avait quelques années plus tôt remis en cause le droit au blasphème. "Elle a été rectrice pendant plusieurs années, elle connaît très bien le ministère de l'Éducation nationale. Elle est par ailleurs élue locale", ajoute le Premier ministre concernant sa nouvelle ministre de l'Éducation nationale. 

OUDÉA-CASTÉRA

"Je veux rendre hommage au travail d'Amélie Oudéa-Castéra. Depuis 20 mois, elle est ministre des Sports et organise les JO avec une très grande rigueur et un engagement total, salués par l'ensemble des acteurs", indique Gabriel Attal. "Ensuite, on a échangé ensemble et elle partage avec moi un objectif absolu, que les mesures que nous avons prévues pour l'école puissent se décliner. Il y a eu un trouble, un malaise. Ce qui m'importe le plus, c'est que l'on puisse avancer pour l'école. Les conditions n'étaient plus réunies dans l'immédiat", continue le Premier ministre sur France 2. 

TEMPS POUR COMPOSER LE GOUVERNEMENT

"Il a fallu deux jours pour faire mon gouvernement", assure Gabriel Attal, qui souligne la nomination de ses ministres de plein exercice 48 heures après sa nomination. "Ensuite, pour compléter mon gouvernement, ça a pris du temps. C'es toujours un choix important, d'avoir les meilleures personnes au meilleur endroit. Et on a fait le choix de réduire le nombre de ministres", ajoute le Premier ministre sur France 2. 

GOUVERNEMENT

En tout, 34 ministres (35 avec Gabriel Attal) figurent au sein du nouveau gouvernement. 

LA COMPOSITION DU GOUVERNEMENT

Voici l'ensemble des secrétaires d'État du gouvernement de Gabriel Attal : 

Auprès du ministre de l'Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et Numérique :

Marina FERRARI, chargée du Numérique ;

Auprès du ministre de l’Intérieur et des Outre-mer et du ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires :

Sabrina AGRESTI-ROUBACHE, chargée de la Ville ;

Auprès du ministre de l’Intérieur et des Outre-mer :

Sabrina AGRESTI-ROUBACHE, chargée de la Citoyenneté ;

Auprès du ministre des Armées :

Patricia MIRALLÈS, chargée des Anciens combattants et de la Mémoire ;

Auprès du ministre de l’Europe et des Affaires étrangères :

Chrysoula ZACHAROPOULOU, chargée du Développement et des Partenariats internationaux ;

Auprès du ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires :

Hervé BERVILLE, chargé de la Mer et de la Biodiversité.

LA COMPOSITION DU GOUVERNEMENT

Voici l'ensemble des ministres délégués du gouvernement de Gabriel Attal : 

Auprès du Premier ministre :

Prisca THEVENOT, chargée du Renouveau démocratique, porte-parole du Gouvernement ;

Marie LEBEC, chargée des Relations avec le Parlement ;

Aurore BERGÉ, chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes et de la lutte contre les Discriminations ;

Auprès du ministre de l'Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et Numérique :

Roland LESCURE, chargé de l’Industrie et de l’Énergie ;

Olivia GRÉGOIRE, chargée des Entreprises, du Tourisme et de la Consommation ;

Thomas CAZENAVE, chargé des Comptes publics ;

Auprès du ministre de l’Intérieur et des Outre-mer et du ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires :

Dominique FAURE, chargée des Collectivités territoriales et de la Ruralité ;

Auprès du ministre de l’Intérieur et des Outre-mer :

Marie GUÉVENOUX, chargée des Outre-mer ;

Auprès de la ministre du Travail, de la Santé et des Solidarités, de la ministre de l’Education nationale et de la Jeunesse et du garde des Sceaux, ministre de la Justice :

Sarah EL HAÏRY, chargée de l’Enfance, de la Jeunesse et des Familles ;

Auprès de la ministre du Travail, de la Santé et des Solidarités :

Fadila KHATTABI, chargée des Personnes âgées et des Personnes handicapées ;

Frédéric VALLETOUX, chargé de la Santé et de la Prévention ;

Auprès du ministre de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire :

Agnès PANNIER-RUNACHER ;

Auprès du ministre de l’Europe et des Affaires étrangères :

Franck RIESTER, chargé du Commerce extérieur, de l'Attractivité, de la Francophonie et des Français de l'étranger ;

Jean-Noël BARROT, chargé de l’Europe ;

Auprès du ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires :

Patrice VERGRIETE, chargé des Transports ;

Guillaume KASBARIAN, chargé du Logement 

LA COMPOSITION DU GOUVERNEMENT

Voici l'ensemble des ministres de plein exercice du gouvernement de Gabriel Attal : 

Bruno LE MAIRE, ministre de l'Economie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et Numérique;

Gérald DARMANIN, ministre de l’Intérieur et des Outre-mer ;

Catherine VAUTRIN, ministre du Travail, de la Santé et des Solidarités ;

Nicole BELLOUBET, ministre de l'Education nationale et de la Jeunesse ;

Marc FESNEAU, ministre de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire ;

Rachida DATI, ministre de la Culture ;

Sébastien LECORNU, ministre des Armées ;

Éric DUPOND-MORETTI, garde des Sceaux, ministre de la Justice ;

Stéphane SÉJOURNÉ, ministre de l’Europe et des Affaires étrangères ;

Christophe BÉCHU, ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires ;

Stanislas GUERINI, ministre de la Transformation et de la Fonction publiques ;

Amélie OUDÉA-CASTÉRA, ministre des Sports et des Jeux Olympiques et Paralympiques ;

Sylvie RETAILLEAU, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche ;

COMMERCE EXTÉRIEUR

Franck Riester est chargé du Commerce extérieur, de l'Attractivité, de la Francophonie et des Français de l'étranger. Il conserve ainsi son poste au gouvernement. 

OUTRE-MER

La députée Renaissance de l'Essonne Marie Guévenoux est nommée ministre déléguée chargée de l'Outre-Mer, a appris TF1/LCI. Elle y remplace Philippe Vigier. 

TOURISME

Olivia Grégoire est nommée ministre déléguée à l'Économie en charge du Tourisme, de l'Entreprise et de la Consommation. Elle conserve donc son poste. 

"ULTIMES VALIDATIONS"

Les "ultimes validations" sont en train d'être effectuées concernant les membres du gouvernement, a appris TF1/LCI. 

COUILLARD PAS RENOUVELÉE

Bérangère Couillard n'est pas conservée dans le gouvernement. Sous le gouvernement d'Elisabeth Borne, elle était chargée de l'Égalité entre les femmes et les hommes et de la Lutte contre les discriminations. 

RURALITÉ

Dominique Faure conserve son portefeuille. Elle demeure ministre déléguée chargée des Collectivités territoriales et de la ruralité. 

AUTONOMIE ET PERSONNES HANDICAPÉES

Fadila Khattabi est nommée ministre déléguée en charge de l'Autonomie et des personnes handicapées, indiquent des sources gouvernementales à TF1/LCI. Elle conserve donc son poste. 

TRANSPORTS

Patrice Vergriete,  est nommé ministre des Transports, a appris TF1/LCI. Il était auparavant ministre délégué auprès du ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, chargé du Logement. 

SANTÉ

Le député Horizons Frédéric Valletoux va être nommé ministre délégué chargé de la Santé et de la Prévention, a appris TF1/LCI. Il travaillera aux côtés de Catherine Vautrin. 

ÉDUCATION NATIONALE

Nicole Belloubet va hériter du ministère de l'Éducation nationale, a appris TF1/LCI. Elle y remplace Amélie Oudéa-Castéra va, elle, être rétrogradée et ne conserver que le portefeuille des Sports et des Jeux Olympiques. 

VERS UNE ANNONCE CE JEUDI

L'objectif de l'exécutif est d'annoncer les nominations gouvernementales d'ici à ce jeudi soir (sources concordantes à TF1/LCI). 

CAROLE GRANDJEAN CONFIRME SA SORTIE DU GOUVERNEMENT

Pressentie pour sortir du gouvernement, Carole Grandjean vient de confirmer la nouvelle. "J'ai fait part au président de la République et au Premier ministre de mon choix de ne pas exercer de nouvelles fonctions ministérielles", indique celle qui était ministre déléguée chargée de l'Enseignement et de la Formation professionnels de la France dans le gouvernement d'Elisabeth Borne. 

LE PARQUET FAIT APPEL

Le parquet de Paris annone ce jeudi faire appel de la relaxe de François Bayrou dans l'affaire des assistants parlementaires d'eurodéputés MoDem. La procureure de la République estime que "les preuves des délits" reprochés au maire de Pau "sont réunies".

LA RÉACTION DE BAYROU

" J'ai été blanchi en première instance, ce sera la même chose en appel", assure François Bayrou, après l'annonce que le parquet allait interjeter appel dans l'affaire des assistants parlementaires européens du MoDem. "Je suis, comme le courant politique auquel j'appartiens, engagé dans cette majorité que j'appelle de reconstruction, mais moi j'ai choisi de ne pas entrer au gouvernement", assure encore le patron du parti centriste, dans les colonnes de Midi Libre. "Le pays a besoin de plus de compréhension politique de ce qui se passe à la base et de moins de technocratie", ajoute-t-il. 

RELAXE DE BAYROU : LE PARQUET FAIT APPEL

Le parquet de Paris a annoncé jeudi qu'il faisait appel contre les relaxes, notamment à l'égard de François Bayrou, prononcées lundi par le tribunal correctionnel de Paris dans l'affaire des assistants parlementaires européens du MoDem.


"Le parquet conteste ces relaxes, estime que les faits caractérisent les infractions reprochées et que les preuves de ces délits sont réunies contre tous les prévenus", a indiqué le parquet dans un communiqué signé de la procureure de la République Laure Beccuau.

"LOYAUTÉ" et "SINGULARITÉ"

"Depuis 2017, sans faillir, le MoDem est partie prenante de la majorité. Il a, comme chaque groupe, ses singularités", estime Marc Fesneau, qui appartient à ce parti. "En soutien à l’action de Gabriel Attal et Emmanuel Macron, il entend poursuivre son travail au service du pays. Avec loyauté, sans ambiguïté et avec confiance. Nous serons, comme toujours, au rendez-vous", ajoute le ministre de l'Agriculture, actuellement le seul membre issu du parti centriste à figurer dans la composition du gouvernement. 

"INCOMPRÉHENSION"

"Il y a beaucoup d'incompréhension à l'Elysée et à Matignon. On ne s'y attendait pas", indique un conseiller de l'exécutif à l'AFP au sujet du refus de François Bayrou d'intégrer le gouvernement. Selon lui, une "place était réservée" au chef de file du MoDem après sa relaxe judiciaire prononcée lundi.

LE MODEM SE DÉFEND

"Nous assumons notre rôle de vigie pour que les engagements pris devant les Français en 2017 et réaffirmés en 2022 soient tenus, pour que la majorité reste la majorité", affirme le MoDem, dans un communiqué. "Nous allons donc continuer à discuter avec le Premier ministre pour déterminer ce que sera le rôle du MoDem dans la majorité. En soutien et en participation", ajoute le parti de François Bayrou. 

DIVISIONS AU SEIN DE LA MAJORITÉ

"Un mois après la nomination d’Attal, la macronie se déchire déjà à nouveau. Le gouvernement n’est toujours pas nommé. Aucun texte d’ampleur n’est inscrit à l’ordre du jour de l’Assemblée nationale. En haut, on ne peut plus. En bas, on ne veut plus", tance le coordinateur national de LFI Manuel Bompard. 

DES MINISTRES DE BORNE NE SERONT PAS RECONDUITS

Cela fait un mois que certains ministres ou secrétaires d'État du gouvernement Borne attendent de savoir s'ils seront nommés ou non dans le gouvernement de Gabriel Attal. Aujourd'hui, on a signalé à certains qu'ils ne seront pas reconduits. 

C'est le cas de la secrétaire d'État chargée de l'Europe, Laurence Boone, de Carole Grandjean, ministre déléguée à l'Enseignement et à la Formation professionnels et d'Olivier Becht, ministre délégué du Commerce extérieur, de l'Attractivité et des Français de l'étranger.

DES MINISTRES MODEM "UN PEU EN DANGER"

Après avoir annoncé son refus d'entrer au gouvernement, François Bayrou a diné avec des députés MoDem, ce mercredi dans la soirée. Certains lui ont alors reproché "de ne pas nous en avoir parlé", a reconnu le député Jimmy Pahun auprès de l'AFP, qui a néanmoins estimé qu'il n'y avait pas de "crise". "Nous avons envie de nous faire un peu mieux entendre sur des sujets comme la simplification, les relations Paris-province", a-t-il expliqué.


"On pense aussi à nos ministres un peu en danger", a-t-il ajouté. En sus du ministre de l'Agriculture Marc Fesneau, le MoDem comptait trois autres membres dans le gouvernement Borne : Jean-Noël Barrot (Numérique), Sarah El Haïry (Biodiversité) et Philippe Vigier (Outremer), qui souhaitent être repris lors de la deuxième vague de nominations. "J'ai lancé beaucoup de chantiers, j'ai fait vivre des dossiers", a expliqué ce dernier, plaidant pour "qu'il y ait un accord politique avec le MoDem".

"ÇA PEUT PRENDRE UN CERTAIN TEMPS", SOULIGNE BORNE

Interrogée par plusieurs médias à la mi-journée, Élisabeth Borne a rappelé, pour sa première prise de parole depuis son départ de Matignon, début janvier, qu'il n'est "pas simple de faire un gouvernement."


"Il y a des équilibres géographiques, évidemment il faut s'assurer de la parité, il y a des sensibilités différentes. Tout ça peut prendre un certain temps", a poursuivi l'ancienne Première ministre.

"UN MOIS ET DEMI DE CINÉMA"

Malgré l'assurance du maintien du MoDem dans la majorité, les oppositions ont senti qu'une crise politique couvait dans le camp présidentiel. "Bienvenue dans l'opposition", ont ironisé de concert les chefs de file des députés socialistes et des Républicains, Boris Vallaud et Olivier Marleix. Ce dernier a déploré "un mois et demi de cinéma, de théâtre autour d'un remaniement ministériel".

LE JOUR DU REMANIEMENT ?

L'annonce de la liste de la quinzaine de personnalités appelées à compléter les 14 ministres nommés le 11 janvier, il y a près d'un mois, est attendue jeudi, a confirmé l'entourage du président en début de matinée à l'AFP.

Aucune heure précise n'a cependant été donnée, alors que le Premier ministre Gabriel Attal doit se rendre dans le Pas-de-Calais auprès des victimes d'inondations et que cette annonce est retardée depuis plusieurs jours.

DES CRITIQUES MAIS PAS DE DIVORCE

François Bayrou a ouvert une crise dans le camp présidentiel, invoquant, pour exclure son retour au gouvernement, une absence d'"accord profond" voire une "dérive" vers une "technocratie gestionnaire". Parallèlement, l'annonce de la deuxième moitié de l'équipe de Gabriel Attal se fait toujours attendre. 

Urgent

GABRIEL ATTAL À L'ÉLYSÉE

Suite aux désaccords exprimés par François Bayrou, le Premier ministre Gabriel Attal s'est rendu à Élysée pour voir Emmanuel Macron, rapporte l'AFP. Une réunion de travail a été menée aux côtés de plusieurs autres ministres.

DÉSACCORDS AU SEIN DU MODEM

La position de François Bayrou a suscité des incompréhensions au sein même de son camp. Ce matin, le député MoDem Jean-Louis Bourlanges s'est fendu d'un communiqué de presse, jugeant que le président du parti "affaiblit" la majorité et "discrédite" le MoDem.

UNE "RUPTURE AVEC LA SOCIÉTÉ"

Sur franceinfo, le président du MoDem a également regretté que l'exécutif soit en rupture avec le reste du pays. "Plus on avance dans le temps et plus on a l'impression que la rupture avec la société s'aggrave", a-t-il ainsi estimé. Face à la crise, François Bayrou a appelé à "avoir une vision qui embrasse tout le pays et pas seulement le monde des pouvoirs dans lesquels nous sommes." 


Tout en assurant que le MoDem reste "membre à part entière" de la majorité pour "reconstruire le pays", il a assumé de la portée politique de ses déclarations et a semblé avertir ses alliés au gouvernement. "Une majorité, c'est la prise en compte de plusieurs sensibilités et plusieurs courants. Ça n'est pas certains qui décident et d'autres qui sont marginalisés", a-t-il déclaré, tout en niant parler de lui précisément. "Le pays a besoin de plus de compréhension politique de ce qui se passe à la base et de moins de technocratie gestionnaire", a-t-il affirmé.

BAYROU N'A PAS "CANDIDATÉ" POUR L'ÉDUCATION NATIONALE

Invité de franceinfo, François Bayrou est revenu sur les raisons qui l'ont poussé à refuser d'entrer dans le gouvernement. Le président du MoDem a d'abord exprimé un désaccord politique sur l'éducation. "On est sur une musique de fond qui est : les enseignants ne travaillent pas assez", a-t-il constaté, se déclarant en désaccord avec cette orientation. 


"Gabriel Attal a fixé des orientations et ça méritait une clarification", a-t-il estimé. "J'étais prêt à entrer dans le gouvernement parce que je pensais qu'on allait pouvoir changer de méthode en matière d'éducation", a-t-il ajouté, soulignant que cela n'a finalement pas été possible, regrettant notamment que les acteurs de terrain ne soient pas pris en compte. Assurant qu'il n'a pas "candidaté" à l'Éducation nationale, il a précisé qu'il s'était rendu "disponible pour prendre ce risque" et redresser ce secteur qu'il considère particulièrement en crise. 

"UNE CRISE POLITIQUE MAJEURE"

Invité de la matinale de TF1, Xavier Bertrand a estimé que le gouvernement traversait "une crise politique majeure" alors que François Bayrou a annoncé qu'il ne rentrerait pas dans ce gouvernement "sans accord profond sur la politique à suivre". "Déjà que le gouvernement n'a pas de majorité absolue à l'Assemblée nationale, mais là, c'est un pilier de sa majorité qui montre qu'il n'est plus d'accord avec l'exécutif", a argué le président de la région Hauts-de-France. "On ne peut pas continuer trois ans comme ça", a-t-il ajouté, estimant que le gouvernement "n'est pas capable de regarder au-delà du périphérique". 


Interrogé sur la possibilité que des élus de droite rejoignent le gouvernement, Xavier Bertrand a martelé : "Vous pensez sérieusement que c'est le casting qui va changer quelque chose quand vous n'avez pas de majorité absolue à l'Assemblée ?".

LA MAJORITÉ "EST EN ÉCHEC"

Sur fond de relations tendues entre le MoDem et la majorité présidentielle, François Bayrou ayant expliqué que "sans accord profond sur la politique à suivre, je ne pouvais pas accepter d’entrer au gouvernement", Sébastien Chenu, du Rassemblement national, a souligné que les membres du gouvernement étaient "en échec sur toutes les politiques qu'ils ont menées."


"Si je crois les déclarations de François Bayrou, on a le sentiment que la majorité va bientôt être amputée du MoDem", a-t-il par ailleurs noté sur France 2.

UNE ANNONCE TOUJOURS EN SUSPENS

Un mois après son premier déplacement dans le Nord-Pas-de-Calais, dont les habitants ont été frappés par des inondations à répétitions, Gabriel Attal se rendra à nouveau auprès des victimes pour faire des annonces, comme il s'y était engagé. 


Ce rendez-vous se déroulera alors que le reste du gouvernement Attal est toujours attendu. Seule certitude à cette heure, François Bayrou a fait savoir qu'il ne rentrerait pas dans ce gouvernement, alors que son nom circulait depuis sa relaxe dans l'affaire des assistants parlementaires européens du Modem, ce lundi.


Au final, il s'est vu proposer le ministère des Armées, qu'il a refusé, car pas assez politique à son goût. Lui se voyait à l'Éducation nationale ou à la Réforme de l'État, deux domaines prioritaires de l'action gouvernementale, mais pour lesquels il a constaté "une différence d'approche sur la méthode à suivre" qui lui a paru "rédhibitoire", a-t-il justifié auprès de l'AFP. 

REMANIEMENT

Selon des sources gouvernementales à TF1/LCI, l’ancienne ministre de la Justice, Nicole Belloubet, est privilégiée pour devenir ministre de l'Éducation nationale.


Outre son expérience gouvernementale (2017-2020), Nicole Belloubet, âgée de 68 ans, fut notamment rectrice des académies de Limoges et Toulouse, entre 1997 et 2005, avant de démissionner en dénonçant les suppressions de postes d'alors.

UNE "HUMILIATION"

François Bayrou, qui a annoncé qu'il n'entrerait pas au gouvernement, a dénoncé mercredi une "démarche d'humiliation" vis-à-vis du MoDem, a appris TF1/LCI de sources concordantes. 

BAYROU NE RENTRERA PAS AU GOUVERNEMENT

Mercredi en début de soirée, François Bayrou a annoncé qu'il ne serait pas dans le nouveau gouvernement de Gabriel Attal, alors qu'un remaniement est attendu depuis plusieurs jours. Le maire de Pau explique avoir refusé, faute "d'accord profond sur la politique à suivre". Il était pressenti pour prendre le portefeuille de l'Éducation nationale, qu'il a déjà occupé dans les années 90, ou celui des Armées.

Urgent

REMANIEMENT

François Bayrou a indiqué mercredi à l'AFP qu'il n'entrerait pas au gouvernement, en l'absence "d'accord profond sur la politique à suivre", alors que son nom circulait notamment pour le portefeuille de l’Éducation nationale depuis sa relaxe dans l'affaire des assistants parlementaires du MoDem. 


"Il y avait deux domaines qui me paraissaient mériter un engagement plein : le ministère de l’Éducation, qui connaît aujourd'hui une crise de confiance qui vient de loin et que je croyais que l'on pouvait corriger. Mais de nombreuses discussions m'ont fait conclure à une différence d'approche sur la méthode à suivre qui me parait rédhibitoire", a déclaré Bayrou. 


"Le deuxième sujet, c'est le gouffre qui s'est creusé entre la province et Paris, toutes les crises de l'aménagement du territoire et la distance désormais de plus en plus grande entre les citoyens et l'action publique. Nous n'avons pas pu trouver un accord sur ces deux points", a poursuivi le président du MoDem, qui dit avoir par ailleurs décliné le ministère des Armées. 

"PLUTÔT DEMAIN"

Le remaniement interviendrait "plutôt demain", annonce l'entourage du président de la République à TF1/LCI. Il s'agirait, le cas échéant, d'un nouveau report, puisque l'annonce de la deuxième partie du gouvernement était déjà pressentie mardi. 

SÉMINAIRE GOUVERNEMENTAL

Le séminaire gouvernemental - une réunion au cours de laquelle sont définies les priorités des différents ministres -, initialement prévu demain matin, est "reporté", indiquent plusieurs sources au sein de l'exécutif à TF1/LCI. 

MINISTÈRE DE LA PROTECTION DE L'ENFANCE

Lors des questions d'actualité au gouvernement au Sénat ce mercredi, l'exécutif a été interpellé sur l'actuelle absence d'un ministère de la Protection de l'enfance. "Entre 2017 et 2019, (il n'y a) pas (eu) de ministre chargé de la protection de l'enfance. Et nous attendons depuis des semaines la composition (complète) du gouvernement", fustige Marion Canalès, sénatrice PS du Puy-de-Dôme, qui estime que la "protection de l'enfance exige un pilotage politique". "Il vous reste 24 heures pour décider si oui ou non, il y aura un ministère de l'enfance et de la protection de l'enfance", tance encore l'élue. 


À noter que Charlotte Caubel occupait la fonction de Secrétaire d'État auprès de la Première ministre, chargée de l'enfance, sous le précédent gouvernement dirigé par Elisabeth Borne. 

DÉPASSEMENT POLITIQUE

"La planète est trop importante pour qu'elle soit l'otage de positionnements politiciens. Je reconnais le travail qui a été fait, y compris par des majorités de droite", a assuré Gabriel Attal, interpellé sur le bilan écologique de la majorité présidentielle, devant le Sénat. Le Premier ministre salue notamment les mesures prises par "Jean-Louis Borloo ou Nathalie Kosciusko-Morizet", à l'heure où plusieurs voix au sein de la Macronie plaident en faveur de l'entrée de personnalités marquées à gauche au gouvernement. 

OUDÉA-CASTÉRA RÉTROGRADÉE

Citées par l'AFP, "plusieurs sources au sein du camp présidentiel" croient savoir qu'Emmanuel Macron se serait résolu à écarter Amélie Oudéa-Castéra du ministère de l'Éducation nationale. Une hypothèse : elle pourrait être rétrogradée pour ne garder qu'une partie de ses attributions, notamment les Jeux olympiques.

TOUJOURS PAS D'ANNONCES CE MATIN

Selon les informations de TF1 et LCI, les noms de la quinzaine de ministres délégués et secrétaires d'Etat qui doivent encore être nommés ne seront pas dévoilés ce matin. Toutefois, il est impossible d'affirmer qu'ils le seront plus tard dans la journée, même si c'est l'objectif de l'exécutif.

"Ce sera annoncé dans les prochaines heures", avait assuré plus tôt sur Europe 1 la ministre chargée de l'Egalité femmes/hommes Aurore Bergé.

"BAYROU A SA PLACE AU GOUVERNEMENT"

"François Bayrou évidement a sa place dans la vie politique", "sa place dans un gouvernement", a dit sur franceinfo le député de la majorité Eric Woerth. "Après, je ne sais pas s'il peut aller là ou là, (…) mon opinion n'a aucune importance". "Ca serait assez drôle de voir un Premier ministre extrêmement jeune et un ministre avec l'âge de François Bayrou. C'est parfait, je trouve que ça correspond à l'ensemble des générations, et un gouvernement doit couvrir un ensemble de générations, marier de l'expérience avec la capacité à agir", a ajouté l'ex-membre des Républicains.

OUDÉA-CASTERA DOIT-ELLE RESTER ?

Interrogée sur CNews sur l'avenir d'Amélie Oudéa-Castera au ministère de l'Education nationale, la ministre chargée de l'Egalité entre les femmes et les hommes Aurore Bergé a botté en touche. "Ce n'est pas à moi de décider, c'est au président de la République, il fera ce choix souverain avec le Premier ministre", a-t-elle déclaré, refusant de "réduire la carrière d'une femme, son engagement, à ces quelques derniers jours et dernières semaines".

A propos de François Bayrou, dont le nom circule pour faire son entrée au gouvernement, l'ex-cheffe des députés Renaissance a simplement reconnu que le MoDem était "un partenaire absolument déterminant pour la majorité présidentielle".

JOUR J ?

La seconde vague de nominations du gouvernement interviendra-t-elle ce mercredi ? Ces annonces viendraient remplir une journée déjà bien chargée pour l'exécutif, puisqu'elle débutera par le Conseil des ministres à 10 heures, qui sera suivi de l'hommage national aux victimes françaises du Hamas à 11h45 aux Invalides. Sont également prévues des séances de Questions au gouvernement à l'Assemblée nationale et au Sénat.

RENCONTRE BAYROU-ATTAL

Pressenti pour faire son retour au gouvernement, François Bayrou rencontrera Gabriel Attal mercredi (sources concordantes à TF1/LCI).

Info TF1/LCI

REMANIEMENT

La composition du gouvernement ne sera pas connue ce soir (sources concordantes à TF1-LCI).

UN CASTING QUI PEINE À ÊTRE ARRÊTÉ

Peaufiner le casting gouvernemental prend plus de temps qu'espéré, rapporte Bastien Augey, du service politique TF1/LCI, alors que l'annonce de la deuxième salve de nominations au gouvernement a été reporté à mercredi. 


Selon nos informations, deux raisons expliquent ce retard. Déjà, les équilibres entre les différents territoires, les différentes composantes de la majorité et en termes de parité, sont difficiles à trouver. "À chaque fois qu'un nom bouge, ça peut tout faire re-bouger", résume un conseiller proche de l'exécutif. Le deuxième enjeu est celui du ministère de l'Éducation nationale. 


"La seule chose que regarde Emmanuel Macron, c'est si Amélie Oudéa-Castéra d'être efficace et d'agir", indique une autre source proche des tractations. Et de plus en plus de personnes au sein du gouvernement semblent avoir des doutes sur cette question, en raison des dernières "polémiques et bourdes de communication". 

Le point du service politique TF1/LCI sur le remaniementSource : TF1 Info

LE CAS FRANÇOIS BAYROU

La relaxe de François Bayrou dans l'affaire des assistants d'eurodéputés MoDem lui ouvre de nouveau un horizon politique. Le proche d'Emmanuel Macron avait dû quitter le gouvernement peu de temps après sa nomination à cause de sa mise en examen dans cette affaire en 2017. La vague de nominations à venir, et les difficultés d'Amélie Oudéa-Castera, signeront-elles son retour au sein de l'exécutif ?

AMÉLIE OUDÉA-CASTÉRA DEVANT LA COMMISSION DES AFFAIRES CULTURELLES ET DE L'ÉDUCATION

Amélie Oudéa-Castéra est actuellement auditionnée par la commission des affaires culturelles et de l'éducation de l'Assemblée nationale. "Les Français attendent beaucoup de leur école, ils ont raison",  assure l'actuelle ministre de l'Éducation nationale, qui évoque "un budget renforcé". "Cet investissement historique est à la hauteur de l'enjeu historique qui est le nôtre : faire réussir tous les élèves, toutes les écoles", met-elle en avant. 


Parmi les mesures évoquées, la mise en place de "groupes de niveau" au collège pour "remettre en marche l'ascenseur scolaire", la refonte du brevet des collèges, l'avancement de l'épreuve de mathématiques du baccalauréat ou encore la réforme de la voie professionnelle. L'ancienne joueuse de tennis souhaite également rendre de l'activité aux métiers de l'enseignement. 

LA RÉPONSE D'OUDÉA-CASTÉRA

Interpelée par le député PS Arthur Delaporte, Amélie Oudéa-Castéra a assuré qu'il n'était pas question d'"opposer l'école privée à l'école publique". En revanche, la ministre de l'Éducation nationale a éludé les questions sur son avenir proche. 

Amélie Oudéa-Castéra interpellée à l'Assemblée nationaleSource : TF1 Info

OUDÉA-CASTÉRA DEVANT L'ASSEMBLÉE NATIONALE

Sur la sellette, la ministre de l'Éducation nationale, Amélie Oudéa-Castéra, est interpellée par les députés à l'Assemblée nationale. "Opposer l'école privée à l'école publique est une guerre d'un autre âge. L'une cohabite avec l'autre", estime l'intéressée devant l'hémicycle en réponse à l'élu PS Arthur Delaporte. "Nous voulons faire réussir toutes les écoles et tous les élèves de ce pays", ajoute-t-elle. 

BAYROU AU GOUVERNEMENT ?

Tout fraîchement relaxé dans l’affaire des assistants parlementaires du MoDem, François Bayrou pourrait faire son entrée au sein du gouvernement de Gabriel Attal. Son nom revient d'ailleurs avec insistance du côté de l'Éducation nationale, où Amélie Oudéa-Castéra se trouve sur la sellette. "J’ai tout intérêt à avoir des poids lourds dans l’équipe", plaide en tout cas Gabriel Attal, dans des propos rapportés par Le Monde. "Ceux qui considèrent qu’ils s’affaiblissent quand ils ont des gens forts autour d’eux se trompent. La politique, ce sont des additions, pas des soustractions", ajoute-t-il. 


Lundi, le leader centriste âgé de 72 ans a été longuement reçu par Emmanuel Macron, selon une source du camp présidentiel à l'AFP. Il fait désormais bien "partie de l'équation" et "son nom est sur la table", précise l'entourage du chef de l'État. 

OUDÉA-CASTÉRA

Confrontée à des polémiques à répétition depuis sa nomination le 11 janvier, la ministre de l'Éducation et des Sports répond aujourd'hui aux questions des députés de la commission des Affaires culturelles et de l'Éducation de l'Assemblée nationale sur son action, lors d'une audition à 16H30. Une audition qui intervient alors que la question de son maintien à ce poste se pose et que le nom de François Bayrou revient à la faveur de sa relaxe, prononcée hier

UNE QUINZAINE DE NOMS EN ATTENTE

14 ministres ont été nommés le 11 janvier dernier, une quinzaine de noms doivent être dévoilés prochainement pour compléter cette liste. Pas plus. Le président de la République et le Premier ministre souhaitent avoir autour d'eux une équipe resserrée. Mais cela complique l'équation et les arbitrages. "Ils ont du mal avec les périmètres", a expliqué à l'AFP le chef des députés Renaissance Sylvain Maillard, car certains veulent "des ministres pour les représenter", comme les associations de défense de l'enfance.

Il faut aussi veiller à respecter la parité, les équilibres entre les différentes composantes de la majorité en accordant des postes à des membres d'Horizons et du MoDem, ou ne pas dépouiller complètement l'aile gauche de la majorité en poursuivant peut-être une politique de débauchage à droite (notamment chez les sénateurs ?).

MACRON ET ATTAL ONT DÉJEUNÉ ENSEMBLE

Selon les informations de TF1 et LCI, alors que le gouvernement devrait bientôt être complété et que les derniers arbitrages sont en cours, le président de la République Emmanuel Macron et son Premier ministre Gabriel Attal ont déjeuné ensemble ce mardi.

BONJOUR

Qui seront les prochains ministres délégués et secrétaires d'Etat à rejoindre le gouvernement ? Réponse dans quelques heures. L'annonce de la seconde vague de nominations du gouvernement Attal devrait intervenir aujourd'hui ou demain. 

Enfin le dénouement ? Après dix jours d'une crise agricole réglée au prix de nombreuses concessions sur l'environnement, Gabriel Attal et Emmanuel Macron s'attèlent depuis le début de la semaine à former le reste du gouvernement après les nominations des ministres de plein exercice il y a presque un mois. 

Un énième remaniement qui ne déroge pas aux habitudes en la matière : rumeurs, fuites et reports incessants, alors que des secteurs comme les Transports ou le Logement n'ont plus de représentant depuis le départ d'Élisabeth Borne

Ce remaniement a aussi été grandement fragilisé par les divergences politiques exprimées par François Bayrou, l'allié historique d'Emmanuel Macron qui prend ses distances de manière inédite avec le président et égratigne le Premier ministre. "Dérive", "technocratie gestionnaire", "crise", absence d'"accord profond" : depuis mercredi soir, le président du MoDem multiplie les mots tonitruants à l'encontre du duo exécutif. 

Après 48 heures d'intenses tractations, il a ainsi marqué son refus d'entrer au gouvernement mercredi soir, repoussant ainsi encore l'annonce d'une journée supplémentaire."Il y a beaucoup d'incompréhension à l'Élysée et à Matignon. On ne s'y attendait pas", reconnaît un conseiller de l'exécutif, assurant qu'une "place lui était réservée" après sa relaxe judiciaire prononcée lundi.


La rédaction de TF1info

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