Agressions de collégiens : Emmanuel Macron veut "protéger l'école" d'une "forme de violence désinhibée"

par J.F.
Publié le 5 avril 2024 à 13h07, mis à jour le 5 avril 2024 à 14h17

Source : TF1 Info

Emmanuel Macron a estimé vendredi que l'école devrait "rester un sanctuaire" face à "une forme de violence désinhibée chez nos adolescents".
"Nous serons intraitables contre toute forme de violence", a-t-il dit aussi après deux violentes agressions de collégiens cette semaine.

L'école "doit rester un sanctuaire" face à "une forme de violence désinhibée chez nos adolescents", a affirmé vendredi Emmanuel Macron, après deux violentes agressions de collégiens cette semaine à Montpellier et en banlieue parisienne. "Nous serons intraitables contre toute forme de violence", et "il faut protéger l'école de ça", a martelé le chef de l'État lors d'une visite d'un établissement scolaire à Paris, exprimant son "plein soutien" et sa "compassion" pour l'adolescent de 15 ans passé à tabac jeudi près de son collège de Viry-Châtillon (Essonne) et toujours hospitalisé entre la vie et la mort.

Mais "je ne sais pas si l'école est liée à ça" et "je ne veux pas qu'on fasse des raccourcis peut-être excessifs", a ajouté Emmanuel Macron, soulignant que les faits se sont déroulés "à plusieurs centaines de mètres" du collège de l'adolescent et souhaitant "que la justice puisse faire la clarté le plus vite possible".

Comment éviter cette violence et mieux la prévenir ? Le chef de l'État a avancé quelques pistes. Constatant que beaucoup d'enfants en difficulté ou sujets aux violences sont issus de "familles monoparentales ou de l'aide sociale à l'enfance", "on doit mettre le paquet pour beaucoup mieux accompagner les familles et dans certains cas les responsabiliser", a-t-il dit. "On va proposer aux familles de les mettre dans des établissements qui les éloignent, voire dans les internats qu'on a mis en place." Aussi, Emmanuel Macron souhaite "continuer de renforcer la réponse pré-pénale et pénale", notamment en mettant ces jeunes dans des "centres éducatifs fermés ou des nouveaux centres pour des jeunes qui peuvent dériver". Mais, a-t-il prévenu, toutes les réponses aux problèmes de violence ne peuvent pas être portées par l'Éducation nationale.


J.F.

Tout
TF1 Info