EN DIRECT - Bronchiolite : le pic de l'épidémie "très probablement passé"

Publié le 29 novembre 2022 à 16h01, mis à jour le 20 décembre 2022 à 9h52

Source : JT 13h WE

Ce mercredi, Santé publique France relève une "diminution des passages aux urgences et des hospitalisations après passage aux urgences pour bronchiolite en France métropolitaine".
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VACCINATION

BRONCHIOLITE : LE PIC ATTEINT ?


Ce mercredi 14 décembre, Santé publique France relève, sur le front de la bronchiolite, une "diminution des passages aux urgences et des hospitalisations après passage aux urgences pour bronchiolite en France métropolitaine".


L'agence sanitaire note aussi une "diminution des indicateurs dans la majorité des régions, stabilisation en Bourgogne-Franche-Comté, en Corse, en Guadeloupe et en Martinique et poursuite de l’augmentation à Mayotte."


Cela "signe le passage très probable du pic de l’épidémie".

"METTRE UN MASQUE DANS LES TRANSPORTS"


Invité du Grand Jury, Olivier Véran a relancé "l'appel à la responsabilité" concernant le respect des gestes barrières. "Chacun dispose du niveau de connaissance pour se déterminer", a-t-il expliqué. "Nous appelons les Français à mettre un masque dans les transports en commun. Moi-même, je le porte dans les transports et dans l’hémicycle, à l’Assemblée. 


"Doit-on obliger ceux qui savent ce qu’il faut faire ? Collectivement, on doit être capable d’être responsables", a-t-il conclu, préférant l'"appel à la responsabilité" à l'obligation. 

"IL FAUT METTRE VOTRE MASQUE DANS LES TRANSPORTS EN COMMUN"


"Au-delà de la vaccination, si nous faisons un effort avec tous les petits gestes du quotidien, les gestes barrières, nous allons réduire significativement la circulation des virus en France", a aussi plaidé François Braun. Des gestes barrières "qui ont pu lasser certains d'entre nous, protègent et sauvent des vies". "La France doit devenir une nation de la prévention, comme c'est le cas chez les pays voisins", a-t-il appuyé. 


"Nous avons adopté ces comportements en pleine crise covid, (...) revenons-y le temps de cet hiver. Je sais que c'est possible", a poursuivi le ministre de la Santé, citant le lavage de main, l'aération des pièces, mais aussi "le port du masque dans les lieux clos où la promiscuité est de mise". 


"Alors que les fêtes vont conduire à de très importants brassages de population, il faut mettre votre masque dans les transports en commun, dans les trains. Vous y croisez des nourrissons, des personnes âgées, des personnes malades. Soyons solidaires", a ainsi exhorté le ministre. "Je fais confiance aux Français. (...) Dans la vie, des gestes simples permettent de sauver des vies mais ne sont pas obligatoires (...). C'est un réflexe : comme on regarde à gauche et à droite quand on traverse la rue, et bien quand on rentre dans le métro, dans un train en période épidémique, on porte un masque."

B. AUTRAN APPELLE À RECEVOIR UNE DOSE DE RAPPEL


"Le rappel renforce la protection contre l'infection et contre la transmission du virus", et sont efficaces "contre les formes graves et les décès", tant contre le Covid-19 et la grippe, a insisté la présidente du Covars, la Pr. Brigitte Autran, aux côtés du ministre de la Santé François Braun. "Un rappel qui date de moins de six mois protège jusqu'à 90% contre le risque de mortalité, contre le risque d'hospitalisation pour des formes graves", a-t-il appuyé. "La tolérance de cette double vaccination est tout à fait bonne", a ajouté l'immunologue.

VACCINATION EN EPHAD


François Braun a en particulier a appelé "solennellement à la responsabilité" des directeurs d'Ehpad pour accélérer la vaccination contre le Covid-19 des résidents, dont un cinquième seulement sont vaccinés.


"Un quart de citoyens de plus de 80 ans sont protégés", un peu moins encore dans les Ehpad, où les résidents sont "plus exposés aux risques", a-t-il précisé. "Avec mon collègue, (le ministre des Solidarités) Jean-Christophe Combe, nous en appelons solennellement à la responsabilité des directeurs d’établissement", a-t-il dit.


"Le taux de protection contre le Covid est trop faible en Ehpad, comme dans la population générale, de l'ordre de 21% et 23% pour les plus de 80 ans", a précisé Jean-Christophe Combe. Les directeurs peuvent rendre le port du masque obligatoire en Ehpad, notamment en cas de cluster, a-t-il ajouté.

APPEL "SOLENNEL" À LA VACCINATION


Le ministre de la Santé François Braun a indiqué que la vaccination contre la grippe se situe "à un niveau plus bas par rapport à la campagne de l'année dernière de 5%, même si l'écart tend à se réduire de façon importante ces derniers jours, nous étions à 10% en début de semaine". Seuls "9,9 millions de vaccins ont été vendus en officine", a-t-il ajouté. L'OMS recommande la vaccination à 75% de la population pour une protection efficace, a-t-il rappelé. "Les Français sont moins bien protégés cette année face au risque d'épidémie, (...) Une majeure partie de nos compatriotes, les plus fragiles, sont donc exposés au virus".


Quant au Covid-19, "seulement 2,8 millions de personnes" dans l'ensemble de la population ont été vaccinées "depuis début octobre", a-t-il déclaré. "C'est beaucoup moins bien que lors des campagnes précédentes et bien moins que chez nos voisins européens". 


"J'en appelle solennellement à un sursaut de la vaccination", "pour protéger", a insisté Français Braun, rappelant que "la vaccination contre la grippe et le Covid est ouverte à tous" et peut se faire en même temps, ne nécessitant "aucun délai" entre l'administration des deux sérums. 


"Je ne peux qu'encourager chacun à se faire vacciner à l'approche des fêtes", a-t-il lancé, soulignant que l'injection pour les plus de 60 ans "est plus que recommandée, elle est nécessaire", mais aussi les personnes "avec des facteurs de risques", "les femmes enceintes, les soignants et tous les aidants, tous ceux qui vivent et travaillent dans l'environnement des personnes fragiles". "C'est maintenant, avant les fêtes, qu'il faut vous faire vacciner", a-t-il insisté.

LE POINT SUR LA BRONCHIOLITE ET LA GRIPPE


"La grippe n'est pas un gros rhume : chaque année elle tue et endeuille des familles, elle provoque des complications lourdes voire invalidantes" notamment chez les plus fragiles, a poursuivi le ministre de la Santé, sur le volet de cette deuxième épidémie. "Elle circule cette année sur notre territoire de façon précoce et très active : neuf régions métropolitaines et trois territoires d'Outre-Mer sont déjà très impactées fortement, quatre régions sont en cours".


Sur la semaine passée, "on a pu constater un doublement des passages aux urgences et hospitalisations pour grippe, particulièrement marqué chez les plus de 65 ans", a ajouté François Braun.


Quant à la bronchiolite, touchant principalement les enfants de moins de deux ans et les nourrissons, sa circulation est également "active". "Ce virus génère depuis début octobre un flux inédit de passages aux urgences et un nombre important d'admissions de nourrissons et jeunes enfants à l'hôpital, mettant en forte tension notre système de santé", a-t-il alerté. "Les services de soins critiques pédiatriques sont à ce jour occupés à quasi pleine capacité, ce qui nous a d'ailleurs conduit à transférer de jeunes enfants à 72 reprises vers d'autres régions pour assurer leur prise en charge", a annoncé le ministre.


"Pour la cinquième semaine consécutive, la moitié des hospitalisations après un passage aux urgences, chez les enfants de moins de deux ans, le sont pour bronchiolite", a-t-il aussi précisé, une "situation de tensions" touchant tout le territoire, "y compris l'Outre-Mer".

LE POINT SUR L'ÉPIDÉMIE DE COVID-19


François Braun a notamment décrit une "reprise épidémique" de Covid-19, qui "n'est pas proche à la France" : "certaines journées, cette semaine, ont enregistré plus de 100.000 Français contractant la maladie". 


La souche BQ 1.1 "est connue, elle fait partie des sous-variants de la famille Omicron BA.5", "qui sont associés à une forte transmissibilité", a-t-il précisé. "E dépit de la moindre gravité de ce variant par rapport aux premières souches de ce virus, il n'est pas sans risque pour les personnes les plus fragiles : plus de 1000 personnes sont désormais hospitalisées pour Covid dans les services de soins critiques", a-t-il ajouté.


Selon les projections de l'Institut Pasteur, les hospitalisations "continueront d'augmenter dans les jours qui viennent et pourront atteindre un niveau supérieur à celui de cet été, même si l'épidémie ne montre pas aujourd'hui de signes d'emballement", a poursuivi le ministre.

"NOUS FAISONS FACE À UNE TRIPLE ÉPIDÉMIE"


"Nous faisons face à une triple épidémie, qui de surcroît est plus précoce qu'habituellement", a alerté lors d'un point presse le ministre de la Santé François Braun. "À l'approche des fêtes de fin d'année, les épidémies hivernales sont particulièrement fortes, elles touchent tout le territoire national et l'ensemble des classes d'âge" et peuvent inquiéter les plus fragiles, a-t-il ajouté. Le système de santé est par ailleurs "mis à rude épreuve", "nous devons l'entendre", s'est-il inquiété.

UN EHPAD DU BAS-RHIN CONFINÉ


Depuis mercredi 7 décembre, l'Ehpad Marcel-Krieg, à Barr, dans le Bas-Rhin, interdits les visites des proches des résidents, selon Les Dernières nouvelles d'Alsace. Toutes les activités de groupes ont aussi été annulées. En cause, la découverte de huit cas de Covid-19. L'objectif de la direction est de limiter la propagation du virus avant les fêtes de fin d’année.

BRAUN RASSURE SUR LE DOLIPRANE


Le ministre de la Santé est revenu ce vendredi matin sur les problèmes d'approvisionnement en Doliprane que connait la France. "Hier, nous avons consommé trois journées de stock", a expliqué François Braun sur BFM TV, ajoutant : "Je ne veux pas qu'il y ait de moments de panique, que les gens stockent".


Pour autant, "le mouvement social (chez Sanofi, ndlr) est en train d'être réglé donc ça va reprendre", a poursuivi le ministre, précisant qu'en France, "on aura du Doliprane en fonction des besoins".

LA VACCINATION OUVERTE À TOUS 


"Tout le monde peut se faire vacciner" avec un rappel anti-Covid, a assuré vendredi le ministre de la Santé François Braun, même si "les plus fragiles" sont mis en avant dans la communication vu leur risque de "mourir du Covid".


Alors que la communication sur la vaccination de rappel de cet automne a été critiquée pour sa confusion, François Braun a martelé sur BFMTV/RMC que "tout le monde peut se faire vacciner, la vaccination n'est pas réservée aux personnes à risque, aux plus de 60 ans (...) Mais la cible, même si le terme n'est pas très bon, ce sont les plus fragiles".


Interrogé sur le refus de certains pharmaciens de vacciner des moins de 60 ans, le ministre a estimé que "ce n'est pas normal", "pas acceptable", car "il y a déjà des directives disant que la vaccination est ouverte à tout le monde"

71.597 NOUVEAUX CAS DE COVID


La hausse des contaminations se poursuit. Selon le bilan quotidien de Santé Publique France, 71.597 nouveaux cas ont été confirmés au cours des 24 dernières heures. Cela représente une augmentation de 3,4% au cours des sept derniers jours. 

MACRON REMET LE MASQUE


Emmanuel Macron a remis un masque jeudi lors d'un déplacement dans la Vienne, estimant qu'il était nécessaire de "reprendre des habitudes" face à la remontée de l'épidémie de Covid-19, "sur la base du volontariat".


"Je suis les préconisations de mon ministre", a-t-il dit, aux côtés du ministre de la Santé François Braun, également masqué, à l'occasion d'une session du Conseil national de la refondation (CNR) à Fontaine-le-Comte, près de Poitiers.

LA GRIPPE GAGNE DU TERRAIN 


L'épidémie de grippe, qui s'est déclarée fin novembre en métropole, a gagné plus de la moitié de celle-ci avec "neuf régions en phase épidémique", selon le bilan hebdomadaire de Santé publique France.


Les régions concernées sont désormais : l'Auvergne-Rhône-Alpes, la Bourgogne-Franche-Comté, la Bretagne, le Centre-Val de Loire, le Grand Est, l'Île-de-France, les Hauts-de-France, la Normandie, Provence-Alpes-Côte d'Azur et, outre-mer, la Martinique, Mayotte et la Réunion.


Les derniers jours ont été marqués par un bond des contaminations et une "très forte augmentation des hospitalisations particulièrement chez les 65 ans et plus", a souligné Santé publique France.

DOLIPRANE POUR ENFANTS 


Le Doliprane pour enfant manque de plus en plus dans les tiroirs des pharmacies. Dans un contexte de triple épidémie, la demande augmente, tandis que l'offre stagne. Si les laboratoires démentent tout risque de pénurie, la production du médicament est de fait ralentie.

PORT DU MASQUE 


Candidat à la présidence des républicains et député LR, Bruno Retailleau ne se dit "pas favorable" au retour du port du masque obligatoire, si le gouvernement proposait une loi en ce sens. 


"Le problème aujourd'hui c'est la trop faible proportion de personnes à risque qui sont vaccinées", estime-t-il sur LCI. Il pense qu'il vaut mieux "cibler" la politique de prévention anti-Covid. 

GRIPPE


L'OCDE s'inquiète du "démarrage plus lent qu'au cours des deux dernières années" de la campagne de vaccination antigrippale. L'organisation craint un retour au niveau de couverture vaccinale pré-Covid. Soit "autour de 50%" de la population âgée de 65 ans et plus.

APPEL DE L'OCDE


La vaccination contre la grippe doit "redoubler d'efforts" en France après un "démarrage bien plus lent" que les années précédentes, qui fait "craindre un retour au niveau de couverture" pré-Covid, a indiqué l'OCDE lundi. Les rappels se multiplient. Après les pharmaciens, les autorités sanitaires et le gouvernement, c'est maintenant l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) qui s'inquiète de la chute du taux de vaccination antigrippale.


La campagne officielle, lancée le 18 octobre, souffre d'un "démarrage bien plus lent qu'au cours des deux dernières années, laissant craindre un retour à un niveau de couverture d'avant la pandémie", soit "autour de 50% seulement" parmi la population âgée de 65 ans et plus, indique l'institution en marge de son "panorama" annuel des systèmes de santé européens.


Ce rapport souligne que l'irruption du Covid avait dopé le taux de vaccination des seniors du vieux continent, de 37% en 2019 à 44% en 2020, tandis que la France avait enregistré un sursaut de 8 points et atteint le seuil des 60%.

MASQUE 


Alors que la 9e vague de Covid-19 sévit, le port du masque obligatoire dans les transports n'est toujours pas d'actualité. Le gouvernement reste sur sa ligne : pas de coercition et un appel à la responsabilité de chacun. Toutefois, "mon bras ne tremblera pas s'il faut décider l'obligation du masque", a déclaré le ministre de la Santé, François Braun.

VACCINATION 


La campagne de vaccination anti-Covid patine, mais de nombreux Français pensent pourtant être à jour dans leur schéma vaccinal. À quelques semaines des fêtes de fin d'année, le gouvernement lance un appel à la vaccination, et le retour du masque obligatoire est à l'étude.  

CHINE 


Des commerces qui rouvrent et moins d'exigence pour les tests PCR : les règles sanitaires s'assouplissent dans de plus en plus de villes chinoises, dont Pékin et Shanghai, une semaine après des manifestations de colère historiques. 


Dans la capitale de 22 millions d'habitants, de nombreux magasins avaient rouvert dès ce week-end et les habitants pouvaient à nouveau utiliser les transports en commun lundi sans devoir présenter un résultat de test PCR négatif datant de moins de 48 heures. Même mesure à Shanghai (25 millions d'habitants) où cette obligation est aussi levée pour accéder à certains lieux publics (parcs, attractions touristiques...).


La présentation d'un pass sanitaire continue toutefois d'être exigé dans de nombreux endroits et les déplacements restent difficiles entre les provinces, les voyageurs pouvant rester bloqués sur leur lieu de séjour en cas de foyer épidémique.

NOUVEAU VARIANT 


Le Covid connait un rebond en France, en raison d'un nouveau variant, explique sur l'antenne de LCI la professeure Anne-Claude Crémieux, infectiologue. Ce dernier est un "descendant d'Omicron", qui a la "particularité d'échapper un peu mieux à l'immunité, ce qui lui permet de prendre l'avantage", détaille-t-elle. 

Covid : retour de l'épidémie due à un nouveau variantSource : TF1 Info

MASQUE


Invité sur BFMTV, le ministre de la Santé François Braun est revenu sur l'épidémie de Covid-19 qui reprend de l'ampleur en France. interrogé sur les mesures à prendre pour tenter d'endiguer la multiplication des cas, il s'est dit "pas favorable à la coercition" concernant le port du masque, préférant faire "confiance aux Français". Il a toutefois précisé : "Mon bras ne tremblera pas s'il faut décider de l'obligation du masque".


Le ministre de la Santé a détaillé que l'Hexagone était "dans une situation qui est compliquée depuis quelques jours" avant de spécifier : "Nous avons la bronchiolite qui est toujours là, qui met une pression sur l’hôpital. Nous avons la grippe qui arrive, déjà présente en Bretagne et en Normandie. Six autres régions sont en phase pré-épidémique, et la grippe mettra la pression sur l’hôpital en cas de formes graves".


 "Sur ces trois épidémies, il y en a deux (le Covid-19 et la grippe) pour lesquelles on peut se protéger et protéger les plus fragiles. On sait que si on ne le fait pas, on va avoir des problèmes, on va avoir des morts, on va avoir une saturation de notre hôpital", a également rappelé François Braun.

LE NOMBRE DE CAS DE COVID EN HAUSSE


Selon les chiffres de Santé publique France relayés par l'ingénieur Guillaume Rozier, fondateur de CovidTracker, 54.800 cas sont détectés chaque jour en moyenne depuis une semaine (+37%). Un niveau proche du pic de la 8e vague mais qui reste encore loin des précédentes. 

COVID-19


"Les Français ne se vaccinent pas, ou pas assez", alerte Brigitte Autran, la présidente du Comité de veille et d’anticipation des risques sanitaires (Covars), successeur du Conseil scientifique. Face à la remontée des cas de Covid-19, l'immunologue appelle à accélérer la campagne vaccinale et préconise de "renforcer le port du masque".

CIRCULATION DU COVID


Santé publique France constate que les taux d'incidence liés au Covid-19 en France sont "de nouveau en hausse". Avec 69.253 nouveaux cas confirmés au 1er décembre, les contaminations ont augmenté +37% en sept jours. Les indicateurs hospitaliers restent, eux, stables.

ON FAIT LE POINT

UNE "TRIPLE ÉPIDÉMIE INÉDITE"


La "triple épidémie" à laquelle fait face la France, avec la circulation simultanée du Covid, de la bronchiolite et de la grippe, est "complètement inédite" et son évolution encore difficile à prévoir, a souligné vendredi Santé publique France.


La grippe frappe la métropole précocement, s'ajoutant à un Covid en pleine remontée et à une bronchiolite à des niveaux records depuis plus de 10 ans chez les nourrissons. Cette situation percute un système de santé déjà éprouvé, comme dans d'autres pays, notamment les Etats-Unis. 

NETTE ACCÉLÉRATION DES CONTAMINATIONS AU COVID 


Dans son point épidémiologique du 1er décembre, paru ce vendredi, Santé Publique France constate une "nette accélération de la circulation" du virus, dans la semaine du 21 au 27 novembre. 


Malgré la grève dans les laboratoires de biologie, l'organisme observe des "taux d'incidence et de positivité calculés à partir de l'ensemble des tests antigéniques et de l'ensemble des tests, de nouveau en hausse". 


Sur cette période, 2 999 actes chez SOS Médecin (+7% par rapport à la semaine d'avant) et 3 737 passages aux urgences (+23%) ont été enregistrés. Une hausse qui a concerné "toutes les classes d'âge, à l'exception des 15-44 ans", souligne le communiqué, qui précise que les indicateurs hospitaliers sont restés "stables", avec 4 909 nouvelles hospitalisations (+1%), dont 460 (+0%) en soins critiques.  

"IL NE FAUT PAS AVOIR PEUR" DU COVID


"Le Covid, on va en entendre parler encore des années", explique Patrick Pelloux, président de l'association des médecins urgentistes de France, ce matin au micro de BFMTV. 


"Il y a une écologie du système et du virus qui va suivre tout au long : il y a des épisodes saisonniers. En gros, il revient au début du printemps et de l'hiver" détaille le praticien. "Il ne faut pas en avoir peur. Il faut qu'on vive avec" insiste-t-il.   

DOUBLE VACCINATION 


Invité d'Europe 1 ce vendredi matin, l'infectiologue Eric Caumes a réagi sur la campagne de vaccination anti-Covid, destinée aux personnes les plus fragiles (plus de 60 ans, personnes à risques) et à leurs proches, qui peine à démarrer, 20% seulement du public concerné par ce rappel ayant un cycle vaccinal complet. 


"C'est le même problème que pour la grippe", a estimé le spécialiste, regrettant que "très peu de personnes sont vaccinées par le vaccin bivalent", qui protège contre Omicron et la souche originelle du Covid, alors même "qu'on a les outils préventifs". Comme pour la grippe, Eric Caume recommande aux personnes fragiles "de se faire vacciner contre la grippe et contre le Covid" en même temps. "Pour moi, cela n'a aucun sens de se faire vacciner contre le Covid et pas contre la grippe", a-t-il insisté. 

68.332 NOUVEAUX CAS DE COVID


Selon les données de Santé Publique France publiées ce mardi, 68.382 nouveaux cas positifs au Covid-19 ont été enregistrés au cours des dernières 24 heures. L'augmentation en 7 jours est de 39%. 

LA MINISTRE DE LA CULTURE A LE COVID


Ce jeudi matin, Rima Abdul-Malak, la ministre de la Culture, a annoncé être positive au Covid-19, précisant qu'elle allait s'isoler et "continuer d’assurer, à distance, [ses] fonctions".

VÉRAN APPELLE À LA VACCINATION


Le porte-parole du gouvernement, Olivier Véran, a appelé jeudi les Français âgés ou malades à faire un nouveau rappel du vaccin contre le Covid-19, déplorant que "seuls 20%" d'entre eux soient "à jour" en pleine reprise épidémique de Covid-19 et de grippe.


"Je m'adresse aux Français : si vous avez 60 ans et plus, si vous êtes porteur de maladie ou si vous êtes en contact au quotidien avec des gens fragiles ou âgés, faites-vous vacciner contre la Covid si vous n'êtes pas à jour de votre rappel", a déclaré le ministre sur RMC-BFMTV.


"On a un variant qui circule beaucoup, on a des jours avec des dizaines de milliers de contaminations, on a une hausse de plus de 20 % de l'activité hospitalière en réa, liée au Covid, il fragilise notre hôpital et notre système de santé", a insisté M. Véran. 

COVID + GRIPPE


La co-infection peut s'avérer plus dangereuse que les simples contaminations. 

BRONCHIOLITE : INDICATEURS EN HAUSSE


L'épidémie de bronchiolite s'est poursuivie à un haut niveau ces derniers jours, selon l'agence Santé publique France dans un bilan hebdomadaire, ce mercredi : la semaine dernière, écoulée au 27 novembre, a été marquée par une "poursuite de l'augmentation des passages aux urgences et des hospitalisations pour bronchiolite chez les enfants de moins de deux ans en France métropolitaine".


"L'intensité de l'épidémie (est) particulièrement marquée sur l'ensemble du territoire métropolitain et en Guadeloupe", a-t-elle insisté.

VACCIN : ON FAIT LE POINT


La campagne de vaccination anti-Covid patine, notamment parce que les Français sont perdus dans le flot des recommandations. Petits rappels sur le rappel ⤵️

GRIPPE


On fait le point sur le passage de plusieurs régions en phase épidémique

L'ÉPIDÉMIE DE GRIPPE DÉCLARÉE EN MÉTROPOLE


L'épidémie de grippe saisonnière est désormais déclarée en métropole française, frappant la Bretagne et la Normandie, ont annoncé mercredi les autorités sanitaires, alors que le pays fait déjà face à des vagues de bronchiolite et de Covid-19.


"La Bretagne et la Normandie sont passées en épidémie", a annoncé l'agence Santé publique France dans un bilan de la semaine écoulée au 27 novembre. Outre-mer, l'épidémie de grippe frappait déjà la Martinique, Mayotte et la Réunion.

COVID-19 : SE PROTÉGER EN PRÉVISION DES FÊTES


"Si vous voulez être en forme pendant les fêtes, c'est maintenant qu'il faut se protéger", a déclaré sur franceinfo l'infectiologue Anne-Claude Crémieux. La spécialiste encourage les Français à remettre le masque dans les transports en commun, puisqu'il protège contre le Covid-19 mais aussi contre la bronchiolite et la grippe. 


"La protection c'est un rappel vaccinal, lorsque l'ancien date de plus de six mois", a-t-elle par ailleurs précisé.

BRONCHIOLITE : LE CRI D'ALERTE DE 10.000 SOIGNANTS


Dans une tribune au Monde, 10.000 soignants dont 400 chefs de service et toutes les sociétés savantes de pédiatrie décrivent un hôpital sous forte tension face à l'épidémie de bronchiolite. "Nous pensions que transférer des enfants à 300 kilomètres de chez eux était une dégradation majeure des soins, nous constatons désormais qu’il pouvait y avoir pire : ne plus pouvoir transférer car l’épidémie a déferlé partout, saturant l’ensemble des services de pédiatrie français", écrivent-ils notamment, évoquant également des opérations déprogrammées, des hospitalisations sans chambre ou des renvois "prématurés" de patients à domicile. "La mortalité infantile est désormais en hausse en France", alertent-ils.


Ils interpellent directement Emmanuel Macron, lui demandant d'intervenir au plus vite pour soulager le système hospitalier : "Monsieur le président, votre silence est assourdissant", lancent-ils. Selon eux, une première demande envoyée le 21 octobre au chef de l'État est restée sans réponse. "Monsieur le président, plus encore que jusqu’à présent, la crise actuelle pousse aux démissions toujours plus nombreuses. Dos au mur, la France saura-t-elle sauver ses enfants ?", concluent les pédiatres.

TWITTER NE LUTTERA PLUS CONTRE LA DÉSINFORMATION SUR LE COVID


Le nouveau patron de Twitter Elon Musk a entrepris de bouleverser la modération des contenus sur Twitter, notamment en mettant fin à la lutte contre la désinformation sur le Covid.


"À partir du 23 novembre 2022, Twitter n'applique plus le règlement concernant les informations trompeuses sur le Covid-19", indique un très rare, et très bref, communiqué de l'entreprise de San Francisco, qui n'a été relayé que mardi par la presse américaine.


Comme Facebook, Instagram et YouTube, Twitter avait mis en place pendant la pandémie des règles spécifiques pour lutter contre les fausses informations portant sur la santé. La plateforme avait notamment décidé de signaler et de retirer les messages contenant de la désinformation sur les vaccins contre le Covid, puis de suspendre les comptes concernés au bout de cinq rappels à l'ordre.

COVID : LES RECOMMANDATIONS DE LA PREMIÈRE MINISTRE


Elisabeth Borne a lancé mardi un "appel solennel" au respect des gestes barrières face à une "nouvelle vague" de l'épidémie de Covid-19 qui se confirme. Le virus "tue encore", a alerté la Première ministre.

91.814 NOUVEAUX CAS DE COVID


Selon les données de Santé Publique France publiées ce mardi, 91.814 nouveaux cas positifs au Covid-19 ont été enregistrés au cours des dernières 24 heures. L'augmentation en 7 jours est de 41,7%. 

VIGILANCE


Le porte-parole du gouvernemEnt a confirmé mardi une hausse de 40% du taux d'incidence du Covid-19. Par ailleurs, il a alerté sur l'arrivée de l'épidémie de grippe alors même que l'épidémie de bronchiolite est toujours en cours. Face à ces trois virus, il a appelé à la vaccination et au respect des gestes barrières.

VERS LA 9E VAGUE ?


Les contaminations repartent à la hausse, tandis que les hospitalisations progressent, après un mois de reflux. Le taux d'incidence commence aussi à grimper dans l'ensemble du territoire. Autant de signaux qui inquiètent certains spécialistes, à l'heure où la bronchiolite et la grippe gagnent du terrain en parallèle.

APPEL À LA PRUDENCE


Elisabeth Borne a lancé mardi un "appel solennel" au respect des gestes barrières face à une "nouvelle vague" de l'épidémie de Covid-19 qui se confirme. Le virus "tue encore", a alerté la Première ministre.

Bonjour à tous.

Le Covid revient sur le devant de la scène. Et la situation est suffisamment préoccupante pour que la Première ministre, Elisabeth Borne, lance un "appel solennel" à l'Assemblée ce mardi : "Respectons les gestes barrières. Portons le masque dès que nous sommes avec des personnes fragiles ou dans des situations de promiscuité comme les transports en commun."

Le nombre de contaminations repart en effet à la hausse ces derniers jours, sans que l'on sache encore s'il s'agit d'un simple rebond, ou si une 9e vague s'apprête à déferler sur la France pour les fêtes de fin d'année. Une tendance qui ravive le spectre d'une surcharge des hôpitaux, alors que les effectifs manquent déjà.

D'autant que c'est une triple épidémie qui menace de sévir cet hiver. Au coronavirus s'ajoute en effet la bronchiolite, qui n'avait jamais été aussi sévère depuis 10 ans en France, tandis que l'épidémie saisonnière de grippe qui se profile pourrait être également particulièrement virulente. 


La rédaction de TF1info

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