Par quoi est provoquée la hausse soudaine de nombre de cas de maladies pulmonaires dans le nord de la Chine ?Pas par un nouveau virus, assure l'Organisation mondiale de la Santé, qui a demandé des informations à Pékin.
Des informations rassurantes. Quatre ans après l'apparition d'une mystérieuse "pneumonie virale" en Chine, qui aboutira sur la pandémie de Covid-19, le spectre d'une nouvelle maladie est réapparu dans le pays. En cause ? Une augmentation détectée ces dernières semaines des cas de maladies pulmonaires dans le nord de la Chine. Ce qui a poussé l'Organisation mondiale de la santé (OMS) à demander des informations à Pékin.
Une hausse provoquée par "des pathogènes connus"
Ce jeudi, après une téléconférence organisée par l'OMS avec le Centre chinois de contrôle et de prévention des maladies et l'hôpital pour enfants de Pékin, la Chine a affirmé n'avoir détecté aucun pathogène nouveau ou inhabituel. "Les autorités chinoises ont indiqué qu'aucun pathogène nouveau ou inhabituel n'avait été détecté, pas plus que des signes cliniques inhabituels, [...] mais seulement la hausse générale du nombre de cas de maladies respiratoires dues à des pathogènes connus", a indiqué l'OMS dans un communiqué.
L'OMS recommande désormais à la population chinoise de respecter "des mesures visant à réduire le risque de maladie respiratoire". Déjà préconisées durant la pandémie de Covid-19 et durant les épidémies en général, celles-ci comprennent la vaccination, la distanciation avec les malades, l'isolement en cas de symptômes, des tests et soins en cas de nécessité ainsi que le port du masque.
Le 13 novembre, les autorités chinoises avaient déjà attribué cette augmentation des maladies respiratoires à l'abandon récent des restrictions sanitaires anti-Covid et à la circulation d'agents pathogènes connus, après plusieurs années durant lesquelles les maladies habituelles ont moins circulé en raison des restrictions.