Publié chaque année, le calendrier de vaccination émet des recommandations vaccinales "générales" et "particulières" selon le profil des Français.En dehors du Covid-19, la vaccination contre la coqueluche, le méningocoque B, la grippe saisonnière fait l'objet de nouvelles prescriptions.
Le traditionnel calendrier de vaccination annuel, enfin publié par le ministère de la Santé ce lundi 25 avril. Après avis de la Haute autorité de santé (HAS), le gouvernement vient de fixer les vaccinations applicables aux personnes résidant en France. Différentes recommandations vaccinales dites "générales" et "particulières" sont émises, en fonction de l'âge, des conditions spécifiques (risques accrus de complications, d'exposition ou de transmission), ou encore des expositions professionnelles.
Les onze vaccins obligatoires pour les enfants depuis 2018 restent les mêmes, et la liste des vaccinations recommandées quant à elle s'allonge cette année.
Coqueluche, grippe, méningocoque B...
La coqueluche, infection respiratoire très contagieuse, est une maladie potentiellement grave, voire mortelle pour les personnes fragiles et les nourrissons.
Pour améliorer le transfert d'anticorps maternels durant la gestation et assurer "une protection optimale du nouveau-né", il est désormais conseillé aux femmes enceintes de se faire vacciner à partir du deuxième trimestre de grossesse, mentionne le calendrier. La période entre 20 et 36 semaines d'aménorrhées (c'est-à-dire, sans règles) est privilégiée.
Le méningocoque B, responsable de près des 2/3 des méningites bactériennes et létale dans près de 20 % des cas, fit lui aussi l'objet d'une recommandation pour l'ensemble des nourrissons âgés de 29 jours à 23 mois. Là aussi le schéma vaccinal est précisé : "première dose à l'âge de 3 mois, deuxième dose à l'âge de 5 mois et dose de rappel à 12 mois". Pour l'entourage familial des personnes à risques élevées d'infections invasives à méningocoques, la vaccination est, elle aussi, recommandée.
Enfin, les personnes exposées aux virus porcins et aviaires dans le cadre professionnelles sont également encouragées à se faire vacciner contre la grippe saisonnière. L’ensemble du territoire métropolitain avait été placé le 5 novembre en risque "élevé" au regard de la progression rapide du virus de l’influenza aviaire en Europe. "Cette vaccination est à considérer comme une mesure de protection collective visant à éviter la transmission aux animaux des virus influenza humains et non pas comme une mesure de protection individuelle contre les virus zoonotiques porcins ou aviaires" peut-on lire dans le document.