Emploi : les jeunes diplômés rencontrent de plus en plus de difficultés à trouver un travail

par Manon MICHEL avec AFP
Publié le 26 mai 2023 à 23h36

Source : TF1 Info

Selon une étude de la Dares publiée ce vendredi, le premier emploi serait de plus en plus tardif pour ceux sortis tôt de l'école.
Un tiers des jeunes sortis à 16 ans ou moins mettent deux ans ou plus à trouver un premier emploi.
Le délai d'obtention d'un travail reste fortement lié au niveau de qualification.

Trouver un premier emploi n'est pas simple. Mais trouver un premier emploi lorsqu'on sort tôt du système scolaire est encore plus dur. C'est la conclusion d'une nouvelle étude de la Dares, publiée vendredi 26 mai. Pire encore : les jeunes sortis tôt du système scolaire rencontrent de plus en plus de difficultés au fil des générations.

Actuellement, plus d'un tiers des jeunes sortis à 16 ans ou moins des études mettent deux ans ou plus à trouver leur premier emploi. Mais ce délai n'a pas eu la même importance selon les générations. Il fallait au moins deux ans entre la fin des études et les débuts dans l'emploi pour un jeune sur trois ayant terminé l'école à 16 ans ou moins jusqu'en 1973. Cela concernait plus de la moitié lorsque la sortie du système scolaire avait lieu entre 1984 et 1993 et près des trois-quarts à partir de 2002.

Un lien avec le niveau de qualification

Le délai d'obtention d'un premier emploi est lié au niveau de qualification, comme le rappelle la Dares. À l'inverse, plus de la moitié des personnes terminant leurs études initiales à 25 ans ou plus ont déjà commencé à travailler avant la fin de leur formation. Une part importante de personnes travaille tout en poursuivant ses études. C'est notamment le cas pour les personnes en alternance représentaient 5 à 10% des étudiants entre 17 et 20 ans sur la période 2014‐2020.

D'après le service des statistiques du ministère du Travail, l'âge de fin des études s'est allongé avant de se stabiliser à partir de la génération née en 1975. Les fins d'études très précoces (avant 16 ans), qui étaient majoritaires pour les générations nées avant-guerre, sont devenues marginales et ne concernent que 5% de la génération née en 1980.


Manon MICHEL avec AFP

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