Le montant des primes d’assurance habitation a augmenté en 2023.Il est cependant possible de faire baisser le montant de ces tarifs.Il faut pour cela être attentif à la conclusion comme pendant l’exécution du contrat.
Lors de l’achat ou de la location d’un logement, il est habituel de souscrire une nouvelle assurance habitation. Elle est obligatoire pour le locataire et le copropriétaire, et très fortement recommandée pour le propriétaire qui risquerait de tout perdre dans un sinistre. Selon les comparateurs spécialisés, la tendance est à la hausse en 2023, autour de 3 %. Une évolution modérée mais réelle, qu’il est cependant possible de compenser grâce à certaines astuces et bonnes pratiques.
Assurance habitation : bien gérer ses prestations
La première de ces techniques est la plus évidente, mais elle est parfois négligée. Elle consiste à bien lire les détails du contrat et les prestations qui vous sont proposées. Un contrat type ou un « pack » peut assez rapidement inclure des services qui ne sont pas nécessaires à votre cas particulier, ou un niveau de protection que vous jugez trop important.
De même, prenez garde aux doublons. Dans le domaine de l’assurance, il n’est pas rare que plusieurs couvertures (assurance habitation, assurance scolaire, assurance de votre carte bancaire…) proposent des protections sur le même thème, mais à des niveaux différents. Vérifiez donc que vos autres contrats ne vous protègent pas avant de souscrire à une prestation.
Déclarer le nécessaire
Le montant de votre assurance habitation dépendra aussi de vos déclarations. D’abord concernant la valeur du mobilier. On peut vite avoir le réflexe de raisonner en valeur des meubles et de l’électroménager à l’achat. Cela peut vite faire gonfler votre facture. Il vaut mieux raisonner en valeur réelle et la sous-estimer légèrement plutôt que de la surestimer.
Prenez en revanche bien la peine de déclarer toutes les améliorations et changements susceptibles de modifier le montant de la prime à la baisse (installation d’un système d’alarme, de caméras, départ d’un membre du foyer, etc.).
Par ailleurs, au cours de votre contrat, les éventuels sinistres pourront faire gonfler le montant de la prime. Certains peuvent donc être tentés de ne pas déclarer les problèmes minimes et de procéder eux-mêmes aux réparations pour éviter les frais supplémentaires. Or, une déclaration de sinistre à son assureur est obligatoire pour les éléments couverts par le contrat. C’est donc une alternative dangereuse.
Faut-il augmenter le montant de la franchise ?
La méthode la plus basique pour faire baisser les mensualités est de jouer sur le montant de la franchise. Plus celle-ci augmente, plus le coût de l’assurance baisse, mais le plafond de remboursement en cas de sinistre aussi. C’est le principe même de l’assurance et de la prise de risque qui est alors en jeu. Selon vos réserves de trésorerie, vos habitudes et le niveau de risque que vous envisagez, vous pouvez augmenter votre franchise. Cela se fera à vos risques et périls, et là encore, il convient d’être bien conscient de son niveau de couverture et des frais potentiels.
Faites jouer la concurrence
Enfin, avant de conclure votre contrat, pensez à faire jouer la concurrence et à comparer les offres. Si celles-ci sont analogues, guettez les promotions ou autres offres spéciales. Le meilleur moyen d’obtenir un bon prix auprès d’un assureur est de regrouper tous ses contrats chez lui, ce qui permettra par ailleurs de gérer plus facilement les éventuels doublons. Cela est intéressant si vous avez de nombreux biens à assurer. En revanche, s’il s’agit d’une assurance très classique pour une location modeste à courte durée, pensez aux assurances en ligne. Vous n’aurez pas d’interlocuteur physique, mais elles proposeront généralement des tarifs avantageux en contrepartie. Opter pour un prélèvement annuel permet également d’éviter des frais de mensualisation.