Élections européennes : Marion Maréchal dénonce "l'avancée fulgurante de l'islamisation"

Publié le 10 mars 2024 à 11h30, mis à jour le 10 mars 2024 à 19h49

Source : JT 20h WE

Après le RN et Renaissance, Reconquête lance à son tour sa campagne pour les élections européennes ce dimanche 10 mars.
Eric Zemmour a dénoncé une Europe "aux frontières grandes ouvertes", tandis que sa tête de liste, Marion Maréchal, a fustigé "l'islamisation" de la France.
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Ce live est à présent terminé. 

FIN DES MEETINGS

La journée de meetings pour les élections européennes s'achève ici. Merci d'avoir suivi ce direct. 

GLUCKSMANN MARQUE SES DIFFÉRENCES

Raphaël Glucksmann, la tête de liste du PS et de Place Publique pour les élections européennes, tente de marquer ses différences avec celle du camp présidentiel, Valérie Hayer. "La réaffirmation du politique passe par la mise au pas des intérêts privés qui sont en contradiction avec l'intérêt général. Et cela jamais, jamais Emmanuel Macron et son groupe ne l'assumeront. Jamais ils ne s'opposeront à Uber, jamais ils ne s'opposeront à Dassault, jamais ils ne s'opposeront à Total ou à BNP et nous, nous le ferons", lance le candidat lors d'un meeting de campagne à Lyon, selon un participant présent qui poste une vidéo sur le réseau social X.

RECONQUÊTE ET LE RN "PAS ENNEMIS"

En meeting à Paris, Marion Maréchal s'adresse aux électeurs d'extrême droite indécis, qui pourraient aussi bien voter pour le Rassemblement national aux élections européennes que pour sa liste Reconquête ! : "Marine (Le Pen), Jordan (Bardella), je veux vous dire que nous ne sommes pas des ennemis". Elle poursuit : "Si nous sommes bien sûr des concurrents, nous sommes aussi d'une façon certaine complémentaires."


"Vous savez que le RN aura des eurodéputés et que Jordan Bardella est certain d’être élu", indique-t-elle auprès de ses électeurs, alors que sa liste n'est pas certaine de franchir la barre des 5 %, le seuil nécessaire pour envoyer des élus au Parlement européen. "Posez-vous donc simplement cette question : pensez-vous que la France sera mieux défendue s'il y a uniquement Jordan Bardella au Parlement européen ou si Reconquête ! est également présent ?" souligne Marion Maréchal.

"PAYS, PAYSANS, PAYSAGES"

"Si nos agriculteurs ont été courageusement dans la rue, c'est parce qu'ils sont les premières victimes du Pacte vert", estime Marion Maréchal, fustigeant le comportement politique du PPE, le groupe au Parlement européen où siègent les députés européens membres des Républicains, qui a "soutenu 32 des 34 dispositions de ce pacte" selon elle. "La cause des agriculteurs est la nôtre. Pays, paysans, paysages… Voilà le triptyque d'une âme française qui nous est chère. La France des bosseurs, des terroirs, des racines…"

"OPÉRATION DÉVOILEMENT"

Marion Maréchal consacre un long passage de son discours à la lutte contre "l’islamisation". La tête de liste de Reconquête ! annonce le lancement, "dès la semaine prochaine et jusqu’au 9 juin en France et en Europe", d’une "grande opération dévoilement". "Je dévoilerai, preuves à l’appui, l’avancée fulgurante et les conséquences de l’islamisation sur notre continent", indique la candidate.

"LA GAUCHE RÉPUBLICAINE"

En réunion publique à Paris, Bernard Cazeneuve rappelle les valeurs de son mouvement La Convention. "Nous sommes la gauche républicaine et humaniste, sans le rassemblement de laquelle la gauche sera durablement éloignée du pouvoir et la démocratie privée d’une alternative crédible.  (...) Nous sommes la gauche de l’apaisement, de la concorde et de l’altérité", détaille l’ex-Premier ministre socialiste devant ses partisans. 

"L'UE A TRAHI SA MISSION"

Avant la prise de parole de Marion Maréchal, en clôture du premier grand meeting de campagne de Reconquête à Paris, Éric Zemmour fustige l'Union européenne. "C'est parce que nous sommes fiers de l'Europe que nous en voulons à l'Union européenne", affirme l'ancien candidat de Reconquête à l'élection présidentielle. "L'UE e a trahi sa mission, elle est devenue un continent aux frontières grandes ouvertes", déplore-t-il.

RECONQUÊTE LANCE SA CAMPAGNE

Marion Maréchal, tête de liste du parti Reconquête ! aux élections européennes, tient cet après-midi son premier grand meeting de campagne à Paris, en cherchant à remobiliser l'électorat d’Éric Zemmour de la présidentielle d'il y a deux ans. Plusieurs cadres de Reconquête se succèdent à la tribune, comme le vice-président exécutif Guillaume Peltier et le député européen Nicolas Bay, également vice-président exécutif du mouvement. 


Après une intervention d’Éric Zemmour de trois quarts d'heure, qui portera sur "la civilisation", Marion Maréchal conclura le meeting avec une prise de parole "programmatique", également de 45 minutes, sur le thème de "Défendre la France contre l'Union européenne, défendre l'Europe contre l'islamisation".

PLUSIEURS MEETINGS

Plusieurs réunions publiques se déroulent cet après-midi. Marion Maréchal tient son meeting de lancement de campagne pour les élections européennes au Dôme de Paris - Palais des Sports, Porte de Versailles. Au même moment, à Lyon, Raphaël Glucksmann, la tête de liste PS - Place Publique aux élections européennes, organise lui aussi un meeting dans le cadre de cette campagne. Par ailleurs, Bernard Cazeneuve réunit son mouvement La Convention lors d’une réunion publique organisée à Paris, salle Olympe de Gouges.

L'AVERTISSEMENT DE BAYROU

Le camp d'Emmanuel Macron ne doit pas "faire du Rassemblement national le seul sujet" de la campagne des européennes, a mis en garde dimanche François Bayrou, alors que la plupart des orateurs du premier meeting de la majorité, samedi à Lille, ont durement attaqué le RN. "Je pense que d'une certaine manière, c'est lui faire un cadeau", a estimé François Bayrou sur BFMTV.

VIDÉO - "Nous sommes à Munich en 1938" : Valérie Hayer s'explique après ses propos accusant le RN de "servir les intérêts de la Russie"

La tête de liste du camp présidentiel aux européennes a lancé sa campagne avec un premier meeting à Lille samedi. Les propos de Valérie Hayer, comparant la situation en Ukraine "à Munich en 1938" et dressant un parallèle entre Marine Le Pen et Édouard Daladier, ont fait beaucoup réagir. Elle s'est justifiée au micro de Paul Larrouturou, pour TF1info.

VALÉRIE HAYER NE "CONNAÎT PAS" RIMA HASSAN

La majorité macroniste a une fois de plus accusé La France insoumise (LFI) de courtiser "l'électorat antisémite" à travers la candidature aux élections européennes de la militante franco-palestinienne Rima Hassan. "C'est une honte absolue qui montre l'ambiguïté dans laquelle est la France insoumise, vis-à-vis de sa position sur Israël mais plus généralement sur l'antisémitisme", a dénoncé vendredi le président du groupe Renaissance à l'Assemblée nationale Sylvain Maillard sur Europe 1 et CNews.


Interrogée ce dimanche sur LCI sur les propos de Sylvain Maillard, Valérie Hayer a indiqué qu’elle "ne connaît pas cette dame" et "n’a pas vu ses expressions" publiques. "On a vu que LFI cherche à polariser autour de la guerre entre Israël et le Hamas et c’est une position sur laquelle il faut être prudent", a réagi la tête de liste Renaissance aux européennes. Valérie Hayer attend que Rima Hassan "condamne à la fois clairement les attaques horribles du Hamas mais aussi appelle à un cessez-le-feu".

"RAPPORT DE FORCE"

Selon Valérie Hayer, "Vladimir Poutine ne comprend que le rapport de force". "Nous la France, nous les Européens, nous aiderons l'Ukraine jusqu'au bout", ajoute la tête de liste Renaissance sur LCI. "Depuis le début de la guerre en Ukraine, on a un message d'unité de la part des européens", estime-t-elle.

"CORDON SANITAIRE"

Invitée de L'Événement du dimanche LCI, Valérie Hayer cible de nouveau le Rassemblement national. "Je considère que l'extrême droite ne fait pas partie de l'arc républicain", lance la tête de liste de Renaissance aux élections européennes. "Au Parlement européen, nous appliquons le cordon sanitaire", poursuit-elle, "c'est-à-dire que nous ne donnons aucune responsabilité aux élus de l'extrême droite".


Valérie Hayer oppose le projet du RN, qui aboutit selon elle à la "destruction de l'Europe", à celui de la majorité présidentielle, "complètement différent", qui consiste à "renforcer l'Europe pour servir les intérêts des Français".  La députée européenne déplore également le comportement du RN, dont les députés européens "ne participent pas aux négociations et ne déposent pas d'amendement".

VALÉRIE HAYER SUR LCI

Au lendemain de son premier meeting à Lille, la candidate Renaissance aux élections européennes est l'invitée de L'Événement du dimanche LCI. Un entretien à suivre dans ce direct et sur LCI (canal 26). 

La campagne pour les élections européennes est lancée. Après Jordan Bardella (RN) dimanche dernier à Marseille, Valérie Hayer (Renaissance) a tenu samedi son premier meeting samedi à Lille en présence de Gabriel Attal et de plusieurs ministres. La candidate de la majorité présidentielle poursuit ce dimanche, invitée de notre émission politique hebdomadaire L'Événement du dimanche LCI à midi. 

Un dimanche également marqué par l'entrée en campagne d'autres têtes de liste. Marion Maréchal (Reconquête, la formation d'Eric Zemmour) et l'eurodéputé Raphaël Glucksmann (Place Publique, soutenu par le PS) tiendront leurs meetings à partir de 15h30, respectivement à Paris et à Lyon. Des événements à suivre également dans ce direct. 

Polarisation RN/Renaissance

Le début de cette campagne des élections européennes, sur fond de guerre en Ukraine, a été marqué par l'affrontement entre les deux formations favorites, le RN, largement en tête des sondages, et la majorité présidentielle, qui figure une dizaine de points derrière. 

Les autres formations politiques, de LR à Reconquête en passant par la gauche qui se lance éparpillée dans le combat, tenteront de trouver leur place dans cette campagne d'ores et déjà très polarisée. Face à Raphaël Glucksmann, les autres partis de gauche affichent leurs propres têtes de listes, Manon Aubry pour LFI, Marie Toussaint pour Les Écologistes et Léon Deffontaines pour le PCF, dont la liste doit être validée ce dimanche par les militants. 


Vincent MICHELON

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