François-Xavier Bellamy (LR) va déposer plainte après une tentative de cyberattaque chinoise

par J.F. avec AFP
Publié le 6 mai 2024 à 15h23, mis à jour le 6 mai 2024 à 16h00

Source : TF1 Info

François-Xavier Bellamy, tête de liste LR aux élections européennes, dit avoir été alerté par les Etats-Unis d'une tentative de cyberattaque de la part de hackers proches de la Chine.
Il va déposer plainte.
Alors que le président chinois Xi Jinping est en visite en France, François-Xavier Bellamy demande à Emmanuel Macron de signifier à son homologue le "refus" de ces attaques.

Ces derniers mois, le gouvernement et ses homologues européens s'inquiètent des ingérences russes dans la campagne pour les élections européennes. Mais ce lundi, c'est de la Chine qu'il est question. L'eurodéputé François-Xavier Bellamy, tête de liste LR pour les européennes, a annoncé lundi le dépôt d'une plainte après avoir fait l'objet d'une tentative de cyberattaque d'un groupe de hackeurs baptisé APT31. Plusieurs pays, dont les États-Unis et le Royaume-Uni, le considèrent lié au gouvernement chinois.

"Au moment où le président chinois Xi Jinping entame une visite d'État à Paris, on a le sentiment qu'on n'a pas pris la mesure de ce qui se joue aujourd'hui en termes d'ingérences étrangères", a déclaré François-Xavier Bellamy. Il demande "à Emmanuel Macron de mettre sur la table la nécessité de respect du Parlement" lors de ses échanges avec son homologue chinois.

Une alerte venue des États-Unis

"J’apprends par une alerte du gouvernement américain avoir été ciblé par une opération de hackers proches du régime chinois", a détaillé la tête de liste LR dans un communiqué. "Je ne me laisserais pas intimider. Je porte plainte aujourd'hui, et je demande au président de la République de dire au président chinois notre refus déterminé de ces attaques", ajoute François-Xavier Bellamy. 

Le candidat LR juge que "l'Europe et la France doivent sortir de la naïveté face à Pékin", évoquant "la protection de nos marchés face à la surproduction industrielle destinée à détruire la production en Europe" ou encore la "régulation des plateformes".


J.F. avec AFP

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