VIDÉO - Immobilier : le bon moment pour acheter ou vendre ? L'analyse de Corinne Jolly, patronne de PAP, sur LCI

par V.M
Publié le 9 mars 2024 à 11h58

Source : TF1 Info

La baisse des prix de l'immobilier se poursuit parallèlement à une légère érosion des taux d'emprunt.
Pour les vendeurs, de belles plus-values sont toujours possibles, observe Corinne Jolly, PDG de Particulier à Particulier (PAP), sur LCI.
Côté acheteurs, il faut distinguer les primoaccédants de ceux qui avaient déjà constitué un capital.

Le marché immobilier va-t-il se ressaisir en 2024 ? Après la flambée des taux d'intérêts, qui s'est traduite par un effondrement de 25%, en moyenne, de la capacité d'emprunt des acquéreurs, des signes d'embellie se font jour. Les prix dans l'immobilier continuent de baisser, alors que les taux diminuent légèrement : des évolutions qui pourraient permettre à davantage de Français de mener à bien un projet. 

Invitée de LCI ce samedi, Corinne Jolly, PDG de Particulier à Particulier (PAP), livre son analyse de la situation du marché. Selon elle, la situation ne devrait pas s'éclaircir du jour au lendemain, le marché de l'immobilier étant généralement marqué par une forme "d'inertie". "Il faut garder à l'esprit que les prix ont baissé en moyenne de 5%, beaucoup moins que ce que les acheteurs ont perdu en capacité d'emprunt", relève la spécialiste (vidéo en tête de cet article). 

"Il y a une crise de l'accès au logement"

Pour Corinne Jolly, "on sent qu'il y a un assouplissement sur le crédit". "Des acheteurs reviennent parce que les conditions d'accès sont en train de se calmer. Mais pas avec le budget qu'ils avaient il y a deux ans", lorsque les taux étaient historiquement bas. 

La situation concerne tout particulièrement les primoaccédants, premières victimes de la flambée des taux. "Il y a une crise de l'accès au logement", observe la patronne de PAP, "mais d'autres secteurs se sont maintenus". La situation apparaît en effet bien meilleure pour les particuliers qui avaient déjà un logement, et notamment les plus de 60 ans, qui avaient acquis un capital et continuent d'accéder de ce fait au crédit. 

Côté vendeurs, les affaires ne seraient pas si mauvaises, malgré la poursuite prévisible de l'érosion des prix. À condition de voit à long terme. "Si vous avez acheté il y a 15 ans, il y a encore de belles plus-values. Les prix ont été multipliés par 2,5 en 20 ans", explique Corinne Jolly. "Au bout d'un certain nombre d'années, un achat est toujours rentable. La vraie erreur est de revendre au bout de deux ou trois ans."


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