EN DIRECT - Gaza : Israël "examine" la proposition de cessez-le-feu acceptée par le Hamas

Publié le 6 mai 2024 à 6h30, mis à jour le 6 mai 2024 à 22h33

Source : TF1 Info

Un haut responsable israélien a indiqué lundi qu'Israël était en train d'examiner la proposition de cessez-le-feu dans la bande de Gaza.
Le document, soumis par l'Egypte et le Qatar, a été accepté par le Hamas, selon ce dernier.
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LE JIHAD ISLAMIQUE TIRE DES ROQUETTES SUR LE SUD D'ISRAËL

La branche armée du Jihad islamique palestinien a indiqué lundi soir avoir tiré des roquettes depuis la bande de Gaza en direction d'Israël, sur fond d'intenses bombardements israéliens sur la localité de Rafah et d'approbation par le Hamas d'un projet de cessez-le-feu. "Nous avons visé avec des barrages de roquettes (la ville de) Sderot, (le kibboutz) Nir Am et d'autres colonies dans l'enveloppe de Gaza", zone d'Israël située autour de la bande de Gaza, a indiqué le groupe armé palestinien dans un communiqué. L'armée israélienne a indiqué que les sirènes avaient retenti dans des zones autour de la bande de Gaza. Aucun bilan n'était disponible dans l'immédiat. 

"366 FAITS ANTISÉMITES" EN FRANCE, ANNONCE ATTAL

Le Premier ministre Gabriel Attal a annoncé lundi que "366 faits antisémites" avaient été enregistrés en France au premier trimestre 2024, soit "une hausse de 300% rapport aux trois premiers mois de l'année 2023". "Personne ne peut nier cette déferlante antisémite. Personne ne peut nier le fait qu'on estime que les Français juifs représentent 1% de la population française, mais que plus de 60 % des actes antireligieux sont des actes antisémites", a déclaré le chef du gouvernement dans un discours lors du 38ᵉ dîner du Crif (Conseil représentatif des institutions juives de France) à Paris. 

"LES PROPOSITIONS DU HAMAS LOIN DES EXIGENCES ESSENTIELLES", DIT ISRAËL

Israël a annoncé lundi soir l'envoi prochain d'une délégation auprès des médiateurs, après que le Hamas a accepté une proposition de trêve soumise par le Qatar et l'Égypte, tout en poursuivant ses opérations à Rafah pour "exercer une pression militaire" sur le mouvement palestinien. "Israël va envoyer une délégation (...) auprès de la médiation pour épuiser les possibilités de parvenir à un accord" de trêve, "même si les propositions du Hamas sont loin des exigences essentielles" israéliennes, a indiqué le bureau du Premier ministre Benjamin Netanyahu dans un communiqué. Il ajoute que "le cabinet de guerre a décidé la poursuite de l'opération à Rafah pour exercer une  pression militaire sur le Hamas". 

"FAIRE UN EFFORT"

Le secrétaire général de l'ONU a appelé lundi Israël et le Hamas "à faire l'effort supplémentaire nécessaire" pour parvenir à une trêve, a indiqué son porte-parole, alors que le Hamas a dit avoir accepté une proposition en ce sens.


"Le secrétaire général répète son appel pressant à la fois au gouvernement israélien et aux dirigeants du Hamas à faire l'effort supplémentaire pour qu'un accord devienne réalité et que la souffrance cesse", a déclaré dans un communiqué Stéphane Dujarric, ajoutant qu'Antonio Guterres "est profondément inquiet" face à la possibilité d'une opération militaire israélienne à large échelle "imminente" à Rafah.

TRÊVE A GAZA : LES FAMILLES D'OTAGES RÉCLAMENT UN ACCORD

Des familles d'otages retenus dans la bande de Gaza réclament lundi qu'un accord soit trouvé après l'annonce par le Hamas qu'il avait accepté une proposition soumise par l'Egypte et le Qatar pour un cessez-le-feu avec Israël.


"L'annonce du Hamas doit ouvrir la voie au retour des 132 otages retenus en captivité par le Hamas depuis plus de sept mois", a déclaré dans un communiqué le Forum des familles, une association israélienne de proches d'otages fondée au lendemain du 7 octobre. "Le moment est venu pour toutes les parties concernées de tenir leur engagement et de transformer cette opportunité en un accord pour le retour de tous les otages", ajoute-t-on.

INTENSES BOMBARDEMENTS A RAFAH

L'armée israélienne mène lundi soir d'intenses bombardements sur l'est de la ville de Rafah, après l'annonce par le Hamas qu'il avait accepté une proposition soumise par l'Égypte et le Qatar pour un cessez-le-feu avec Israël dans la bande de Gaza, rapporte une correspondante de l'AFP. Les frappes sont incessantes depuis une trentaine de minutes, a précisé cette correspondante peu avant 19H00 GMT. L'armée israélienne a réitéré lundi soir l'injonction faite dans la matinée aux habitants des quartiers est de Rafah d'évacuer, précisant que cette évacuation était un prélude à une opération "terrestre" dans cette ville devenue un refuge pour plus d'un million de Palestiniens à la lisière sud de la bande de Gaza assiégée.

TROIS PHASES DANS LE CESSEZ-LE FEU

La proposition de trêve dans la bande de Gaza acceptée par le Hamas comprend trois phases avec l'objectif d'un cessez-le-feu durable, a déclaré lundi un haut responsable du mouvement islamiste palestinien à Al-Jazeera. Elle comprend trois phases, chacune d'une durée de 42 jours, et inclut un retrait israélien complet de la bande de Gaza, le retour des déplacés et un échange d'otages toujours retenus à Gaza et de prisonniers palestiniens détenus par Israël, dans le but d'un "cessez-le-feu permanent", a déclaré Khalil al-Hayya à la chaîne qatarie.

TRÊVE A GAZA : ISRAËL EXAMINE LA PROPOSITION DU HAMAS

Un haut responsable israélien a indiqué lundi à l'AFP qu'Israël était en train d'examiner la proposition de cessez-le-feu dans la bande de Gaza, soumise par l'Égypte et le Qatar et que le Hamas palestinien a indiqué avoir acceptée. "Nous avons reçu la proposition et nous la passons en revue. Ce n'est pas le cadre dont nous avions convenu. Nous l'examinons", a déclaré ce haut responsable ayant requis l'anonymat. Il n'a pas donné de détails sur le contenu du document.  

RAFAH : ISRAËL MAINTIENT SON APPEL À ÉVACUER CERTAINS QUARTIERS

L'armée israélienne dit que l'évacuation de Rafah prépare une opération "terrestre" et maintient son appel à évacuer des quartiers de la ville. L'armée dit par ailleurs avoir frappé ce lundi plus de 50 "cibles terroristes" à Rafah.

LES ÉTATS-UNIS EXAMINENT LE OUI DU HAMAS A UN CESSEZ-LE-FEU

Les États-Unis ont indiqué lundi qu'ils "examinaient" la réponse du Hamas à la proposition de trêve, et ont de nouveau enjoint Israël de ne pas attaquer Rafah. "Je peux confirmer que le Hamas a émis une réponse. Nous sommes en train d'examiner cette réponse et d'en discuter avec nos partenaires dans la région", a déclaré à la presse Matthew Miller, porte-parole du département d'État. 

CESSEZ-LE-FEU A GAZA

Un responsable du Hamas dit que "la balle est désormais dans le camp" d'Israël, après le oui du mouvement palestinien à un cessez-le-feu dans la bande de Gaza présentée par l'Égypte et le Qatar. "La balle est désormais dans le camp" d'Israël, qui a le choix "entre accepter l'accord de cessez-le-feu, soit y faire obstacle", a déclaré ce responsable sous le couvert de l'anonymat.


En attendant, des scènes de joie et des tirs en l'air sont observés à Rafah. Les gens se réjouissent et rendent gloire à Dieu, a rapporté un correspondant de l'AFP sur place, "des gens pleurent de joie et il y a des tirs en l'air de célébration".

TREVE

Le Hamas a indiqué lundi avoir informé l'Egypte et le Qatar qu'il acceptait leur proposition pour un cessez-le-feu avec Israël dans la bande de Gaza dévastée par sept mois de guerre.


"Ismaïl Haniyeh, chef du bureau politique du Hamas, s'est entretenu par téléphone avec le Premier ministre qatari Cheikh Mohammed bin Abdelrahmane Al Thani et le ministre égyptien des Renseignements, Abbas Kamel, et les a informés que le Hamas avait approuvé leur proposition d'accord de cessez-le-feu", selon un communiqué publié sur le site du mouvement palestinien.

RAFAH : L'ONU JUGE "INHUMAIN" L'ORDRE D'ÉVACUATION

Le Haut-Commissaire de l'ONU aux droits de l'homme a jugé lundi "inhumain" l'ordre d'évacuation donné par Israël aux habitants de l'est de la ville de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza. "Les habitants de Gaza continuent d'être frappés par les bombes, les maladies et même la famine. Et aujourd'hui, on leur a dit qu'ils devaient à nouveau se déplacer" quand "les opérations militaires israéliennes à Rafah s'intensifient", a déclaré Volker Türk dans un communiqué. "C'est inhumain. C'est contraire aux principes fondamentaux du droit international humanitaire et du droit international des droits de l'homme", a-t-il ajouté.

OFFENSIVE A RAFAH : BIDEN REDIT SON OPPOSITION

Le président Joe Biden a réitéré lundi sa "position claire" au Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu contre toute offensive terrestre à Rafah, a indiqué la Maison-Blanche.


Dans cet appel téléphonique, M. Netanyahu a, par ailleurs, promis au président américain de maintenir ouvert Kerem Shalom, principal point de passage depuis Israël de l'aide humanitaire dans la bande de Gaza, et visé dimanché par des roquettes tirées par le Hamas.

RAFAH : L'ÉGYPTE "MET EN GARDE" CONTRE LES DANGERS D'UNE OPÉRATION MILITAIRE

L'Egypte a mis en garde lundi contre "les dangers d'une opération militaire israélienne à Rafah", ville de la lisière de la bande de Gaza assiégée devenue un refuge pour plus d'un million de Palestiniens, selon un communiqué du ministère des Affaires étrangères.


L'Egypte appelle Israël à "faire preuve d'une retenue maximale et éviter davantage d'escalade, à un moment très critique" pour les discussions sur une trêve dans la guerre entre Israël et le Hamas dans la bande de Gaza, dans lesquelles Le Caire est l'un des trois médiateurs, avec le Qatar et les États-Unis.

RAFAH : LONDRES "PROFONDÉMENT INQUIET"

Le Premier ministre britannique Rishi Sunak s'est dit lundi "profondément inquiet" par la perspective d'une offensive israélienne à Rafah, dans le sud de Gaza, et a appelé "toutes les parties, et particulièrement le Hamas" à accepter un accord pour libérer des otages israéliens.


"J'ai toujours dit que nous sommes profondément inquiets de la perspective d'une incursion militaire à Rafah, compte tenu du nombre de civils qui s'y abritent et de l'importance de ce passage pour l'aide" humanitaire dans la bande de Gaza, a-t-il déclaré à des médias britanniques, assurant avoir "fait valoir ces arguments à plusieurs reprises auprès du Premier ministre (israélien Benjamin) Netanyahu".

MOBILISATION PRO-GAZA : LA POLICE ÉVACUE UN RASSEMBLEMENT DEVANT SCIENCES PO PARIS

La police est intervenue lundi après-midi devant Sciences Po Paris pour déloger des militants mobilisés pour Gaza qui avaient installé des tentes, au moment où les étudiants de cette école passaient leurs examens. Selon la préfecture de police, "80 personnes s'étant installées sur la voie publique devant Sciences Po Paris, une intervention de police sur demande du préfet a eu lieu", et "l'ensemble des personnes ont été évincées dans le calme".

BELGIQUE : MOBILISATION PROPALESTINIENNE A L'UNIVERSITÉ DE GAND

Une centaine d'étudiants ont commencé lundi l'occupation d'un bâtiment universitaire à Gand, en Belgique, pour dénoncer la guerre menée par Israël à Gaza et exiger que leur université rompe tout lien avec ce pays. Les manifestants, soutenus par certains professeurs, accusent la direction de l'université d'être "complice d'un génocide" en cours à Gaza, en ne cessant pas ses collaborations avec des universités israéliennes. Les protestataires "mènent l'occupation qui avait été annoncée et qui est prévue jusqu'à mercredi", a déclaré une porte-parole de la direction de l'université (UGent), jointe par l'AFP.

"DES MILLIERS DE PERSONNES QUITTENT L'EST DE RAFAH", INDIQUE LE CROISSANT ROUGE

Le Croissant-Rouge palestinien indique ce lundi que "des milliers" de personnes quittent l'est de Rafah après des frappes aériennes israéliennes sur la zone que l'armée israélienne a ordonné d’évacuer quelques heures auparavant. "Le nombre de personnes se déplaçant des zones de l'est vers l'ouest de Rafah est conséquent, a fortiori depuis l'intensification des bombardements, des milliers de personnes quittent leurs maisons", a déclaré à l'AFP Ossama al-Kahlout, un porte-parole du Croissant-Rouge palestinien.

OFFENSIVE A GAZA : DES ÉTUDIANTS DE L'UNIVERSITÉ D'AMSTERDAM INSTALLENT UN CAMPEMENT

Des étudiants de l'université d'Amsterdam (UvA) ont installé lundi un campement sur le campus de l'établissement, appelant à ce que l'université rompe tout lien avec Israël en raison de son offensive militaire à Gaza.

"L'OFFENSIVE A RAFAH NE FAIT AUCUN CAS DES OTAGES", AVERTI LE HAMAS

Le Hamas a averti lundi Israël que ses préparatifs d'offensive terrestre sur Rafah ne font aucun cas du sort des otages retenus dans la bande de Gaza et menacent des centaines de milliers de civils dans le territoire palestinien assiégé. Le Hamas a affirmé dans un communiqué qu'Israël s'apprête à lancer son offensive "sans prendre en considération la catastrophe humanitaire en cours dans la bande de Gaza ou le sort des captifs", qui y sont retenus depuis leur enlèvement le 7 octobre dans le sud d'Israël. L'armée israélienne a appelé les habitants à évacuer l'est de la ville de Rafah, devenue un refuge pour de nombreux déplacés, à la lisière sud de la bande de Gaza, en vue d'une offensive militaire terrestre.

RAFAH : BIDEN VA S'ENTRETENIR AVEC NETANYAHU

Joe Biden va s'entretenir lundi avec Benjamin Netanyahu, au moment où Israël prépare une offensive d'ampleur à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, a indiqué la Maison-Blanche. Israël a lancé lundi une opération visant à faire évacuer des dizaines de milliers de familles palestiniennes de l'est de la ville de Rafah, alors même que les États-Unis, comme d'autres pays, se sont dits à plusieurs reprises opposés à une offensive terrestre dans cette ville, dernier refuge pour près d'un million et demi de Palestiniens.

MOBILISATION PROPALESTINIENNE : COLUMBIA ANNULE SA GRANDE CÉRÉMONIE DE REMISE DES DIPLÔMES

L'université Columbia à New York, épicentre du mouvement de contestation contre la guerre dans la bande de Gaza, a annoncé lundi qu'elle "renonçait" à sa grande cérémonie de remise de diplômes le 15 mai pour lui préférer des événements de "plus petite échelle".


L'établissement, où des activistes et des étudiants ont été délogés le 30 avril par la police de New York, a indiqué dans un communiqué qu'elle annulait "la grande cérémonie de l'université prévue le 15 mai".

RAFAH : L'AUTORITÉ PALESTINIENNE APPELLE WASHINGTON A "EMPÊCHER" UN "MASSACRE"

La présidence de l'Autorité palestinienne a appelé ce lundi les États-Unis à empêcher l'invasion de Rafah par l'armée israélienne, qui a dans la matinée appelé les habitants de plusieurs quartiers de cette ville du sud de la bande de Gaza à évacuer.


"Nous appelons l'administration américaine à intervenir pour empêcher ce massacre, dont nous avertissons qu'il aura des répercussions dangereuses", indique la présidence palestinienne, citée par l'agence de presse officielle palestinienne Wafa, précisant multiplier les discussions "intensives" avec ses partenaires internationaux à ce sujet.

RAFAH : L'UNICEF S'ALARME POUR LES 600 000 ENFANTS

Quelque 600.000 enfants entassés à Rafah sont menacés d'une "nouvelle catastrophe imminente", a alerté ce lundi l'Unicef, appelant à ne pas les "déplacer de force" alors qu'Israël a lancé une opération d'évacuation de la ville où l'armée prépare une offensive d'ampleur.


"En raison de la concentration élevée d'enfants à Rafah, parmi lesquels beaucoup sont extrêmement vulnérables et au seuil de la survie, ainsi que de l'ampleur prévisible des violences, avec des couloirs d'évacuation potentiellement minés ou parsemés de munitions non explosées, et les installations et services dans les zones de relogement étant limités,  l'Unicef lance un avertissement concernant une nouvelle catastrophe imminente pour les enfants".

RAFAH BOMBARDÉE

L'armée israélienne a intensifié lundi ses bombardements sur deux quartiers de Rafah, qu'elle a enjoint tôt le matin ses habitants à évacuer, a annoncé à l'AFP la défense civile palestinienne de Gaza. Les bombardements israéliens, aériens et d'artillerie, "durent depuis la nuit dernière et se sont intensifiés depuis ce matin", a expliqué un porte-parole de la défense civile palestinienne, précisant que deux des quartiers visés - al-Shuka et al-Salam - figuraient parmi ceux que l'armée israélienne a demandé aux habitants d'évacuer.


Depuis qu'Israël avait intimé à près de 100.000 personnes l'ordre d'évacuer des quartiers situés à l'est de la ville, plusieurs pays lui avaient rappelé leur opposition. La France venait par exemple d'exprimer sa "ferme opposition" à une offensive israélienne sur Rafah, rappelant "que le déplacement forcé d’une population civile constitue un crime de guerre au sens du droit international". Le chef de la diplomatie de l'Union européenne Josep Borrell avait jugé "inacceptable" cet ordre d'évacuation, réaffirmant qu'"Israël [devait] renoncer à une offensive terrestre" à Rafah.

TRÊVE : L'ALLEMAGNE DEMANDE DES "EFFORTS"

Le gouvernement allemand a appelé lundi toutes les parties à "ne pas mettre en danger" les discussions sur une possible trêve dans la bande de Gaza qui se heurtent à l'inflexibilité d'Israël et du Hamas. "Toutes les parties doivent faire un maximum d'efforts afin d'arriver à une situation où les habitants de Gaza peuvent être approvisionnés le mieux possible en biens humanitaires et où les otages peuvent être libérés", a déclaré une porte-parole du ministère des Affaires étrangères Kathrin Deschauer.


La diplomatie allemande a également rappelé ses nombreuses mises en garde contre "une catastrophe humanitaire annoncée" pour la population civile de Rafah alors qu'Israël a lancé une opération visant à faire évacuer des dizaines de milliers de familles palestiniennes de cette ville.

"ENLISEMENT"

Le bombardement par la branche armée du Hamas autour du point de passage de Kerem Shalom, en Israël, a provoqué "un enlisement des négociations" sur une proposition de trêve à Gaza, a indiqué lundi le média égyptien Al-Qahera News, proche des renseignements. 

4 MORTS À KEREM SHALOM

L'armée israélienne a porté lundi à quatre le nombre de soldats tués la veille par des roquettes tirées par la branche armée du Hamas autour de Kerem Shalom, principal point de passage de l'aide humanitaire depuis Israël vers la bande de Gaza. L'armée israélienne avait annoncé dimanche que trois soldats avaient été tués par ces tirs et douze blessés "dont trois grièvement", ajoutant que 14 roquettes avaient été tirées depuis l'est de Rafah, ville du sud de la bande de Gaza. Elle n'a pas précisé lundi si le quatrième soldat décédé faisait partie de ceux initialement comptés comme blessés.

HAMAS

Le Hamas a indiqué lundi avoir l'intention de continuer à négocier une trêve dans la bande de Gaza, alors même qu'Israël a demandé aux habitants d'évacuer certains quartiers de Rafah. "Après le dernier cycle de négociations au Caire, la direction du mouvement mène des consultations internes et avec d'autres groupes" palestiniens, a déclaré à l'AFP un porte-parole du mouvement islamiste palestinien, Abdel Latif Al-Qanou. "Nous allons continuer les négociations de façon positive et ouverte pour parvenir à un accord (...) qui prévoie un cessez-le-feu illimité".

HEZBOLLAH

Le mouvement islamiste libanais Hezbollah, soutenu par l'Iran, a annoncé avoir tiré lundi "des dizaines de roquettes" sur une base israélienne située dans le Golan syrien occupé par Israël, en représailles à une frappe israélienne sur l'est du Liban. Les combattants du Hezbollah ont lancé "des dizaines de roquettes Katioucha" visant "le quartier général de la division du Golan (...) à la base de Nafah", a déclaré le mouvement dans un communiqué, précisant qu'il s'agissait "d'une réponse à l'attaque de l'ennemi visant la région de la Békaa". L'Agence nationale d'information libanaise (ANI) a annoncé que trois personnes avaient été blessées avant l'aube dans une frappe israélienne dans l'est du pays, où le Hezbollah est fortement implanté. 

RAFAH : 100.000 PERSONNES ÉVACUÉES

Israël a commencé lundi à évacuer 100.000 personnes de l'est de la ville de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, où l'armée prépare une offensive d'ampleur dans sa guerre contre le Hamas. Le Premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, annonce depuis des semaines une offensive prochaine sur la ville, qu'il présente comme le dernier grand bastion du mouvement islamiste dans le territoire palestinien. "Nous avons commencé une opération d'ampleur limitée pour évacuer temporairement les personnes résidant dans l'est de Rafah", a déclaré lundi un porte-parole de l'armée, ajoutant que le nombre de personnes concernées était "autour de 100.000 (...) dans l'immédiat".

ÉVACUATION DE L'EST DE RAFAH

L'armée israélienne a appelé les Gazaouis présents dans l'est de la ville de Rafah, contre laquelle Israël martèle depuis des mois son intention de mener une offensive militaire d'ampleur, à rejoindre des "zones humanitaires". Selon l'ONU, environ 1,2 million d'habitants, en majorité poussés là par les combats, s'entassent dans Rafah, localité de la lisière sud de la bande de Gaza.


"Nous avons commencé une opération d'ampleur limitée pour évacuer temporairement les personnes résidant dans l'est de Rafah", a déclaré un porte-parole de l'armée lors d'un point de presse, répétant : "C'est une opération d'ampleur limitée."

TRÊVE : RÉUNION D'URGENCE AU QATAR

Les efforts en vue d'une trêve dans la bande de Gaza entre Israël et le Hamas se heurtent à l'inflexibilité des deux camps, une impasse dont les médiateurs internationaux doivent tenter de sortir lundi lors d'une "réunion d'urgence" au Qatar.

16 MORTS À RAFAH

Seize personnes issues de deux familles ont été tuées hier soir dans des frappes israéliennes qui ont visé deux maisons à Rafah et ses environs dans la bande de Gaza, a appris l'AFP auprès de secouristes et d'une source hospitalière. Les secouristes ont fait état de neuf morts dans la "famille Al Attar" et sept autres dans la "famille "Keshta". Une source hospitalière a confirmé le bilan des deux attaques, en précisant qu'elles avaient eu lieu "dans le camp de réfugiés de Yebna à Rafah et dans les environs de Al Salam".

Bonjour et bienvenue dans ce direct consacré à la guerre entre Israël et le Hamas dans la bande de Gaza. Retrouvez ici les dernières informations. 

Le chef du renseignement américain, William Burns, est attendu à Doha pour une "réunion d'urgence" avec le Premier ministre du Qatar sur les négociations en vue d'une trêve dans la bande de Gaza, a indiqué dimanche à l'AFP une source proche des discussions.

Cette source, qui a requis l'anonymat, a indiqué que M. Burns était en route vers la capitale qatarie pour s'entretenir avec le Premier ministre, cheikh Mohammed ben Abdelrahmane Al Thani, dont le pays a participé aux efforts de médiation aux côtés de l'Egypte et des Etats-Unis, en vue d'une trêve entre Israël et le Hamas dans la bande de Gaza et de la libération d'otages.

Les derniers pourparlers indirects entre le Hamas et Israël "n'ayant pas abouti au Caire, le directeur de la CIA, M. Burns, se rend à Doha pour une réunion d'urgence avec le Premier ministre du Qatar afin de discuter des moyens de remettre les pourparlers sur les rails", a déclaré la source.

Une réunion au Caire sur un projet de trêve associée à la libération d'otages dans la bande de Gaza s'est achevée dimanche sans avancée, pendant qu'Israël et le Hamas restent inflexibles après sept mois de guerre. Une délégation du mouvement islamiste palestinien sera toutefois de retour en Egypte mardi pour reprendre les négociations, selon le média égyptien proche du renseignement, Al-Qahera News.    

L'offre des pays médiateurs présentée fin avril au Hamas prévoit une trêve associée à une libération d'otages retenus dans la bande de Gaza, en échange de prisonniers palestiniens détenus par Israël. William Burns se trouvait dimanche au Caire, selon des médias américains, tandis qu'Israël n'était pas présent aux discussions.


La rédaction de TF1info

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