EN DIRECT - Guerre Israël-Hamas : l'armée israélienne confirme la mort de cinq otages à Gaza

Publié le 1 décembre 2023 à 6h00, mis à jour le 1 décembre 2023 à 21h42

La trêve entrée en vigueur le 24 novembre entre Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas, au pouvoir dans la bande de Gaza, a expiré vendredi matin.
L'armée israélienne dit avoir confirmé la mort de cinq otages à Gaza et informé les familles.
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L'INTELLIGENCE ARTIFICIELLE AU SERVICE DE LA DÉSINFORMATION

Depuis l'attaque du Hamas le 7 octobre, les fausses informations rythment le conflit. Certains contenus sont directement produits par des intelligences artificielles. Ces derniers jours, ce sont des sites générés par IA qui répandent des rumeurs et alimentent la propagande.

LE VRAI DU FAUX

Mohammed Nazal, un jeune prisonnier palestinien libéré mardi, affirme avoir été battu au cours de son incarcération. Des comptes israéliens répondent que l'enfant aurait simulé ses blessures. Nous avons vérifié cette affirmation.

VISA POUR UNE REPRÉSENTANTE DE L'ONU

Israël a informé les Nations unies que le visa de la coordinatrice humanitaire de l'ONU pour les territoires palestiniens, Lynn Hastings, ne serait pas renouvelé, a indiqué vendredi un porte-parole de l'ONU. "Nous avons été informés par les autorités israéliennes qu'elles ne renouvelleraient pas le visa de (Lynn) Hastings après son expiration plus tard dans le mois", a déclaré Stéphane Dujarric, porte-parole du secrétaire général Antonio Guterres. 


Fin octobre, le ministère israélien des Affaires étrangères s'en était pris nommément à Lynn Hastings sur X (ex-Twitter), l'accusant de n'être ni "impartiale" ni "objective". "La dangereuse rhétorique d'Hastings met en danger les civils innocents israéliens et palestiniens", estimait le message accompagné d'une vidéo déplorant notamment qu'elle n'ait pas condamné l'attaque du Hamas assez rapidement.

MORT D'OTAGES

L'armée israélienne a confirmé la mort de cinq otages captifs - Eliyahu Margalit, Maya Goren, Ronen Engel,  Ofir Zarfati et Arye Zalmanovitz -, dans la bande de Gaza, a annoncé vendredi son porte-parole, Daniel Hagari, précisant qu'elle en avait informé les familles.


"Ces derniers jours, l'armée et la police israéliennes ont informé de leur décès les familles" de cinq otages. "Un comité d'experts (...) a établi leur mort après enquête et sur la base d'informations de renseignement", a-t-il déclaré lors d'un point de presse, précisant qu'une opération militaire avait permis de ramener en Israël le corps d'un de ces cinq otages.

BILAN HUMAIN DU JOUR

Le ministère de la Santé du Hamas, au pouvoir dans la bande de Gaza, a annoncé que 178 personnes avaient péri et 589 avaient été blessées vendredi dans des raids israéliens qui ont repris après une semaine de trêve.


De son côté, l'armée israélienne a assuré avoir frappé vendredi "plus de 200 cibles terroristes" à Gaza.

TROIS JOURNALISTES TUÉS

Le gouvernement du Hamas, au pouvoir dans la bande de Gaza, a annoncé que des raids israéliens ce vendredi avaient tué trois journalistes. L'un d'entre eux est Muntasir al-Sawwaf, un caméraman palestinien employé par l'agence de presse officielle turque Anadolu, dont le décès a été notifié quelques minutes plus tôt par le média pour lequel il travaillait. 

INQUIÉTUDES

Le patron de l'Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient, Philippe Lazzarini, a déclaré vendredi que son organisation était "plus que préoccupée par le fait qu'aucune aide humanitaire n'ait été autorisée à entrer dans Gaza ce jour". "La trêve a pris fin. Les forces israéliennes ont repris leurs opérations militaires, de nombreuses personnes seront déplacées. Des jours très tristes nous attendent", a-t-il ajouté.

UN JOURNALISTE TUÉ

L'agence de presse officielle turque Anadolu a indiqué vendredi qu'un journaliste pigiste palestinien qu'elle employait dans la bande de Gaza a été tué dans un bombardement israélien. Muntasir al-Sawwaf, qui travaillait comme cameraman pour l'agence, est mort avec son frère et "certains de ses proches" dans le sud de l'enclave, a précisé l'agence. 


"Nous sommes préoccupés par la vie de nos collègues, qui remplissent leurs missions avec dévouement dans des conditions très difficiles", a déclaré le directeur général de l'agence, Serdar Karagoz. "Nous ferons tout pour que les auteurs de ces attaques rendent des comptes", a-t-il ajouté. 

AIDE HUMANITAIRE

Dans un communiqué publié ce vendredi, l'ONG Oxfam annonce que la trêve entre Israël et le Hamas a permis de faire parvenir plus de 1000 camions d'aide humanitaires, transportant de la nourriture, de l'eau ou encore des couvertures, dans Gaza. Mais "cela n'a pas été suffisant", affirme l'organisation, qui décrit la fin de la pause humanitaire comme un "pansement (...) arraché à la plaie saignante de Gaza". 


"La communauté internationale doit déployer tous ses efforts diplomatiques pour obtenir un cessez-le-feu durable, garantir l'accès à l'aide humanitaire via Israël et l'Égypte à tous ceux qui en ont besoin et obtenir la libération des otages restants", appelle Oxfam. 

FRAPPE AU LIBAN

Deux civils ont été tués dans un bombardement israélien dans le sud du Liban, a annoncé un média officiel libanais, quelques heures après l'expiration d'une trêve entre Israël et le Hamas palestinien dans la bande de Gaza. La frappe a ciblé la ville de Hula, rapportent les médias locaux. 

LES ÉTATS-UNIS FOCALISÉS SUR LES OTAGES

"Nous restons entièrement focalisés en vue d'obtenir le retour de tous (les otages) chez eux, leur libération, un dossier que j'ai abordé (lors de mes discussions) aujourd'hui", a déclaré vendredi le secrétaire d'État américain Antony Blinken, après avoir rencontré des ministres arabes des Affaires étrangères à Dubaï.

MISE AU POINT EN ESPAGNE

Le Premier ministre espagnol Pedro Sanchez a rappelé vendredi "qu'Israël est un partenaire et un pays ami de l'Espagne".  Toutefois, si l'État hébreu "a le droit de se défendre" après les "attaques terroristes" du Hamas, "l'Espagne trouve insupportable la mort de civils à Gaza". "Israël doit se conformer au droit humanitaire international", martèle le dirigeant, vivement critiqué après avoir mis en doute "qu'Israël respectait le droit humanitaire à Gaza". 

"NE REGARDER L'ENNEMI QU'À TRAVERS UN FUSIL"

"Nous sommes très heureux du retour des otages libérés, mais l'idée d'une trêve a fait son temps. Nous devons rompre tout lien et toute négociation avec le Hamas et les médiateurs et ne regarder l'ennemi qu'à travers la lunette d'un fusil", a déclaré Bezalel Smotrich, le ministre israélien des Finances à Benyamin Nétanyahou. 

REPRISE DES COMBATS

Après sept jours de trêve entre Israël et le Hamas, les combats et les bombardements ont repris. Chaque camp accuse l'autre d'avoir rompu l'accord. C'est "catastrophique", estime l'Onu.

FRAPPES ISRAÉLIENNES

L'armée israélienne dit avoir frappé "plus de 200 cibles terroristes" à Gaza ce vendredi, jour de la fin de la trêve. 

PLUS DE 100 MORTS À GAZA

Au moins 109 Palestiniens ont été tués dans des bombardements israéliens dans la bande de Gaza depuis la fin de la trêve vendredi matin entre Israël et le Hamas, a indiqué Ashraf al-Qidreh, porte-parole du ministère de la Santé du Hamas.


Le docteur Qidreh recense également "des centaines de blessés dans l'agression israélienne". Selon des journalistes de l'AFP, les blessés affluent dans les hôpitaux débordés de la bande de Gaza où des habitants se pressent également pour donner leur sang.

LES ÉTATS-UNIS "CONTINUENT À TRAVAILLER" POUR UNE TRÊVE

Les Etats-Unis "continuent à travailler avec Israël, l'Egypte et le Qatar sur les moyens de prolonger la trêve humanitaire à Gaza", a déclaré vendredi un porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche, en réaction à la reprise des hostilités dans le territoire palestinien.


"Le Hamas n'a pas jusqu'ici produit de liste d'otages qui permettrait une extension de la pause", a-t-il ajouté, en assurant que le président Joe Biden restait "profondément mobilisé" pour libérer les otages restants et amplifier l'aide humanitaire.

SANCTIONS AMÉRICAINES

Les Etats-Unis se préparent à imposer des restrictions de visas à des colons israéliens impliqués dans les violences contre des Palestiniens en Cisjordanie occupée, a indiqué vendredi un haut responsable du département d'Etat.


Le secrétaire d'Etat américain, Antony Blinken, en a fait part au Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu lors de leur entretien jeudi à Jérusalem, selon la même source qui s'exprimait sous couvert d'anonymat. Il a précisé que ces sanctions pourraient intervenir dès la semaine prochaine, sans être en mesure de dire combien de personnes pourraient être concernées.

"PLUS DE 60 MORTS" À GAZA

Les frappes israéliennes sur la bande de Gaza ont fait "plus de 60 morts" depuis la fin de la trêve vendredi matin entre Israël et le Hamas, a annoncé dans un communiqué le ministère de la Santé du territoire contrôlé par le mouvement islamiste palestinien.


"Le ministère de la Santé a recensé plus de 60 morts" ainsi que "des dizaines de blessés dans les bombardements aériens sur des civils", a-t-il indiqué. Selon des journalistes de l'AFP, les blessés affluent dans les hôpitaux débordés de Gaza où des habitants se pressent également pour donner leur sang.

L'IRAN ACCUSE ISRAËL ET LES ÉTATS-UNIS

L'Iran a accusé vendredi Israël et les Etats-Unis de la reprise des hostilités entre Israël et le Hamas palestinien dans la bande de Gaza après une trêve de sept jours, mettant en garde contre les "graves conséquences d'un retour à la guerre".


"La poursuite de la guerre par Washington et Tel-Aviv signifie un nouveau génocide à Gaza et en Cisjordanie; comme s'ils ne réfléchissaient pas aux graves conséquences d'un retour à la guerre", a déclaré le ministre des Affaires étrangères iranien, Hossein Amir-Abdollahian, dans un message sur X, (ex-Twitter). "Arrêtez la guerre à Gaza avant qu'il ne soit trop tard", a-t-il averti, appelant à une "cessation des hostilités, une livraison importante d'aide humanitaire et un accord sur un nouvel échange de prisonniers".

DES "ZONES D'ÉVACUATION" DES CIVILS À GAZA

L'armée israélienne a publié vendredi une carte divisant la bande de Gaza en secteurs appelés "zones d'évacuation", que les habitants seront sommés de quitter en cas de combats et de bombardements israéliens, après une demande américaine de créer des zones "sûres".


Sur cette carte, publiée sur une page dédiée en arabe de son site internet, sur les réseaux sociaux et sur des tracts distribués sur place, l'armée appelle les habitants à repérer la "zone les concernant et à agir s'ils sont sommés d'évacuer" et "si leur sécurité l'exige".

LA CROIX-ROUGE PARLE D'UN "CAUCHEMAR"

La reprise des combats dans la bande de Gaza, après une trêve d'une semaine, a replongé le territoire assiégé dans un "cauchemar", a déploré vendredi le chef du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) dans un entretien à l'AFP.


"Les gens sont à un point de rupture, les hôpitaux à un point de rupture et toute la bande de Gaza est dans un état très précaire", a regretté Robert Mardini, directeur général du CICR.


Pour les habitants de Gaza, la reprise des combats les ramène "à la situation cauchemardesque dans laquelle ils se trouvaient avant la trêve", a-t-il dit, soulignant "la souffrance, la peur, l'anxiété et les conditions de vie précaires" des 2,4 millions d'habitants du territoire.

RASSEMBLEMENT À PARIS

Une cinquantaine de femmes se sont rassemblées vendredi devant l'Unesco à Paris pour "dénoncer le silence des organisations internationales et féministes" après les informations faisant état de viols commis par des hommes du Hamas sur des femmes israéliennes le 7 octobre.


"J'accuse UN Women de refuser de dénoncer clairement les viols et sévices sexuels du 7 octobre. J'accuse l'association Nous toutes d'avoir mis plus d'un mois" pour les dénoncer, a énuméré Mélanie Pauli-Geysse, du collectif "Rape is Rape", reprenant la célèbre anaphore d'Emile Zola pendant l'affaire Dreyfus.


"Nous demandons qu'ils soient reconnus comme crimes de guerre et crimes contre l'humanité, conformément au droit international, et que des enquêtes soient ouvertes par les institutions internationales", a déclaré Mme Pauli-Geysse.

ISRAËL PROMET "LA PIRE DES RACLÉES" AU HAMAS

Le Hamas va recevoir "la pire des raclées", a promis vendredi le porte-parole du gouvernement israélien après la reprise des hostilités dans la bande de Gaza à l'expiration de la trêve entre Israël et le mouvement islamiste palestinien.


"Le Hamas va maintenant recevoir la pire des raclées", a déclaré Eylon Levy lors d'une déclaration à la presse, accusant le Hamas de ne pas avoir fourni de nouvelle liste d'otages devant être relâchés en échange de détenus palestiniens et d'avoir tiré une roquette sur le territoire israélien avant la fin de la trêve prévue à 07H00 locales (05H00 GMT).

UNE REPRISE DES COMBATS "CATASTROPHIQUE"

Le Haut-Commissaire de l'ONU pour les droits de l'homme, Volker Türk, a qualifié vendredi de "catastrophique" la reprise des hostilités dans la bande de Gaza.


"J’exhorte toutes les parties et tous les Etats ayant une influence sur eux à redoubler d’efforts, immédiatement, pour garantir un cessez-le-feu", a déclaré Volker Türk dans un communiqué, jugeant "très troublant" des déclarations israéliennes sur "une expansion et une intensification" de l'offensive.

COLONNA PLAIDE POUR "UNE REPRISE DE LA TRÊVE"

Au micro de TF1/LCI, la ministre des Affaires Etrangères Catherine Colonna a "déploré la rupture de la trêve" et appelé à "une reprise". "Nous déplorons la rupture de cette trêve. C'est un événement extrêmement malheureux que nous regrettons. La France souhaite la reprise de cette trêve", a-t-elle déclaré. 

COP28

Des représentants iraniens ont quitté vendredi les négociations de la conférence de l'ONU pour le climat à Dubaï, aux Emirats arabes unis, pour protester contre la présence d'une délégation d'Israéliens, a rapporté un média d'Etat. 


Les Iraniens considèrent la présence d'Israël à la COP28 "comme contraire aux objectifs et aux lignes directrices de la conférence et, en signe de protestation, ils quittent le lieu de la conférence", a déclaré le chef de la délégation iranienne, le ministre de l'Energie, Ali Akbar Mehrabian, cité par l'agence officielle iranienne Irna.

ONU

Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, "regrette profondément" la reprise des opérations militaires à Gaza après plusieurs jours de trêve, dans un message posté vendredi sur X (ex-Twitter).


"J'espère toujours qu'il sera possible de renouveler la pause qui a été instaurée. La reprise des hostilités ne fait que montrer combien il est important d’avoir un véritable cessez-le-feu humanitaire", a ajouté Antonio Guterres, quelques heures après la reprise des bombardements de l'armée israélienne sur le territoire palestinien.

"UN FEU VERT DONNÉ À LA TUERIE DES ENFANTS"

Le Fonds des Nations unies pour l'enfance (Unicef) a déploré vendredi la fin de la trêve à Gaza, dénonçant "ceux qui ont décidé que la tuerie des enfants pouvait reprendre".


"L'inaction est, par essence, un feu vert donné à la tuerie des enfants", a affirmé le porte-parole de l'Unicef, James Elder, à des journalistes à Genève, via une liaison vidéo depuis Gaza. "Il est irresponsable de penser que de nouvelles attaques sur le peuple de Gaza puissent conduire à autre chose qu'un carnage", a-t-il ajouté.

KREMLIN

Le Kremlin a regretté vendredi la reprise des hostilités entre le groupe islamiste palestinien du Hamas et Israël, jugeant que la trêve aurait pu être prolongée jusqu'à la libération de tous les otages retenus à Gaza.


"Nous aurions bien sûr préféré obtenir la nouvelle de la prolongation de la pause humanitaire. Cela aurait été plus opportun (...) étant donné que le processus de libération des otages n'est pas terminé", a estimé lors de son briefing quotidien le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov.

UN SCENARIO "IMAGINAIRE"

Il y a plus d'un an, selon le "New York Times", le renseignement israélien a mis la main sur un document détaillant une vaste attaque du Hamas. Le document mentionnait des points précis similaires à ce qui s'est passé le 7 octobre dernier en Israël. Un colonel avait alors qualifié ce scénario de "totalement imaginaire".

QATAR

Le Qatar, principal médiateur entre Israël et le Hamas, a exhorté la communauté internationale à agir rapidement pour mettre fin à la violence dans la bande de Gaza après la reprise vendredi des bombardements israéliens dans ce territoire.


"Les bombardements dans la bande de Gaza dans les premières heures suivant la fin de la pause complique les efforts de médiation et exacerbe la catastrophe humanitaire", a souligné le ministère des Affaires étrangères du Qatar dans un communiqué. Il a appelé la communauté internationale à "agir rapidement pour mettre fin à la violence", condamnant les opérations prenant "les civils pour cible, la pratique des punitions collectives, et les tentatives de déplacement forcé des citoyens de la bande de Gaza assiégée".

29 MORTS

La reprise vendredi matin des bombardements israéliens dans la bande de Gaza après l'expiration de la trêve entre Israël et le Hamas a fait au moins 29 morts palestiniens, dont des enfants, a annoncé le ministère de la Santé du mouvement islamiste.


Le ministère dit avoir recensé sept morts dans le nord à Jabaliya et dans la ville de Gaza, douze à Khan Younès et Rafah, dans le sud et dix autres à al-Maghazi, dans le centre du territoire palestinien.

LE POINT SUR LA SITUATION

Les combats ont repris ce vendredi matin entre Israël et le Hamas. Quelques heures avant, de nouveaux otages ont été libérés par le mouvement palestinien en échange de prisonniers.

Le point sur la situation au Proche-Orient.

LES NÉGOCIATIONS SE POURSUIVENT

Les négociations sur la trêve à Gaza avec les médiateurs qatari et égyptien se poursuivent en dépit de la reprise des combats sur le terrain, a indiqué vendredi une source informée des tractations.


"Les négociations sur la trêve à Gaza avec les médiateurs du Qatar et de l'Egypte se poursuivent", a déclaré cette source à l'AFP sous le couvert de l'anonymat, après une nuit d'intenses tractations qui n'ont pas abouti à une reconduction de la pause humanitaire.

LE BILAN PASSE À SIX MORTS À RAFAH, SELON LE HAMAS

Six Palestiniens ont été tués vendredi matin dans un raid aérien israélien sur Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, a indiqué à l'AFP Ashraf al-Qidreh, porte-parole du ministère de la Santé du Hamas.


Par ailleurs, deux enfants ont été tués dans des raids aériens sur la ville de Gaza, a indiqué à l'AFP un médecin, Fadel Naïm, à l'hôpital Ahli Arab.

REPRISE DES COMBATS, DES MORTS À RAFAH

La trêve entrée en vigueur le 24 novembre entre Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas, au pouvoir dans la bande de Gaza, a expiré vendredi matin, et les combats ont repris entre les belligérants.


La trêve a expiré à 7h00 heure locale (5h00 GMT). L'armé israélienne a indiqué dans un communiqué avoir "repris le combat contre l'organisation terroriste du Hamas dans la bande de Gaza", alors que les sirènes d'alerte à la roquette retentissaient dans plusieurs localités israéliennes proches de ce territoire. A Gaza ville, un journaliste de l'AFP a fait part de dizaines de tirs d'artillerie et de frappes aériennes israéliennes.


Le gouvernement du Hamas a annoncé trois morts à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza.

Raids aériens israéliens : le gouvernement du Hamas annonce trois morts à RafahSource : TF1 Info

"LE HAMAS N'A PAS RESPECTÉ LA TREVE"

Interrogé sur LCI ce vendredi matin, le porte-parole de l'armée israélienne a expliqué que les combats ont repris car le Hamas "n'a pas respecté la trêve". 


"Ils n'ont pas transmis la nouvelle liste d'otages pour l'échange de nos otages, ce qui montre que le Hamas ne voulait pas continuer cette trêve", a expliqué le colonel Olivier Rafowicz, ajoutant que le mouvement palestinien a ensuite "tiré à deux reprises sur Israël". 

GAZA

L'armée israélienne annonce avoir "repris le combat" contre le Hamas

Israël a "repris les combats contre le Hamas"Source : TF1 Info

EXPIRATION DE LA TRÊVE

La trêve entrée en vigueur le 24 novembre entre Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas, au pouvoir dans la bande de Gaza, a expiré vendredi matin, et les combats ont repris entre les belligérants.


La trêve a expiré à 7h heure locale (5h GMT). L'armée israélienne a indiqué dans un communiqué avoir "repris le combat contre l'organisation terroriste du Hamas dans la bande de Gaza", alors que les sirènes d'alerte à la roquette retentissaient dans plusieurs localités israéliennes proches de ce territoire. 

Le Hamas s'est dit prêt jeudi à prolonger la trêve dans la bande de Gaza, après un appel du secrétaire d'Etat américain Antony Blinken à poursuivre la pause des combats entre l'armée israélienne et le mouvement palestinien, à quelques heures de son expiration vendredi.

La trêve, déjà prolongée deux fois depuis le 24 novembre et qui doit s'achever vendredi à 07H00 (05H00 GMT), a mis fin à sept semaines de bombardements israéliens dévastateurs sur le territoire palestinien assiégé, en représailles à l'attaque sanglante lancée le 7 octobre par le Hamas sur le sol israélien.

Cette pause, négociée par le Qatar, les Etats-Unis et l'Egypte, a permis la libération de dizaines d'otages retenus dans la bande de Gaza depuis le 7 octobre et de trois fois plus de Palestiniens détenus par Israël, ainsi que l'entrée d'aide humanitaire dans le territoire palestinien. Le Hamas "est prêt à prolonger la trêve", a affirmé jeudi soir à l'AFP une source proche du mouvement islamiste. 

"Les médiateurs mènent des efforts intenses, qui se poursuivent actuellement, pour (obtenir) un jour de trêve supplémentaire et travailler ensuite à une extension de plusieurs autres jours", a déclaré cette source.

M. Blinken, après une visite en Israël et en Cisjordanie occupée, avait peu avant appelé à prolonger la trêve "pour une huitième journée et au-delà". "Clairement, nous voulons voir ce processus continuer à avancer", a-t-il déclaré, réclamant aussi la création de zones "sûres" pour les civils dans le sud et le centre de la bande de Gaza en cas de reprise des combats. 


La rédaction de TF1info

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