"Il y a évidemment un plan B" pour la cérémonie d'ouverture des JO 2024, assure Emmanuel Macron

Publié le 20 décembre 2023 à 22h54

Source : Sujet TF1 Info

À huit mois des Jeux de Paris 2024, Emmanuel Macron a confirmé, mercredi 20 décembre, que la cérémonie d'ouverture se déroulera comme prévu sur la Seine.
Le président de la République a néanmoins assuré que "des plans B et C" existaient "en cas de menace potentielle" obligeant les organisateurs à revoir leur copie.
"Tout est prêt", a-t-il dit, afin que la France "soit prête".

Emmanuel Macron l'assure : "il y a un plan B" pour la cérémonie d'ouverture des JO à Paris. À huit mois du coup d'envoi de la grand-messe olympique, le 26 juillet 2024, le chef de l'État a assuré, mercredi 20 décembre, que la parade des athlètes aura bien lieu sur la Seine. "Nous préparons une cérémonie d'ouverture qui est unique, qui je l'espère rendra les Françaises et les Français très fiers", a-t-il déclaré sur le plateau de l'émission "C à vous", délocalisée exceptionnellement à l'Élysée. "Ce sera un moment de beauté, d'art, de célébration de sport et de nos valeurs, dont le théâtre sera en effet la Seine et la capitale."

"On prépare pied à pied, on passe beaucoup de temps, avec beaucoup de professionnalisme, ce rendez-vous. Tout est fait pour que ce soit prêt en termes de sécurité, d'organisation", a expliqué le président de la République, alors que des voix s'élèvent pour renoncer à organiser le défilé olympique sur la Seine, car la sécurité pourrait ne pas y être assurée. Il a néanmoins confirmé qu'il existait une solution de repli, "en cas de menace potentielle" pour la tenue de l'événement planétaire. 

On s'adaptera à tous les scénarios
Emmanuel Macron, président de la République

"Comme on est professionnels, il y a évidemment des plans B, des plans C, etc.", a annoncé Emmanuel Macron, utilisant pour la première fois la notion de "plan B". Un terme que la ministre des Sports, Amélie Oudéa-Castéra, avait exclu de son vocabulaire lorsque le sujet de la sécurité des Jeux olympiques avait été remis sur la table après l'attentat d'Arras, le 13 octobre dernier. "C'est la différence entre s'organiser, prévoir et tout de suite peut-être dans le catastrophisme et en quelque sorte ne plus avoir aucune ambition et dire tout de suite, on rapatrie. Non, nous, on s'organise", a poursuivi le locataire de l'Élysée.

Ce "plan B" pourrait être déployé, "si on considère qu'il y a un niveau de risque, des déséquilibres, un niveau d'insécurité, de menaces potentielles, serait de nature à revoir le schéma initial. C'est ce qu'on fait à chaque fois ces événements, vous les organisez en conscience. Il faut tout prévoir", a-t-il soutenu, citant "une montée des tensions internationales ou régionales, ou une série d'attaques, comme malheureusement notre pays a eu à le vivre. On s'adaptera à tous les scénarios."


Yohan ROBLIN

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