Indre-et-Loire : soupçonnés de projets violents, trois mineurs radicalisés mis en examen

par A.S
Publié le 15 septembre 2023 à 17h03, mis à jour le 15 septembre 2023 à 17h20

Source : Sujet TF1 Info

Trois adolescents de 15 et 16 ans ont été interpellés fin août et début septembre à Joué-lès-Tours (Indre-et-Loire).
Ils sont soupçonnés de "projets violents" ou de vouloir se rendre en Syrie.
Ils ont été mis en examen à Paris par un juge antiterroriste.

Trois mineurs de 15 et 16 ans, "radicalisés" et soupçonnés de "projets violents" ou de vouloir se rendre en Syrie, ont été interpellés fin août et début septembre à Joué-lès-Tours (Indre-et-Loire) et mis en examen à Paris par un juge antiterroriste, a appris l'AFP vendredi de source proche du dossier. Deux d'entre eux ont été placés en détention provisoire et le troisième sous contrôle judiciaire dans un centre éducatif, a-t-on précisé.

Ils ont été interpellés par la Direction générale de la sécurité Intérieure (DGSI) après avoir été repérés au printemps "en train de tester des explosifs artisanaux", a détaillé cette source, expliquant qu'ils avaient réussi à fabriquer du TATP. Une "visite domiciliaire avait permis de confirmer leur radicalisation, leur attrait pour l'idéologie islamiste", a encore dit cette source.

"Plateforme de jeux vidéo" et "chaîne Telegram"

Les trois adolescents se manifestaient "par une activité en ligne assez forte" et ils "consommaient et relayaient de la propagande sur un certain nombre de plateformes", notamment "une plateforme de jeux vidéo et une chaîne Telegram", a détaillé cette source.

L'un des adolescents "avait prêté allégeance à l'État islamique" et voulait "rejoindre l'EI sur zone", en Syrie, a-t-on encore précisé. Les autres "réfléchissaient à un projet d'action violente". Ils avaient créé des "groupes sur des messageries cryptées", mais "n'étaient pas à la veille de passer à l'acte", a encore dit la source, indiquant aussi qu'ils avaient "reconnu assez largement leur idéologie".

Comme dans de récentes arrestations de jeunes radicalisés, il s'agit "encore une fois de profils jeunes, avec sans doute une part d'immaturité, de mal-être adolescent", a détaillé la source proche du dossier.

Mais il y a "des éléments tangibles de diffusion de propagande, d'allégeance et un niveau de radicalité" dans ce dossier, a-t-elle encore dit.


A.S

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