VIDÉO - Incendie dans un centre de déchets d’Alès : "Il y aura de la fumée pendant un petit moment"

par La rédaction de TF1 | Reportage Antoine Cazabonne, Emma Alonso
Publié le 16 août 2023 à 15h37

Source : JT 13h Semaine

Un important incendie s'est déclaré mardi dans un centre de recyclage de déchets à Alès, dans le Gard. Le feu est quasi maîtrisé ce mercredi, mais les fumées qui se dégagent encore inquiètent les habitants.
Une équipe de TF1 s'est rendue sur place.

Au-dessus de l'entrepôt, la fumée se propage toujours. Ce mercredi matin, l’incendie qui s'est déclaré mardi en fin d'après-midi dans un bâtiment d'Alès (Gard) stockant des déchets destinés à être recyclés est pratiquement éteint. Mais les habitants sont toujours incommodés. "Il y a beaucoup d'odeurs, ( ) ce matin l'air est bien pollué", constate dans le reportage de TF1 ci-dessus une riveraine, avant de discuter avec sa voisine de la forte odeur de plastique brûlé qui plane dans le quartier. "Moi, je décide de porter un masque pour traverser parce qu'il semblerait quand même qu'ils stockent des trucs qui craignent vraiment là-dedans", lance ensuite son interlocutrice.

L’incendie s’est déclaré ce mardi 15 août à 18 heures dans ce centre de recyclage. Les 15.000 mètres cube de déchets qui y sont stockés ont pris feu et ont provoqué un énorme panache de fumée noir visible depuis la route, comme le montre dans notre reportage cette image filmée par un automobiliste. Le brasier a pu être contenu par 110 pompiers durant la nuit, mais il faut encore noyer les déchets restants. "Il y aura encore beaucoup de fumée pendant un petit moment, parce que ce sont des combustibles qui se consument dans des bâtiments, il faut de l'eau, du temps et des effectifs", explique le lieutenant Laurent Bargeton, chef de secteur incendie adjoint du SDIS 30.

Devant ces fumées odorantes, la préfecture a un temps conseillé aux habitants du quartier voisin de se confiner. Une femme a ainsi dû se cloîtrer avec sa mère dans leur maison avec les fenêtres et volets fermés jusqu’au matin. "On a dû rester bien à l’abri des odeurs de caoutchouc", témoigne-t-elle.

Désormais, les habitants peuvent sortir de chez eux : les premières analyses notent l’absence de toxicité dans l’air. D’autres études devaient être menées dans la journée.


La rédaction de TF1 | Reportage Antoine Cazabonne, Emma Alonso

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